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trad-gnu - [[TRAD GNU]] Mises à jour, corrections mineure s, nouvelles traductions et fichiers .txt du 28 juin

Objet : Liste de travail pour la traduction de la philosophie GNU (liste à inscription publique)

Archives de la liste

[[TRAD GNU]] Mises à jour, corrections mineure s, nouvelles traductions et fichiers .txt du 28 juin


Chronologique Discussions 
  • From: Therese Godefroy <godef.th AT free.fr>
  • To: trad-gnu AT april.org
  • Subject: [[TRAD GNU]] Mises à jour, corrections mineure s, nouvelles traductions et fichiers .txt du 28 juin
  • Date: Thu, 28 Jun 2012 12:49:04 +0200

Mises à jour :

philosophy/stallman-mec-india.fr.po
philosophy/free-sw.fr.po

Corrections mineures :

philosophy/javascript-trap.fr.po


Nouvelles traductions :

licenses/gcc-exception-3.1-faq.fr.po
licenses/license-recommendations.fr.po
philosophy/selling-exceptions.fr.po
education/edu-cases-india-ambedkar.fr.po
education/edu-cases-argentina-ecen.fr.po


Fichiers .txt en pièce jointe
(nouvelle version de rms-education-es-sub.fr.srt et
rms-education-es-transcription.fr.txt) :

education/misc/rms-education-es-transcription.fr.txt
(modifs ponctuelles)

education/misc/rms-education-es-sub.fr.srt
(nouveau fichier, d'après rms-education-es-transcription.fr.txt)

education/misc/we_use_gnu-linux_description.fr.txt
(nouvelle traduction de Th, relue par Papiray)


Bonne journée encore,
Thérèse


Je suis Richard Stallman. Il y a 25 ans [en 1983] j'ai fondé le mouvement du
logiciel libre. Le logiciel libre est un logiciel qui respecte les libertés
des utilisateurs et la solidarité sociale de leur communauté. Les logiciels
non libres sont des logiciels privateurs ; c'est-à-dire qu'ils privent les
utilisateurs de leurs libertés, les laissant divisés et impuissants.

Divisés car ils ont interdiction de partager le programme, et impuissants car
les utilisateurs n'ont pas le code source du programme. À cause de cela, ils
ne peuvent le modifier, ils ne peuvent savoir ce que le programme fait
réellement, et il peut faire de très vilaines choses.

Logiciel libre signifie que l'utilisateur a 4 libertés fondamentales :

La liberté 0 est la liberté d'exécuter le programme à n'importe quelle fin.

La liberté 1 est la liberté d'étudier le code source du programme et de le
modifier pour lui faire faire ce que vous voulez.

La liberté 2 est la liberté d'aider votre voisin, c'est-à-dire la liberté de
réaliser et de distribuer des copies conformes du programme quand vous le
voulez.

Et la liberté 3 est la liberté de contribuer à votre communauté, c'est-à-dire
la liberté de réaliser et de distribuer des copies du programme modifié par
vos soins.

Avec ces quatre libertés, un programme est un logiciel libre car le système
social dans lequel il est utilisé et distribué est un système éthique qui
respecte la liberté de chacun et la liberté de la communauté des utilisateurs.

Le logiciel doit être libre car nous méritons tous la liberté, nous méritons
tous d'être autorisé à faire partie d'une communauté libre.

En conséquence, les écoles devraient n'enseigner que le logiciel libre. Il y
a quatre raisons à cela.

La raison la plus superficielle est de faire des économies. Les écoles n'ont
pas assez d'argent, elles ne devraient donc pas le gaspiller en payant la
permission d'utiliser du logiciel privateur. C'est une raison évidente, mais
certains éditeurs de logiciels privateurs éliminent d'habitude cette raison
superficielle en donnant des copies de leurs programmes privateurs aux écoles
gratuitement ou à prix très réduit.
Ils procèdent ainsi pour rendre les étudiants dépendants. C'est un plan
malveillant. C'est un plan pour utiliser les écoles comme des instruments
pour imposer une dépendance permanente aux étudiants.
Si une école enseigne comment utiliser un programme privateur, l'étudiant
sera dépendant à ce programme et une fois diplomé il devra payer pour
utiliser le programme. Il travaillera probablement pour une entreprise pour
laquelle le programme n'est pas gratuit.
Par conséquent, les développeurs de logiciel privateur utilisent les écoles
pour imposer une dépendance permanente à l'ensemble de la société. Les écoles
doivent refuser de participer à un plan aussi malveillant car les écoles ont
une mission sociale qui est d'éduquer la jeune génération à être de bons
citoyens d'une société capable, forte, indépendante, solidaire et libre. Ceci
ne peut être réalisé qu'en enseignant le logiciel libre. Les écoles doivent
éliminer, supprimer le logiciel privateur et installer du logiciel libre.

