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educ - Re: [EDUC] EDUC-HORUS : plus de 100 000 utilisateurs de vie scolaire en ligne

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] EDUC-HORUS : plus de 100 000 utilisateurs de vie scolaire en ligne


Chronologique Discussions 
  • From: "Philippe-Charles Nestel (Charlie)" <cnestel AT free.fr>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] EDUC-HORUS : plus de 100 000 utilisateurs de vie scolaire en ligne
  • Date: Mon, 22 Jun 2009 18:47:01 +0200
  • Organization: april AT april.org

Lionel Allorge a écrit :
Bonjour,

Pour info, ce logiciel educatif présenté comme "a base de logiciels libres" :

EDUC-HORUS : plus de 100 000 utilisateurs de vie scolaire en ligne
http://www.ludovia.com/news/news_317_educ-horus-plus-de-100-000-utilisateurs-de-vie-sco.html

Bonne continuation.

Salut,

Certains points de l'article méritent une réflexion.

Les auteurs de l'article laissent entendre qu'ils ont été les premiers du marché à proposer l'appel depuis les salles de classe. A la même époque existait par exemple PUCE, pour ne parler que de ce que je connais, développé sous plone par l'entreprise Marseillaise atReal qui était intervenue au lycée Pasquet d'Arles, inauguré par Michel Vauzelle en août 2004.
http://www.framasoft.net/www.framasoft.net/article2763.html

Pour autant, pour que les conditions d'une gestion électronique du contrôle des absences soit efficiente, il importe que toutes les salles de classes soient en réseau filaire et/ou wifi. L'expérience prouve que le corps enseignant résistait au déploiement d'un tel dispositif : temps de démarrage du chargement du système, de l'ouverture d'une session, de l'accès au logiciel de gestion, de la navigation dans les différentes options pour arriver à la bonne liste, parfois en tournant le dos aux élèves, alors qu'avec un simple cahier d'appel la tâche administrative apparaissait moins chronophage.
De nombreuses solutions propriétaires, notamment de gestion de notes et d'éditions de bulletins, intégraient déjà ces fonctionnalités qui ont réellement commencé à se déployer dans mon collège et dans ceux de mon département qu'à partir du moment où le Conseil Général proposa le prêt d'un ordinateur portable par enseignant, allégeant les contraintes liées aux ordinateurs de bureau des réseaux filaires tout en inondant chaque établissement par des ondes wifi.
Et sur le plan érgonomique, on peut considérer que ce n'est qu'avec l'arrivée des notebooks nomades et moins encombrants que l'appel numérique peut se généraliser.

Autre point de réflexion. Même si l'on accepte l'hypothèse d'une centaine de milliers d'utilisateurs potentiels, cela ne représente environs au maximum 150 établissements. Compte tenu du nbre de collèges, lycées en France, le pourcentage d'utilisateurs potentiels n'est pas terrible.

De plus, le modèle économique proposé n'est pas communautaire mais mono-éditeur, ce qui tout en protégeant le marché constitue un frein à son développement. Le libre n'intervient donc qu'en tant que réduction des coûts à minima.
De toutes les manières, pour l'utilisateur final, libre ou proprio, cela ne change rien à son rapport technologique et culturel à l'informatique.

Dernier point, les ENT, puisque l'article les évoque. en ce qui me concerne je n'ai jamais été fana. Ils s'apparentent pour moi davantage à du cloud computing que Stallman qualifie de piège propriétaire.

Voilà en gros ce que m'inspire cet article.

Pour autant, en matière d'informatique de gestion administrative, je préfère soutenir l'open source bien sûr que les solutions propriétaires, mais le libre dans l'éducation c'est autre chose.

Librement,
Charlie





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Membre de l'April - « promouvoir et défendre le logiciel libre » -
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