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educ - Re: [EDUC] Re: [EDUC] Sensibilisation aux logiciels libres dans les écoles belges.

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

Archives de la liste

Re: [EDUC] Re: [EDUC] Sensibilisation aux logiciels libres dans les écoles belges.


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: Rémi Boulle <remi.boulle AT gmail.com>
  • Cc: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: [EDUC] Sensibilisation aux logiciels libres dans les écoles belges.
  • Date: Fri, 20 May 2011 19:17:23 +0200 (CEST)


----- "Rémi Boulle" <remi.boulle AT gmail.com> a écrit :

> http://wiki.april.org/w/Cours_logiciels_libres qui contient :
>
> Un module dédié aux LL pour l'université :
> http://wiki.april.org/w/Module_LL_superieur
> Un module dédié aux LL pour un public de promotion sociale (Belgique)
> :
> http://wiki.april.org/w/Module_LL_promotion_sociale
>
> Merci pour vos contributions. ne pas hésitez à compléter les
> différentes
> unités.

Merci Rémi,

Mais comme à mon habitude, je me suis permis de modifier/rajouter
des items pour éviter toute généralisation hâtive (se référer
entre autre à Karl Popper et la critique du raisonnement
par induction, notamment dans Conjectures et Refutations,
dont l"auteur de "La Cathédrale et le Bazar", s'inspire
volontairement ou involontairement fortement.

Par exemple, en rajoutant à "qu'est-ce que l'économie" :
"différentes acceptions".
Puis plus bas "Critique de l'économie politique", ici je
me réfère directement à l'approche marxienne (Cf. le livre
de Marx : Pour une critique de l'économie politique).
Puis plus bas encore, un autre item : "Société du spectacle
et Critique de l'économie politique du signe" en référence
aux approches situationnistes et de la pensée française
des années cinquante/soixante, par exemple de Baudrillard,
et de bien d'autres qui trouvent un écho contemporain
dans l'approche d'un Bernard Stiegler par exemple qui
développe une approche des logiciels libres à prendre
en considération.

Pour ce qui concerne Baudrillard son ouvrage "Pour une
critique de l'économie politique du signe" propose entre
autre une relecture de l'approche ethnologique de Mauss
dans ses Essais sur le don et le contre-don de sociétés
qualifiées d'archaiques : "il montre que le don n'est pas un
acte gratuit, mais qu'il obéit plutôt à une logique propre, et
comporte une obligation de réciprocité."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Essai_sur_le_don

... qu'Antoine Moreau, fondateur de la Licence Art Libre,
pourrait qualifier de proto-copyleft (concept dont il
est l'auteur et développe dans la thèse qu'il vient de
soutenir « Le copyleft appliqué à la création hors logiciel »).

Cela donne la modification suivante :

1. Texte originel
==Théorie==
* Qu'est-ce que l'économie ?
* Qu'est-ce qu'un modèle économique ?
* Quels sont les modèles économiques (liés à l'informatique) existants ?
* Quels sont les modèles économiques du libre ?


2. Texte hacké
==Théorie==
* Qu'est-ce que l'économie ? Différentes acceptions.
* Critique de l'économie politique
* Société du spectacle et critique de l'économie politique du signe
* Qu'est-ce qu'un modèle économique ? Différentes acceptions du terme
* Biens matériels (marchandises) et objets numériques obéissent-ils aux mêmes
règles ?
* Quels modèles économiques (liés à l'informatique) peut-on recenser?
* GNU Manifesto : les programmeurs doivent bien gagner leur pain
* Quels modèles économiques pour le libre ?

Exemple d'autre modification

Théorie

* Définition du terme
* Les 4 libertés
* Histoire
* Évolution en nos jours

Items modifies :
Théorie

* Définition du terme
* Les 4 libertés
* Le copyleft
* Histoire du partage des logiciels et des savoirs informatiques avant le
projet GNU
* Irruption du logiciel privateur
* Le mouvement pour le logiciel libre
* Évolution en nos jours
* Open source versus Logiciel libre

Discussion : Cours 4
----------------------
cours 4: Licences et aspects juridiques des logiciels libres
[modifier] Théorie

* Pourquoi la notion de propriété intellectuelle ne veut-elle rien dire
et est un piège sémantique ?
* Différence entre copyright et droit d'auteur.
* La notion de copyleft
* Quel est le rôle d'une licence ?
* Quelles sont les licences utilisés dans le libre ?

---
Jusqu'à présent, je n'avais rien retranché et m'étais contenté
de rajouter.

