Accéder au contenu.
Menu Sympa

accessibilite - [Fwd: Re: [Accessibilite] NVDA_points forts vs points faibles]

Objet : Liste de diffusion du groupe de travail Accessibilité (liste à inscription publique)

Archives de la liste

[Fwd: Re: [Accessibilite] NVDA_points forts vs points faibles]


Chronologique Discussions 
  • From: Jean <jeang3 AT wanadoo.fr>
  • To: accessibilite AT april.org
  • Subject: [Fwd: Re: [Accessibilite] NVDA_points forts vs points faibles]
  • Date: Wed, 10 Mar 2010 14:42:11 +0100

AVH - Gerard GAULTIER a écrit :
Pouvez vous m'aider pour établir un argumentaire points forts  vs points faibles de NVDA pour les déficients visuels
 
exemple:
 
Points forts :
Son prix
Détaillons : gratuité totale, mises à jour comprises, puisque l'intention est probablement une comparaison avec JAWS
Version portable ( NVDA key)
utilisation possible de Open office Calc
compatible d'Open office , jusqu'ou ?
Jusqu'où ? C'est plus le problème d'OpenOffice que de NVDA. OpenOffice reste peu accessible dans sa version Windows, et c'est vraiment dommage, mais ceci est vrai quel que soit le lecteur d'écran utilisé. JAWS ne fait pas mieux. Heureusement que Sylvain GRILLE nous a démontré les possibilités d'utiliser OpenOffice avec NVDA.
....
Autres points forts :
1. Installation : pas de code ni de clé d'activation à gérer. Faible espace disque requis. Désinstallation aussi facile, car NVDA s'installe uniquement dans le dossier "NVDA" qu'il crée dans l'espace prévu par Windows pour les programmes sur le disque C, et il n'y a aucune présence de NVDA dans le registre de Windows ni ailleurs.
2. Pas de fenêtre présente durant le fonctionnement de NVDA. Au besoin, il suffit de la réactiver par "Insert" + "n" et on retrouve les menus de configuration.
3. Interface graphique et menus (justement) : nettement plus simples et plus intuitifs que le grand concurrent JAWS.
4. En cas de panne : il suffit de désinstaller puis réinstaller ; en général, cela règle pas mal de problèmes. Ce n'est pas le cas avec JAWS, vu son imbrication dans une quantité de périphériques et les nécessités de réintroduire les codes et les clés..
5. Pas d'intercepteur vidéo : certains voient ça comme une lacune alors qu'il s'agit d'un autre mode de fonctionnement. Je préfère être positif et dire plutôt "pas besoin d'un intercepteur vidéo" et considérer ça comme un point fort (encore une fois, plus de légèreté et moins de risque de panne)
6. Reconnaissance des plages braille en intégrant le logiciel libre (GPL) BRLTTY (ou LibLouis, que je n'ai pas testé)
7. Excellente relation avec le logiciel ZoomText. Je viens justement de constater, dans une formation, que le retour vocal de NVDA pouvait s'avérer plus complet que celui de ZoomText lui-même. Donc, il faudrait étudier plus attentivement les possibilités d'utiliser uniquement la version de ZoomText "niveau 1" (uniquement en mode loupe et amélioration de l'affichage) en combiné avec NVDA (avantage : moins de raccourcis claviers spécifiques et plus de parole sur les mouvements de souris).
8. Très important aussi : réactivité de la "communauté" (via les listes ALLOS et NVDA) pour l'assistance aux utilisateurs. Il existe un petit noyau francophone très efficace et à l'écoute des remontées des utilisateurs (citons en particulier Michel Such, qui abat un boulot remarquable soit en répondant aux questions, soit en réparant lui-même, soit en relayant la demande auprès de la principale communauté anglophone)
9. Et surtout : disponibilité du code source, ce qui explique son avancée rapide (NVDA n'est en France que depuis janvier 2007, à un mois près). Du fait de la disponibilité du code source, NVDA est en même temps un outil pédagogique intéressant pour les étudiants qui souhaiteraient travailler sur un projet informatique. Ceci n'a pas encore suffisamment été exploité, à mon avis.
10. (petit oubli) NVDA accepte les synthèses de type SAPI4 ou SAPI5, compatible donc avec les synthèses les plus courantes d'ACAPELLA ou SCANSOFT. Sa propre synthèse est eSpeak, au code source disponible (licence GPL comme NVDA).

