An Open Letter to Oracle on the Topic Of Accessibility

[Samuel Thibault <samuel.thibault AT ens-lyon.org>]

À diffuser le plus largement possible: comme je le redoutais depuis
l'annonce d'achat de Sun par Oracle, ce dernier Oracle a licencié
Willie Walker, mainteneur principal du lecteur d'écran Orca. L'avenir
de l'accessibilité des bureaux gnome et KDE en est donc touché.
Joanmarie Diggs a écrit une lettre ouverte à Oracle:

http://blog.grain-of-salt.com/index.php?itemid=394

Bien sûr il y a matière à discussion, bien développée sur slashdot:

http://news.slashdot.org/story/10/02/09/0024241/Oracle-Drops-Suns-Commitment-To-Accessibility

Il est intéressant de noter le commentaire de exSun sur
grain-of-salt.com, apparemment ancien employé chez Sun:

« As a former Sun director who actively supported (by allocating
headcount) assistive technologies in Sun's developer products, it's
clear Oracle doesn't care.

Sun cared tremendously, but we also supported much more than our share
of the overall free & open ecosystem - you will not see that same
behavior from Oracle »

(traduction fr)
« En tant qu'ancien directeur chez Sun qui soutenait activement (en
allouant des ressources humaines) les technologies d'assistance dans les
produits de développement Sun, il m'apparait clair qu'Oracle ne s'en
soucie pas.

Sun s'en souciait énormément, mais nous soutenions bien plus que notre
part de l'ensemble de l'écosystème libre ; vous ne verrez pas Oracle
adopter un tel comportement. »

Sur LWN
http://lwn.net/Articles/373475/

On note la présence d'un commentaire de la part d'Oracle qui se veut
rassurant. Gestion de PR, quoi...

Les questions qui restent à mon avis ouvertes sont pourquoi ce serait
à une entreprise de supporter la charge de l'accessibilité du bureau
gnome ? Ne faudrait-il pas que cela soit sur fonds publics ?

D'autres questions ont bien été traitées sur slashdot je pense: non,
dans le cas de l'accessibilité, on ne peut pas simplement laisser la
"communauté" continuer le boulot. À l'instar d'OpenOffice.org ou
Mozilla, c'est bien trop de travail pour les quelques bénévoles qui
travaillent dessus. Et pourquoi il n'y a que "quelques" bénévoles ?
Parce que pour travailler dans l'accessibilité, il y a besoin de tout
un savoir-faire qui est loin d'être inné (dans mon cas, des années de
discussions avec Sébastien Hinderer).

Samuel