Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
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- From: Marie-Odile Morandi <mbottoli AT voyager.archi.it>
- To: Francois Aubriot <francois AT aubriot.com>
- Cc: educ AT april.org
- Subject: Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !
- Date: Wed, 29 Jan 2014 12:13:01 +0100
Voila ce dont il s'agit
Public : Vous parliez d'installer des logiciels libres dans le domaine de l'éducation. J'aimerais vous demander comment on peut faire pour faire en sorte que notre lieu d'éducation, comme un lycée ou une école, soit favorable au logiciel libre ? RMS : C'est une question de politique. Il faut organiser les gens. Il faut créer un mouvement politique. Ce n'est pas facile et je ne sais pas le faire en France. Je ne suis pas français, je suis étranger. Public : Mais moi, en tant qu'élève, comment je peux faire au niveau local, juste au niveau de mon établissement ? RMS : D'abord présenter la question aux autres,
pour les rendre conscients de la question et de l'injustice du
logiciel privateur. Puis il faut aussi refuser personnellement
d'utiliser les programmes privateurs, au moins jusqu'à un
certain
point, visibles par les autres, pour donner l'exemple de
refuser,
peut-être au prix de quelques sacrifices personnels, parce que
être
prêt à faire un sacrifice démontre que tu valorises la liberté.
Il y en a beaucoup qui disent « Ah oui je voudrais bien migrer
vers
le logiciel libre quand il y aura quelque chose de libre aussi
commode, tout aussi commode que ce programme privateur que
j'utilise.
Quand ce sera complètement facile, je le ferai. » Ce qu'ils
disent,
c'est qu'ils ne valorisent pas la liberté. Pour eux, la valeur
de
la liberté est plus ou moins zéro. Parfois la liberté exige un
sacrifice, mais en faisant le sacrifice, tu peux démonter aux
autres
que pour toi c'est une question sérieuse. Il faut aussi demander
des
changements. Les changements peuvent procéder par étapes. La
première étape peut être d'avoir l'autorisation d'utiliser au
moins un ordinateur avec un système libre dans l'école et le
connecter au réseau de l'école de quelque manière. Moi si une
classe exigeait que j'utilise un programme privateur, je dirais
non.
Je dirais même si je ne passe pas cette année, je ne vais pas
dans
cette classe. Je ne peux pas le faire comme ça. Mais prière de
m'offrir l'opportunité, prière de m'autoriser à faire des études
dans cette classe avec du logiciel libre et le travail
supplémentaire
sera pour moi. J’accepte de faire plus de travail pour le faire
éthiquement, selon ma conscience. Et dans la conférence RMS sur
l'éducation
Les écoles surtout et toutes les activités éducatives doivent enseigner uniquement du logiciel libre, parce qu'enseigner l'utilisation d'un programme privateur est l'implantation de la dépendance vers une entité, ce qui est un problème social qui ne doit pas exister, qui doit être éliminé. L'école ne doit pas promouvoir un problème social, la dépendance envers quelqu’un. L'école doit enseigner l'utilisation du logiciel libre pour former des utilisateurs habitués au logiciel libre et prêts à participer à une société libre, une société numérique libre dans ce cas. Il y a aussi le but de la formation de bons programmeurs. Quelques-uns possèdent un talent spécial dans la programmation. Ils sont des programmeurs nés. Mais pour devenir de bons programmeurs ils doivent apprendre à bien écrire le code, et à l'âge de dix à treize ans d'habitude, ils se trouvent fascinés par l'informatique, fascinés par la programmation. S'ils utilisent un programme, ils veulent savoir comment est-ce qu'il fait ça ? Mais quand ils veulent savoir, si le programme est privateur, ils ne peuvent rien savoir. Tout est secret. Le professeur doit leur dire « Nous ne pouvons rien apprendre sur ce programme. » Tout programme incorpore des connaissances. Dans le cas du privateur, ce sont des connaissances niées aux étudiants, c'est-à-dire l'ennemi de l'esprit de l'éducation. L'école ne doit jamais tolérer la présence de programmes privateurs, sauf comme objets de l'ingénierie inverse. Mais si le programme est libre et l'élève veut comprendre comment il fonctionne, le professeur peut le lui expliquer, puis lui offrir sa copie du copie du code source de ce programme en lui disant « Lis-le et tu pourras tout comprendre ». Cette jeune personne le lira parce qu'elle est fascinée et soutenue par le fort désir de tout comprendre. Et puis le professeur peut lui dire : « Si tu quelque point que tu ne comprends pas seul, montre-le moi et nous pourrons le comprendre ensemble ». Voici l'opportunité d’apprendre que ce code n'est pas clair. Si même les programmeurs nés ne peuvent pas le comprendre, évidemment c'est du code très mauvais. Il ne faut pas l'écrire comme ça. Mais pour en faire des bons programmeurs, ils doivent apprendre que ce code n'est pas clair. Pour apprendre à bien écrire du code il faut lire beaucoup de code et écrire beaucoup de code. Seul le logiciel offre l'opportunité de lire beaucoup de code des grands programmes qui sont utilisés. Puis il faut écrire du code du code pour des grands programmes. Mais dans ce travail il faut commencer petit, c'est-à-dire écrire des petits changements dans des grands programmes. Seul le logiciel libre offre cette opportunité. N'importe quelle école peut offrir l'opportunité de maîtriser le talent de la programmation, mais seulement en étant une école du logiciel libre. Mais il y a une raison plus profonde pour l'éducation à la citoyenneté, l'éducation morale. L'école doit enseigner l'esprit de bonne volonté, c’est-à-dire l'habitude d'aider les autres. Chaque classe doit avoir la règle suivante : si un élève apporte un programme dans la classe, il ne peut pas le garder pour lui. Il doit le partager avec les autres, y compris son code source, pour le cas où quelqu'un veut apprendre, parce cette classe est un lieu pour partager les connaissances. Donc il n'est pas autorisé d'apporter un programme privateur à cette classe sauf pour la pratique de l'ingénierie inverse. Mais l'école doit donner le bon exemple en suivant sa propre règle, c’est-à-dire l'école doit apporter uniquement du logiciel libre à la classe pour partager des copies avec tous dans la classe, y compris le code source, sauf dans la pratique de l'ingénierie inverse qui est très importante. Toutes les universités doivent enseigner les techniques de l'ingénierie inverse. C'est très important pour notre progrès.
Amicalement
Le 28/01/2014 22.00, Francois Aubriot a écrit :Marie-Odile Morandi lo, |
- [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Cedric Frayssinet, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, William Gambazza, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Marie-Odile Morandi, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Cedric Frayssinet, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Francois Aubriot, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Cedric Frayssinet, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Marie-Odile Morandi, 29/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Francois Aubriot, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Cedric Frayssinet, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Marie-Odile Morandi, 28/01/2014
- <Suite(s) possible(s)>
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, Pierre GUILHEM, 28/01/2014
- Re: [EDUC] MS et ses partenaires à l'attaque !, William Gambazza, 28/01/2014
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