Je pense que l'item "Différence entre copyright et droit d'auteur"
est peut être de trop, pour deux raisons :

a) Je ne connais pas le statut du droit d'auteur en Belgique
et les problèmes juridiques afférents,

b) L'opposition entre droit d'auteur et copyright pour
les logiciels se pose avec moins d'acuité que pour les autres
oeuvres de l'esprit en ce que le droit moral, en France, pour
les logiciels est amoindri et se rapproche du copyright.
Restent bien sûr posées les questions du statut, en France,
des licences qui relèvent du contrat, et d'autres questions
annexes relatives par exemple au domaine public qui interdisent,
en France, à un auteur de mettre une oeuvre dans le domaine
public, contrairement aux Etats Unis. Par exemple, Apache était
dans le domaine public.

Alors je ne sais pas.

J'arrête là pour le moment.

Pour autant, certaines questions de droit doivent être
incorporées.

Par exemple, ce que les juristes nomment "Sources du droit".
"Dans les pays de droit écrit, les principales sources du droit
sont des textes tels que les traités internationaux, les constitutions,
les lois, les règlements".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Source_du_droit

Ce qui implique une hiérarchie : les traités internationaux
et Conférences diplomatiques (par exemple celle de l'OMPI de
1996 à l'origine de la Directive Européenne EUCD, puis de la loi
DADVSI, pondérée par Hadopi) primant sur les droits nationaux.

La compréhension de cette hiérarchie juridique permet d'éclairer
certains "modèles" économiques contemporains de l'économie
de rente globalisée qui échappe à l'analyse des économistes
uniquement centrés sur les seul aspect de la dette, du FMI,
et des marchés financiers.

Par exemple hier j'ai assisté à une excellente conférence
d'Eric Toussaint que nos amis Belges connaissent sûrement
puisqu'il est Belge, organisée par Attac, à Aix-en-Provence.

Malheureusement, après une longue conférence éclairante et
documentée de plus d'une heure et demie, il termina par une
conclusion hâtive de moins de cinq minutes, par une prise de
position idéologique du NPA sans lien réel avec son exposé
précédent.

De plus, il ne semblait pas être en mesure de lier,
de mettre en corrélation les modèles économiques d'entreprises comme
Google, Microsoft, etc, avec les mécanismes financiers
qu'il décrivait si bien pour la simple raison qu'il
ne s'était pas posé la question de la distinction qui
est l'un des paradigmes sous-jacents aux logiciels libres :
distinction entre "biens matériels" et "objets numériques"
dont la copie représente un coût marginal, ne relevant donc
pas de la rareté.

De ce fait, dans ses solutions "radicales" et "révolutionnaires"
de "socialisation des banques", etc, que n'importe quel
militant trotskiste aurait pu tenir depuis le début du
XXème siècle quels que soient les contextes historiques,
il était incapable de prendre en considération que
le montant des profits encaissés par des firmes US qui sont stockés
dans des paradis fiscaux s'élève à 2000 milliards de dollars.
Soit un an et demi de déficit budgétaire US. Principalement
les entreprises de rente sur la prétendue propriété
intellectuelle.

Voir à ce propos l'excellent post de Benoit Sibaud publié
sur la liste april AT april.org, le 23 novembre 2010 :

"Tiré du Canard enchaîné, mercredi 27 octobre 2010

Google paie 2,4% d'impôt sur les bénéfices dans la zone AMEA (contre
34,4% d'impôt sur les sociétés en France).

« près de 1 milliard de dollars par an est dû à la technique dite "de
l'optimisation fiscale" (...)
Google Incorporated, la firme de New Mountain, aux USA, a accordé
toutes ses licences (Europe, Moyen-Orient et Afrique) à une société
domiciliée aux Bermeds, Google Ireland Holdings. C'est elle qui encaisse
les bénéfices réalisés dans ces trois zones, non sans avoir réalisé un
détour par l'Irlande et par la Hollande. Cette acrobatie fiscale a été
baptisée par les spécialistes « le sandwhich hollandais et le double
irlandais ». (...) Pour échapper au Trésor américain qui frappe
d'une taxe de 35% les bénéfices des entreprises rapatriés de
l'étranger, la multinationale les laisse dormir aux Bahamas. »

Microsoft, IBM, Apple ou Facebook font de même bien sûr.

« D'après les calculs de Bloomberg, le montant des profits encaissés par
des firmes US qui sont stockés dans des paradis fiscaux s'élève à 2000
milliards de dollars. Soit un an et demi de déficit budgétaire US ! »

Amicalement,
Charlie

l'évasion
fiscale de Google














  • Re: [EDUC] Re: [EDUC] Sensibilisation aux logiciels libres dans les écoles belges., cnestel, 20/05/2011

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