 
 
Points faibles:
Sa faible notoriété
Hum, beaucoup à dire sur ce sujet. Une notoriété, ça se construit, encore faut-il essayer avant de juger. Si vous voulez, Monsieur Gautier, je préférerais développer hors liste mon impression à ce sujet, sinon cela deviendrait vite un troll.
manque d'infos auditives sur le copié/collé
Ah, je n'avais pas remarqué ? Je viens d'essayer, et ça me paraît gérable. N'hésitez pas à remonter le problème avec plus de détails.
pas d'intercepteur vidéo ?? est ce indispensable ??
Il semble que non, voir mes commentaires dans les points forts.
...
Autres points faibles. Les vrais points faibles, à mon avis, les voici :
1. Trop peu d'expérience en milieu entreprise. Donc, pas encore d'adaptation à des logiciels internes, sur lesquels JAWS a l'avantage de plusieurs années d'expérience, et la possibilité de créer des scripts ; quelques bibliothèques de scripts existent pour JAWS sur le Net, soit gratuits, développés par des communautés, soit payants. C'est  le point fort de ce logiciel, cette possibilité de laisser développer des scripts hors de la maison de Freedom Scientific. Cela ressemble un peu au principe du logiciel libre, sauf que le code source de l'outil de base, lui, est fermé. Quant à NVDA, ce point faible n'est qu'un retard qui pourrait s'arranger avec le temps, à condition que les efforts nécessaires soient fournis par les personnes intéressées (l'AGEFIPH, notamment, à qui j'avais déjà proposé de créer un service informatique de développement et de maintenance d'outils comme NVDA - ou Orca - en milieu professionnel. Proposition restée aux oubliettes).
2. Sur les manipulations, Sylvain GRILLE a fait un excellent travail où il est possible de comparer les différences de comportement de NVDA et de JAWS sur la bureautique. Je vous laisse le soin d'en dégager les avantages et inconvénients de chacun. Je crois pouvoir déjà en conclure que les différences ne sont pas déterminantes.
3. Trop de frilosité de la part des associations à utiliser un logiciel qui ne comporte pas de service après-vente classique. Pourtant, ces mêmes clubs et associations utilisent fréquemment entre eux des circuits d'assistance en ligne. Il suffit de lire les statistiques de fréquentation des principales listes d'aides pour aveugles et malvoyants ( du côté "conservateur" : avh et stagiaires-avh, Winaide, Jfwfr ; du côté "libre" : ALLOS, NVDA, CBLX) pour constater que les listes sont aussi actives et réactives d'un côté que de l'autre. Donc, il reste encore un long travail de sensibilisation à réaliser.
4. La synthèse utilisée, eSpeak. Rares sont ceux qui l'acceptent. Elle est pourtant la seule qui soit libre, elle est audible, et on n'attend que des bonnes volontés pour contribuer à son amélioration.

Je compte sur Samuel pour nuancer mes points forts et mes points faibles :-) .
 
Cet argumentaire devrait pouvoir être remonté auprès de NVDA pour accentuer leur effort de développement  envers les déficients visuels peu fortunés.
La communauté NVDA est déjà au courant de ces "pour et contre", mais si l'AVH participe aux retours d'expérience, cela ne peut qu'être profitable à toute la communauté.
Jean Gilissen

 
Merci de nous aider
Merci de nous aider à vous aider !
 
Association Valentin Haüy       Gérard GAULTIER
5 rue Duroc                            Coordinateur des clubs de l'informatique adaptée et des nouvelles technologies de l'AVH
75343 PARIS CEDEX 07         Tél: 01 44 49 27 27 poste 2543
http://www.avh.asso.fr            Mobile : 06 80 81 98 30
avh AT avh.asso.fr                     Fax: 01 44 49 27 10
                                            Mél : g.gaultier AT avh.asso.fr
Mardi et jeudi essentiellement
 
 Afin de préserver l’environnement, merci de n’imprimer ce courriel qu’en cas de nécessité
 
 



Archives gérées par MHonArc 2.6.16.

Haut de le page