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educ - Re : Re: Re : Re: [EDUC]Les je unes parlementaires étudiantes et les logiciels libre !

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re : Re: Re : Re: [EDUC]Les je unes parlementaires étudiantes et les logiciels libre !


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: "Vincent-Xavier JUMEL (April)" <vxjumel AT april.org>
  • Cc: educ AT april.org
  • Subject: Re : Re: Re : Re: [EDUC]Les je unes parlementaires étudiantes et les logiciels libre !
  • Date: Sat, 15 Jun 2013 10:45:50 +0200 (CEST)


----- Vincent-Xavier JUMEL (April) <vxjumel AT april.org> a écrit :
> Le 2013-06-14 16:16, cnestel AT free.fr a écrit :
> > J'aimerais bien connaître les étapes intermédiaires du raisonnement
> > qui conduisent à passer de l'optimisation fiscale des firmes
> > transnationales
> > du logiciel privateur à gratuité du logiciel libre.
> >
> Une remarque de Luc qui signale qu'on pourrait très bien imaginer une
> entreprise faisant du logiciel libre et pratiquant l'optimisation
> fiscale.
>
> Dire que le libre, c'est mieux parce que ça va empêcher l'optimisation
> fiscale est au mieux une affirmation en l'air.
>
> Le point, et je pense que nous sommes nombreux à être d'accord, est
> d'exiger du logiciel libre, pour ce qu'il est : libre. Et pas pour
> d'autres choses que cette raison.

Bonjour Vincent-Xavier,

Ne serais-tu pas en train de confondre "libre" et "open source" ?

Pour simplifier au grand maximum et ne pas faire long, mais je peux
développer, l'optimisation fiscale consiste pour les grandes firmes
transnationales des logiciels privateurs à, par exemple, facturer
des licences dans un pays, par exemple, l'Irlande (qui n'est
pas stricto sensu un "paradis fiscal", ce n'est pas tout à fait
la même chose) et avoir une filiale en France qui ne vend pas
directement de licences.

Ce modèle économique est incompatible avec les différents modèles
économiques des logiciels libres qui ne sont pas basés sur de
la vente de licences mais de prestations ; ce qui effectivement
induit deux modèles économiques antinomiques : une économie
purement financière de rente versus une économie fondée sur
du travail socialement vivant.

Les nouveaux modèles économiques financiers, avec l'extension
de l'informatique mobile liée à cette escroquerie sémantique
que l'on appelle cloud computing (entre autre le Saas, le logiciel
comme service -l'un des modèles de l'Open source - où l'on ne vend
pas de licences mais "loue" des services), sans oublier les monopoles
mondiaux de diffusion de produits culturels, l'asymétrie de
la bande passante qui a obligé à redéfinir la neutralité du
net (notamment lors du conflit Youtube/Free) et bien sûr
les gigantesques batailles sur les brevets (logiciels et
non logiciels)... ne sont plus seulement basés sur de
la vente de licences. De ce fait, ils peuvent très bien
s'intégrer avec des modèles de développement "open source"
qui sont connexes au libre mais ne sont pas libres.

Par exemple la société Microsoft réalise désormais
l'essentiel de ses bénéfices non p



Ainsi



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