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trad-gnu - Stop au massacre des forêts primaires ! PENSEZ A VOS ENF ANTS ET A VOS PETITS ENFANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Objet : Liste de travail pour la traduction de la philosophie GNU (liste à inscription publique)

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Stop au massacre des forêts primaires ! PENSEZ A VOS ENF ANTS ET A VOS PETITS ENFANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!


Chronologique Discussions 
  • From: "desmons" <desmons.david AT wanadoo.fr>
  • To: <desmons.david AT wanadoo.fr>
  • Subject: Stop au massacre des forêts primaires ! PENSEZ A VOS ENF ANTS ET A VOS PETITS ENFANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!
  • Date: Tue, 20 May 2008 02:43:06 +0200
  • Importance: Normal

Stop au massacre des forêts primaires ! Dossier complet avec les liens.

PENSEZ A VOS ENFANTS ET A VOS PETITS ENFANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!


La déforestation. Ne pas oublier les liens ! Tout est important à lire.
Message à transmettre à 10 personnes autour de vous.

Vers la fin de son dernier mandat, dans ses discours, un certain M Chirac n’
hésitait pas à multiplier les mises en gardes à propos de l’écologie et de l
’état de la planète. Il affirmait souvent: « Il y a le feu à la baraque ».
Il insistait sur la nécessité d’une "révolution écologique mondiale ».

De manière générale, dans les médias dominants, on parle beaucoup des
émissions de gaz à effet de serre mais il existe bien d’autres urgences. Les
autres problèmes gravissimes pour lesquels il faut agir vite sont les
suivants : la faim dans le monde, la pollution, l’alimentation en eau
potable, la déforestation, la santé, l’emploi. Il existe une grande
différence de « niveau de vie » entre les pays dits "riches" et les pays
pauvres. Les uns profitent des autres. Il n’y a pas d’autres mots. Pendant
que les uns "s’enrichissent" et se gavent, les autres s’appauvrissent et se
meurent. Plus le temps passe, et plus les problèmes deviennent importants.
Il est nécessaire de « dépasser les égoïsmes personnels ». Les nations dites
« développées » doivent accepter de se remettre en question. Elles doivent
diminuer très fortement leur train de vie. Elles doivent comprendre qu’il
existe des priorités : une nature sauvage et préservée, des vols d’aras
multicolores, une végétation luxuriante, une population en bonne santé et
qui possède un bon niveau d’éducation. On parle beaucoup de
croissance/décroissance. On ne peut pas stopper la « consommation ». L’
économie s’effondrerait. Le chômage deviendrait massif. Par contre, il est
possible de réorienter l’économie vers des secteurs qui posent moins de
problèmes en matière d’environnement. Il est possible de produire moins mais
mieux. Le train est déjà un peu en marche. On pensera à l’agriculture
biologique, au tourisme vert respectueux des paysages, des écosystèmes et
des populations. On pensera aux activités sportives et culturelles. Il
existe des marges de manœuvre dans le domaine des services à la personne,
dans le domaine de l’immatériel. En ce qui concerne l’électronique, il reste
beaucoup de progrès à faire avant que les composants soient 100%
recyclables. Il faut s’accorder sur la définition du mot « recyclable ». On
ne peut pas se contenter d’un a minima. Il faut exiger le maximum. Les
ingénieurs qui travaillent dans le domaine ont du pain sur la planche. [...]
La déforestation. Origine du problème. Remédiations.

Le béton est un matériau dont l’impact sur l’environnement est négatif. Il
est peu attractif d’un point de vue esthétique. Il est gris et massif. Lors
de sa fabrication, les émissions de CO2 sont assez importantes. [...]
Le bois massif peut également être réutilisé. De plus, il peut disparaître
sans laisser de traces, sans polluer. Il est biodégradable. Une fois le
processus de dégradation achevé, il ne reste plus que de l’eau, de l’humus
et des sels minéraux. Les produits de la dégradation sont réutilisés par les
arbres en place. Le processus est naturel et très performant. Il fonctionne
depuis des centaines et des centaines de millions d’années. Le bois est
chaleureux et très esthétique. Il attire. Les arguments en faveur de son
utilisation sont de taille. De manière un peu grossière, on pourrait penser
que son emploi dans les nouvelles constructions permettra de résoudre
certains problèmes de pollution. C’est ce que la majorité des consommateurs
pensent. Profitant de l’effet de mode, les fabricants, les vendeurs et
certaines multinationales exploitent le filon au maximum. Comme pour le
pétrole, la demande va en s’accroissant. Les opérateurs et autres « business
angels » savent très bien que les massifs forestiers sont en danger mais ils
se gardent bien de le signaler au public. Pourtant, il va falloir stopper
net l’exploitation intensive du bois. Nous ne pouvons plus continuer ainsi.
Chaque année, dans le monde, c’est l’équivalent d’une surface grande comme l
’hexagone qui disparaît. Nous assistons en direct et de manière accélérée au
saccage d’un patrimoine mondial inestimable. Les forêts primaires sont
détruites à grande vitesse. Le monde de la finance le sait tout comme les
« business angels » savaient que le pétrole était transporté dans des
pétroliers en mauvais état. Parfois, ils osaient passer à la télévision à
une heure de grande écoute pour le dire. C’était une manière de faire passer
un message cynique à l’ensemble de la population.

Les forêts primaires sont donc progressivement détruites parce que les
volumes de bois utilisés par les industries sont beaucoup trop importants.
Et les forêts européennes ne sont pas suffisamment exploitées. En France,
actuellement, la surface boisée représente 27 % du territoire. Ce
pourcentage reste constant alors que les forêts primaires sont détruites. Ce
n’est pas normal. Selon l’association Greenpeace, nous aurions assez de
matière première pour alimenter l’ensemble des industries pendant environ un
siècle.

