Education populaire et numérique : entre illusion et réalité
Cours

Quelques arguments non exhaustifs sur les raisons qui peuvent expliquer une adoption lente :

Les programmes informatiques libres ont longtemps été considérés comme des outils crées par des informaticiens, pour des informaticiens. L'image perdure alors que l'accessibilité a été grandement améliorée.

On l'a évoqué précédemment, le fait de considérer cette question comme simplement technique relègue, dans le meilleur des cas, cet enjeu dans les questions diverses des conseils d'administration de nos associations.

La résistance aux changements est grande, en particulier pour des générations qui ont subi une première vague d'informatisation et à qui on demande une nouvelle fois de changer leurs habitudes... mais la notion d'effort n'est-il pas une valeur profonde de l'Education Populaire ?

Nous évoluons dans un système économique qui permet à un monopole de durer car les lois restent très lentes à se mettre en œuvre malgré les décisions (vente liée/forcée : voir le site Non aux Racketiciels ! ).

Il n'y a que peu de conscience du fait que l'utilisation de l'informatique libre pour le fonctionnement de l'association est aussi un chantier en parallèle de celui du travail pédagogique et de réflexion sur l'objet TIC. « On est parfois dans la même situation du prétendu écologiste qui clamerait haut et fort la nécessité de faire des économies d'énergie et qui roulerait dans une grosse voiture très gourmande en essence ! »

Il faut rester optimiste : les usages de LL se multiplient en milieu associatif (page suivante)...et quelles peuvent être les pistes à défricher ou à poursuivre ? (page Précédente)
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