Re: [EDUC] Encore une utilisation officielle de gmail

[Stéphane Moulinet <smoulinet AT april.org>]

Le vendredi 21 octobre 2016 à 11:05 +0200, Stéphane Moulinet a écrit :

> 
> Je remercie tous les contributeurs, cela a grandement amélioré la
> qualité et la pertinence de la réponse...


L'accusé de réception que je viens de recevoir est en provenance de la
boite gmail, bien que j'ai posté à l'adresse académique. Sans surprise,
la boîte gmail est utilisé pour gérer la messagerie académique ;:(

D'ailleurs, pour les archives de la liste, je vous copie / colle, la
synthèse que j'ai envoyé..

---------->------------------------>-----------------------

Je souhaiterais que nous abordions lors du prochain conseil
d’administration la question des moyens numériques que nous utilisons
dans la cité scolaire. En ce qui concerne l’envoi de la convocation au
conseil d’administration, nous pouvons remarquer deux axes
d’amélioration possible (il ne s’agit pas ici de placer une attaque
contre un personnel de la cité scolaire, mais de sensibiliser à de
meilleurs usages) :

l’utilisation d’une adresse gmail.com

l’utilisation du format Microsoft® Word (avec le suffixe .doc)


Concernant le premier point, j'attire votre attention sur le fait que le
lycée, comme vous le précisez d’ailleurs dans la convocation, dispose
d’une adresse académique qui permet d’authentifier dans une certaine
mesure que l’émetteur du message est bien officiel. De plus, les pièces
jointes contiennent des patronymes, des informations soumises à une
certaine confidentialité. L'utilisation d'une adresse mail de ce type de
fournisseur implique que le message envoyé passe par des serveurs situés
hors de France et nous perdons alors tout contrôle sur les fichiers et
les données qu'il contient. C’est d’ailleurs pour cette raison que les
personnels de l’éducation disposent tous d’une adresse académique.

En ce qui concerne le deuxième point, le problème se situe dans le
format de document utilisé pour la diffusion. En effet, celui utilisé
n'est pas interopérable. Cela signifie qu'il impose aux destinataires de
disposer d'un logiciel spécifique, en l’occurrence Word de Microsoft®,
pour être lu correctement alors que chaque destinataire peut avoir fait
le choix d'autres suites bureautiques. De plus, ce format de document
est destiné à des documents éditables. Or les convocations concernées
n'ont pas vocation à être éditées. L'article 16 de la loi n°2016-1321 du
7 octobre 2016 pour une République numérique (1), promulguée et publiée
au Journal Officiel, encourage « l'utilisation des logiciels libres et
des formats ouverts » car ces formats sont interopérables. Le
Référentiel Général d'Interopérabilité (2) précise également, en page
42, que le format recommandé pour des documents non éditables est le
format PDF 1.7. Celui-ci peut être produit de différentes manières selon
la suite bureautique utilisée, une fois la rédaction dudit document
terminée et avant son envoi. Certaines suites bureautiques disposent
même d'un simple bouton permettant l'export en un clic du document en
PDF.

Ce même Référentiel Général d'Interopérabilité précise que le format de
document recommandé pour la diffusion de documents éditables est le
format générique ODF (avec le suffixe .odt pour le texte, .ods pour les
tableaux...).



Ces suggestions ont pour seul but de proposer de meilleures pratiques
dans l'échange de données numériques, faciles à mettre en œuvre et ayant
par ailleurs fait l'objet d'une validation par les institutions
compétentes.

D’une manière plus générale, il serait intéressant d’étudier, pendant ce
conseil d’administration, d’autres axes d’amélioration possible face aux
encouragements de la loi...


(1)
https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000033202746&dateTexte=&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000033202743
(2)
http://references.modernisation.gouv.fr/sites/default/files/Referentiel_General_Interoperabilite_V2.pdf