Les forêts primaires constituent un patrimoine mondial. Elles viennent du
fond des âges. Elles sont à la fois solides et fragiles. Elles sont
présentes à la surface de la terre depuis des millions d’années. Elles ont
très bien résisté aux assauts du temps. Elles constituent un ensemble
équilibré. Elles sont fragiles parce qu’elles peuvent être facilement
coupées ou brûlées.

Plan d’action pour préserver les forêts primaires, pour libérer les
territoires de l’emprise néfaste des multinationales :
-utiliser exclusivement du bois européen.
-mettre en place une politique active de récupération de tous les objets
usagés en bois. Plus un seul morceau de bois ne doit partir dans les
incinérateurs. Les débris peuvent servir de matière première pour la
fabrication des panneaux de particules.
-abandon total du bois dans le secteur de la construction tant en intérieur
qu’en extérieur. Il faut remplacer les charpentes en bois par des charpentes
métalliques.
-arrêt de l’utilisation du bois comme combustible. Cheminées, chaufferies…
-mettre en place de manière active la culture du chanvre. Les tiges sont
très riches en fibres de cellulose.
-les filières papier doivent être moins gourmandes en cellulose. Diminution
du grammage.
-les entreprises « transnationales » qui exploitent les forêts primaires
doivent être démantelées. La main d'œuvre qu'elles utilisent doit bénéficier
d'une réforme agraire. Le personnel restant est priés de plier bagage et de
venir chercher la matière première en Europe. Il en existe suffisamment. Il
reste possible d'exploiter en très petites quantités le bois provenant des
forêts artificielles qui ont toutes été plantées avant 2007. Par exemple, il
pourra être exporté sous forme de petites statuettes artisanales. Elles
seront vendues un bon prix. Une bonne idée de dépense pour les riches.
-développement de l’agriculture vivrière et enrichissement des sols avec du
compost issu de la dégradation de matière organiques y compris des
déjections humaines. Sur des sols sains et riches en humus, la productivité
augmente fortement. Les maladies sont moins nombreuses.
-diminution par trois de la consommation de viande.
http://www.iprag.net/textes/textes-fichiers/BcpMoinsDeViande.htm

Parallèlement à cela, il faudra reboiser au maximum. Planter un grand nombre
d’arbres permettra, entre autres, de compenser un peu les émissions de gaz à
effet de serre. En 2006, la France a émit environ 500 millions de tonnes de
gaz à effet de serre. Elle se situe dans le peloton de tête des pays
européens. Reboiser le territoire à hauteur de 60% permettra de stocker
environ 100 tonnes de CO2 chaque année. On disposera de bois en abondance.
Pour toutes les régions du monde, les opérations doivent se faire en
respectant aux maximum la biodiversité et en se fiant à ce qui existait
avant l’intervention de l’homme. Par exemple en France, les forêts devraient
être identiques à celles que l’on pouvait rencontrer dans l’Antiquité.

Sous les tropiques et en zone équatoriale, le reboisement sera délicat. On
peut espérer que le tapis végétal arrivera à reconquérir les espaces qui ont
été défrichés. Rien n’est moins sûr. Si les sols des pays se situant en zone
tempérée sont généralement constitués d’une bonne couche de terre, sous les
tropiques et à l’équateur, il n’en est pas de même. Ils sont peu épais. Ils
sont relativement pauvres. Ils sont fragiles. Lorsque les arbres sont
abattus, ils sont rapidement lessivés par les trombes d’eau qui tombent
chaque jour. Ils deviennent durs et stériles. On rétorquera qu’il est
possible de les enrichir, qu’il est possible de les reconstituer. Un sol
retravaillé et enrichi ne conviendra pas. La végétation est habituée à
croître sur des terrains pauvres. En admettant qu’un certain nombre d’arbres
et de plantes se développent sur un nouveau sol, artificiel celui-là, la
différence de composition sera telle que l’on n’obtiendra pas le même type
de forêts. C’est absolument certain.[...]
Les forêts artificielles plantées par l’homme peuvent contaminer des zones
vierges de toute intervention. Les essences d’arbres qui sont choisies parce
qu’elles présentent des particularités intéressantes peuvent venir
concurrencer les forêts naturelles. Elles peuvent les contaminer
progressivement. Au bout d’un moment, la limite entre ce qui est artificiel
et ce qui est naturel devient impossible à déterminer. Là encore, les
conséquences sont irréversibles.

Il convient de prendre les mesures nécessaires pour préserver les vastes
domaines encore intacts. Il n’est pas question de créer des parcs naturels
pour conserver de modestes poches de biodiversité. Il faut préserver l’
ensemble de ce qui est resté intact.

David. DESMONS. Socialiste soviétique. Noisy le Grand.


http://www.fire.uni-freiburg.de/current/archive/br/1998/11/br_161198_2.gif


http://www.iprag.net/textes/bois1.htm


http://www.iprag.net/textes/bois2.htm


http://www.iprag.net/textes/bois4.htm


http://www.iprag.net/textes/Bois%20PEFC.htm


http://www.iprag.net/textes/BBF.htm


http://www.iprag.net/textes/Boisafricain..htm


http://www.iprag.net/textes/AsieDuSudEst.htm


http://www.iprag.net/textes/rdc.htm


http://www.iprag.net/textes/-----Perou..htm


http://www.iprag.net/textes/Bresil.htm

ET ne pas oublier :


http://www.ihecs.be/focus/neocolonialisme/dette.htm






  • Stop au massacre des forêts primaires ! PENSEZ A VOS ENF ANTS ET A VOS PETITS ENFANTS !!!!!!!!!!!!!!!!!!, desmons, 20/05/2008

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