Mais il y a une raison plus profonde : former de bons développeurs, car afin
d'acquérir de bonnes compétences en programmation, les étudiants ont besoin
de lire et d'écrire beaucoup de code. Pour apprendre à écrire du bon code
pour de gros programmes, les étudiants ont besoin d'écrire de petits
changements dans le code de gros programmes. Tout ceci n'est possible qu'avec
le logiciel libre. Seul le logiciel libre permet l'éducation à l'informatique.

Mais il y a une raison encore plus profonde : enseigner une bonne
citoyenneté, car les écoles ont pour mission d'enseigner non seulement les
faits et les compétences techniques, mais par dessus tout l'esprit de bonne
volonté, l'habitude d'aider les autres. Donc, chaque classe devrait avoir
cette règle : « Étudiants, si vous amenez un programme en classe, vous ne
pouvez le garder pour vous seul, vous devez le partager avec le reste de la
classe. »
L'école devrait pratiquer ce qu'elle prêche, elle devrait n'utiliser que du
logiciel libre en classe.

Toutes les écoles devraient migrer vers le logiciel libre et enseigner
exclusivement le logiciel libre, car chaque école devrait contribuer à faire
avancer la société vers la liberté et la solidarité sociale.

Merci !

Attachment: rms-education-es-sub.fr.srt
Description: application/subrip

Les scènes principales se passent dans un quartier insalubre de Bangalore,
avec quelques plans sur les quartiers alentour, plus prospères.

00:00 - 00:02
Sous-titre de la vidéo : « un documentaire en cours de réalisation ». Au
début de la vidéo, un gros plan montre le dessin sur papier blanc d'une tête
de gnou à côté d'un pingouin. Le visage du gnou est brun, avec de grands yeux
verts et des cornes rouges. Le pingouin est gris foncé avec de grands yeux
blancs et il tient un crayon. En-dessous de ces deux personnages est écrit :
« Nous utilisons GNU-Linux. »

00:03 - 00:07
Un fondu enchaîné amène la scène suivante : des vues de quelques immeubles
avoisinant le quartier insalubre, prises de jour. Sous-titre de la vidéo : « 
Route de Bannerghatta - Bangalore, Inde ». Deux immeubles d'habitation
modernes, pris en contre-plongée depuis le sol, se dressent très haut contre
le ciel clair. Puis l'immeuble d'IBM - quatre étages, toit plat, vitres de
verre fumé - est photographié depuis l'autre côté de la rue alors qu'au
premier plan un bus qui passe cache les étages du bas. Ensuite on voit un
bâtiment célèbre en forme d'arche, le Jal Bhavan. À la fin de cette scène on
voit la partie supérieure d'un bâtiment où l'on peut lire « EMC » en grandes
lettres bleues.

00:08 - 00:35
Transition vers les petites maisons. Sous-titre de la vidéo : « Vue
d'ensemble de Sudarshan. Un petit quartier insalubre derrière la route de
Banerghatta. » Ici nous voyons plusieurs scènes qui décrivent ce quartier et
les activités quotidiennes de ses résidents dans l'espace commun, à
l'extérieur de leurs habitations.

Au premier plan, sur la droite, on voit un grand nombre de récipients pour
l'eau (seaux en plastique ou en fer blanc, et jarres vertes ou brunes),
rassemblés autour d'un petit tuyau avec deux sorties. L'eau se déverse dans
deux récipients placés sur le sol. Dans le fond il y a un enfant tenant un
seau, de grandes pièces d'étoffe qui pendent le long du mur et deux femmes
qui marchent.

Puis la caméra montre :

- un gros plan sur une grande marmite noire placée sur des briques avec,
au-dessous, un feu brûlant des morceaux de bois de récupération ;

- un gros plan sur deux téléphones publics accrochés au mur ;

- un groupe d'hommes assis par terre, jouant aux dés ;

- un jeune homme et une femme jouant au volant avec des raquettes de
ping-pong.

On voit ensuite deux fillettes et deux femmes qui marchent. Une des femmes
approche de la caméra en portant un plat plein de légumes. Sur le côté, un
marchand ambulant arrange des tomates sur le dessus de sa charrette. On voit
des gens qui marchent alentour.

Mani est montré de dos, conduisant son tricycle (il ne peut pas marcher).
Tout autour, on voit des gens qui marchent.

00:36 - 00:38
La scène se passe à l'extérieur du labo d'informatique dans le quartier de
Sudarshan. Sous-titre de la vidéo : « Ambedkar Community Computer Center
[Centre informatique communautaire Ambedkar] (AC3) - un espace dans le
quartier de Sudarshan. » On peut voir, accrochée au mur, une affiche jaune
carrée avec des logos et des mots en Kannada qui signifient : « Programme du
Dr Ambedkar pour favoriser l'alphabétisation - service géré par le
'Janatantra Youth Forum' - New Guruppana Palya - Bangalore 32. » ; on voit
aussi ces mots en anglais : « Youth's Democratic Forum » [Forum démocratique
de la jeunesse]. À droite de l'affiche il y a une petite porte grise fermée
avec des affiches en papier blanc, et à gauche, des fenêtres avec une vitre
cassée.

