Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
Archives de la liste
- From: Nicolas THOMASSE <nicolas.thomasse.calvix AT gmail.com>
- To: educ AT april.org
- Subject: Re: [EDUC] Réponse à XXX( was Re: Affiche logiciel s libres à l'école)
- Date: Sun, 26 Sep 2010 21:26:43 +0200
- Domainkey-signature: a=rsa-sha1; c=nofws; d=gmail.com; s=gamma; h=mime-version:date:message-id:subject:from:to:content-type; b=EH3DXoqC8hTwNldSbXQbpZHrQpGdrEJAnJcUJ2c99hgVxULKDyb7ivwCdVgTrW1QY/ Wm6iDQyMenXCQLAgTMbVOcXXu9Voq14aIHPzh5YD0dIQGKSKnrgxQucovr1N4x1pwdRs nHXD70ZOYYhIMIlI2GQgvtujsgxXhX6qPFz88=
Bonsoir,
Petite question pas si innocente que soit.. Comment l'APRIL compte t-elle faire évoluer les grands enjeux notamment liés à l'éducation et au numérique de la société si on passe autant de temps à savoir lequel de ces membres à raison ?
Cette petite gueguere me fatigue et je ne suis visible pas le seul, ce qui peut expliquer certaines désinscriptions de la liste habituellement si intéressante même pour les inscrits innactifs dont je fais actuellement partis.
De plus quand on travaille en communauté je pense primordial de respecter un minimum une personne, hors une des principale personne de ces discussions conflictuelles à émis le souhait de ne plus voir apparaître son nom dans l'objet du message que je viens de remplacer par XXX alors qu'il l'avais déjà fait lui-même lors d'un de ces derniers messages..
Ceci dit je suis 100 % d'accord sur un point qui a été soulevé par une personne qui répond je trouve maladroitement, je ne parle pas ici du fond de ces messages car chacun son avis mais de la forme, qui es très agressive et se permet de prendre tout le monde de haut ! Or dans la communauté tout le monde n'est-il pas sencé pouvoir participer quelques soient son milieu et ces compétences ?
Le souhait de cette personne es de connaître la position officielle actuelle de l'APRIL, car après soit on adhérent et on respecte cette position en tentant éventuellement de la faire évoluer, soit si on la partage pas on se calme et on va voir ailleurs ! Après tout on es même LIBRE de crée un autre groupe partageant d'autres idées !
Depuis que je suis inscrit sur ces listes ce n'es pas la première fois que cette question bloque un certain nombre de personnes et de projet, donc faut croire que le site / Wiki où plus généralement l'association n'es pas suffisant claire et explicite là dessus.. Quelle es la position de l'APRIL pas seulement sur cette discussion mais sur l'ensemble des terrains où celle-ci es présente ? Qui peut clairement définir ce qui fait ou non partie de la position de l'April ? Les animateurs ? Le CA ? Le président ?
Nicolas THOMASSE
Le 26 septembre 2010 20:55, <cnestel AT free.fr> a écrit :
> Bonjour -re,Les "règles" dites "de la nétiquette" ne tombent pas ciel et n'ont
> > NON ! NON ! et NON !
> Les majuscules et les ! ne sont pas nécessaires : la netiquette m'a
> été
> "enseignée" ... et je rattache cet "enseignement" à un savoir-être et
> savoir-faire ...
> Pour le reste ... no comment.
jamais été un bréviaire mais le fruit d'interactions sociales
toujours en construction, modifiées, transgressées et renégociées.
Il existe plusieurs documents, malheureusement non publiés mais je me
donnerai les moyens de le faire cette année, qui montrent ce que
ce qui sera qualifié ultérieurement de "nétiquette" en train de se
faire, notamment une étude anthropologique de Jacqueline Signorini,
sur l'une des toutes premières communautés d'informaticiens travaillant
en réseau.
