Il faut rester optimiste : les usages de LL se multiplient en milieu associatif
L'usage se déploie "naturellement", grâce aux efforts des communautés de développeurs à rendre les logiciels conviviaux. Par exemple, de nombreuses structures utilisent le navigateur Firefox ou la suite bureautique LibreOffice sans pour autant que chacun sache qu'il s'agit de logiciels libres.
Récemment, sur le forum des associations et Fondations du 27 octobre, le groupe de travail a constaté une évolution dans les questions des personnes venues se renseigner. D'une manière générale, en quelques années, on est passé de la question « qu'est-ce qu'un logiciel libre ? » à « Est-ce qu'il y a un logiciel libre pour faire ceci ou cela ? ». Même s'il faut être prudent sur la connaissance effective de ces personnes sur ce que sont précisément les logiciels libres, cette évolution montre que les logiciels libres rentrent peu à peu dans les mœurs.
Une autre convergence renforce encore l'intérêt et la pertinence des logiciels Libres : celle avec l'ESS. Voir sur ce point le document rédigé par Aurore Rousseaux ou le cahier d'espérance produit à l'occasion des états généraux 2011 de l'ESS.
Enfin, les têtes de réseau, et en particulier le CNAJEP, perçoivent l'enjeu et intègrent, dans leurs perspectives, cette dimension. On citera, à titre d'exemple, le document de positionnement du CNAJEP rédigé en octobre 2010, dans lequel la logique libre est mise en avant et encouragée.