00:39 - 00:43
La scène se passe à l'intérieur du labo. On voit une feuille de papier blanc
avec le dessin du duo dynamique (un GNU grand et fort vu de face, volant de
concert avec un petit pingouin) ; on lit ces mots : « Ambedkar Community
Computer Center ». La caméra descend pour montrer une autre feuille de papier
avec le dessin d'une tête de GNU et ces mots : « GNU-Linux. Le logiciel libre
est l'avenir. L'avenir est à nous. »

00:44 - 00:58
Scène d'extérieur. Sous-titre de la vidéo : « Mani - un jeune de 18 ans ». On
voit Mani sur son tricycle face à la caméra, entouré de deux garçons portant
l'uniforme blanc de leur école, avec de petits sacs à dos. On voit aussi un
homme qui aide Mani à tourner dans la direction opposée, et une femme qui
déplace des jarres pour lui faire la place. Mani actionne son tricycle avec
une manivelle, sans se servir des pieds. La caméra le suit alors qu'il se
déplace le long d'une rue de Sudarshan. Un côté de la chaussée est occupé par
un amoncellement de sacs (de ciment entre autres), puis par des piles de
parpaings blancs.

00:59 - 01:01
Transition. Sous-titre de la vidéo : « Mani - cofondateur d'AC3 ». On voit
Mani de côté, souriant, assis par terre devant la porte d'entrée du labo.

01:02 - 01:25
Scène d'intérieur, au labo. Sous-titre de la vidéo : « Mani apprend aux
autres jeunes à utiliser les logiciels GNU-Linux ». On voit Mani et d'autres
jeunes assis à une table, discutant devant un ordinateur portable. Gros plan
sur le couvercle du portable qui porte un gros sticker sur lequel on peut
lire : « Gimp arte... » Le sous-titre de la vidéo devient : « Mani - un
artiste de GIMP ». Mani est assis devant le portable, qui montre à l'écran
des dessins représentant le Dr Bhimrao Ramji Ambedkar et une tête de GNU.
Gros plan sur le visage de Mani concentré sur son dessin : une tête de GNU,
réalisée avec GIMP. On peut voir comment il se sert des touches du portable
alors que l'image se dessine à l'écran.

01:26 - 01:43
Transition montrant plusieurs tableaux numériques colorés faits par Mani avec
GIMP.

01:44 - 02:23
Transition vers l'extérieur, en soirée ; il fait nuit. Sous-titre de la vidéo 
: « La quête de Mani - un voyage quotidien pour apprendre GNU-Linux » . On
voit une large route, à plusieurs voies dans chaque sens, avec une
circulation intense de véhicules aux phares allumés. Alors que les véhicules
n'arrêtent pas de défiler, on voit Mani conduisant son tricycle le long du
muret médian, escorté par deux jeunes hommes qui à un certain moment
soulèvent le tricycle pour le placer à cheval sur le muret pas très haut
(mais plus haut qu'un trottoir ordinaire). Un troisième homme s'approche pour
les aider ; il s'avance au milieu de la circulation pour dégager le passage.
De la main, il fait signe qu'ils peuvent maintenant traverser sans danger.
L'escorte de Mani dégage le tricycle du muret et traverse la route en le
poussant au pas de course.

02:24 - 02:40
Un fondu enchaîné fait la transition avec les toits de Sudarshan. Sous-titre
de la vidéo : « Nous utilisons GNU-Linux - travaux en cours ». Au milieu de
l'écran, deux ballons de baudruche verts s'élèvent vers le ciel. On voit une
terrasse où une femme étend quelques vêtements par-dessus un muret d'où pend
également un tapis. Alors que la caméra continue à suivre les ballons, elle
montre une autre terrasse avec de la lessive qui sèche. Les ballons
continuent à s'élever jusqu'à ce qu'ils laissent derrière eux le quartier de
Sudarshan et s'approchent des grands immeubles voisins. Le sous-titre de la
vidéo devient : « film réalisé par Abhigyan singh - abhigyan.singh at
gmail.com - 358 40 855 1354. »

02:41 - 03:00
Générique :

Vidéo originale d'Abhigyan Singh - abhigyan.singh at gmail.com -
358 40 855 1354 - éditée et adaptée par la « GNU Education Team » [équipe
Éducation de GNU] - www.gnu.org/education/edu-team.html.

Accompagnement musical : un arrangement de la « Chanson du logiciel libre »,
improvisé au piano par Markus Haist.

Cette vidéo est diffusée sous la licence Creative Commons paternité, partage
à l'identique 3.0, non transposée (CC BY-SA 3.0) -
http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr.

Pour en apprendre plus sur GNU/Linux, visitez www.gnu.org.





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