Jacqueline Signorini dont l'UFR qu'elle préside a adhéré à l'April,
était, avant de devenir informaticienne : philosophe,
et l'une des fondatrices, en France, du courant radical d'une
sociologie non inductive : l'ethnométhodologie.
En étudiant in situ la nétiquette en train de se faire, elle démontra
qu'il n'y a pas d'invariants sociaux mais une renégociation permanente
des règles, même si, comme l'affirmait Yves Lecerf :
"Dans toute machine (et l'on peut comparer en cela un petit groupe social
et une machine), les principaux codes de communication sont au départ largement
arbitraires. Leur choix peut se négocier. Mais après ce choix, et une fois que
des accomplissements pratiques ont commencé à se dérouler, une fois que des
masses importantes de définitions locales ont, sur cette base, été construites,
il devient très difficile de renégocier une modification des codes les plus
fondamentaux. Le groupe perçoit alors ces tardives remises en cause comme
destructrices et leur oppose de fortes résistances ; (résistances, que met
en évidence le " breaching "). Le groupe devient même alors de façon rigide
générateur d'inductions.
Les petits groupes sociaux que l'ethnométhodologie est amenée à étudier
ne sont pas forcément toujours constitués de façon stable (une classe
dans un établissement scolaire est par exemple un type de groupe
particulièrement éphémère). Ils se font et se défont. D'où des alternances
de situations de négociation et de rigidité. "
http://www.vadeker.net/corpus/lexique.htm#57
Tu ne peux donc pas te prévaloir des règles de la nétiquette
comme un dogme. Et ce d'autant plus que tu trouveras certains
mots écrits en majuscules dans certaines règles de la nétiquette.
D'ailleurs dans ta manière de coter tu ne respectes pas toi-même
les règles de la nétiquette et je ne te le reproche pas.
Parce que, Sylvie, dans ton message, dans toute ta chaîne de
> ... Ah ... si :
>
> > Le sens premier de l'enseignement n'a rien à voir
> > avec du SAVOIR-ETRE
> Pourquoi ne limiter la discussion qu'à ces termes : j'en ai employé
> d'autres, je crois. :
> > la transmission d'un savoir, d'une connaissance
signifiants, j'ai pris le mot le plus criant, celui qui me
révolte au plus haut point : le savoir-être décliné dans
le socle commmun de la réforme Fillon en terme de compétence
que tu as toi-même associé en utilisant l'_expression_ savoir-faire.
Le savoir-être relève de l'éducation, pas de l'instruction.
D'ailleurs, les rédacteurs de l'article "enseignement" de
Wikipédia relèvent :
"Enseignement ne doit pas non plus être confondu avec éducation :
ce dernier terme (du latin "educare", tirer hors de), beaucoup plus
général, correspond à la formation globale d'un individu, à divers
niveaux (au niveau religieux, moral, social, technique, scientifique,
médical, etc.)".
http://fr.wikipedia.org/wiki/Enseignement
... même si je n'irais pas jusqu'à dire comme eux :
"la transmission des connaissances est en soi impossible, on
ne transmet pas de connaissances".
Et si je n'ai pas rebondi, dans ton message sur l'enseignement
en tant que transmission d'un savoir, d'une connaissance,
c'est tout simplement parce que je ne suis pas loin de
partager ce propos et n'y trouve rien de choquant.
Pour autant, je ne sais pas si tu as conscience de reprendre
à ton compte, à travers toute cette chaîne de signifiants,
le socle commun des connaissances et des compétences de la réforme
Fillon.
Pour ce qui concerne l'informatique, ce "socle commun" n'a pour
ambition d'apprendre aux élèves des bases informatiques (un enseignement),
mais uniquement l'usage d'outils.
Cette politique ne peut être que nuisible aux logiciels libres
Charlie
--
Archives, se desinscrire : http://www.april.org/wws/info/educ
- Re: [EDUC] Réponse à XXX( was Re: Affiche logiciel s libres à l'école), Nicolas THOMASSE, 26/09/2010
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