Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
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La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur internet
Chronologique Discussions
- From: cnestel AT free.fr
- To: educ AT april.org
- Subject: La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur internet
- Date: Wed, 24 Nov 2010 06:33:34 +0100 (CET)
Re, à tous
Je ne savais pas à quel point, en voulant faire la synthèse
des infos publiées sur la liste educ AT april.org, puis de
celles que je recevais sur des listes, ce qui m'entraîna sur
des sites et des blogs, à quel point l'information concernant
l'informatique et l'école, les différentes communautés du
logiciel libre et l'école, était si riche.
J'appelle tous les collègues à poster sur la liste educ AT april.org
dès qu'ils ont connaissance d'une info.
Je viens par hasard d'en trouver une, publiée sur le site de
la CNIL en date du 2 novembre 2010 :
La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur
internet, par exemple de professeurs par des groupes d’élèves. On parle de
"cyberbullying" ou "cyberharcèlement" pour décrire ce phénomène.
Qu'est-ce que le "cyberbullying" ?
Le "cyberbullying" peut être traduit en français par "harcèlement virtuel" ou
"cyberintimidation". On utilise ce terme lorsqu’une personne est victime
d’humiliations, de moqueries, d’injures, voire de menaces physiques sur un
site internet. Ce type de harcèlement a surtout lieu sur les réseaux sociaux,
notamment sur Facebook qui est le plus utilisé, et sur les blogs.
Quelle forme prend ce harcèlement virtuel ?
Le plus souvent, le harcèlement passe par la création d’un sujet de
discussion, groupe ou page sur Facebook ou un autre réseau social, visant une
personne. Sur cet espace dédié à un individu, des internautes vont venir
insulter cette personne.
Il se crée alors un véritable espace de défouloir. Le caractère public et
ouvert des réseaux sociaux, ainsi que l’absence de contrôle d’identité
permettent aux "harceleurs" d’agir quasi-impunément en conservant leur
anonymat.
Existe-t-il d’autres formes de "cyberbullying"?
Tout ce qui est préjudiciable à l’identité numérique d’une personne est
considéré comme du harcèlement virtuel.
On parle donc aussi de cyberbullying quand une personne se fait pirater son
profil (Facebook ou messagerie) par un individu qui envoie des messages en
son nom. L’utilisation de l’identité d’une personne pour créer un faux profil
à son nom est aussi une forme d’intimidation. Enfin, la réception massive de
sollicitations commerciales ou de prises de contacts est également considéré
comme une forme de harcèlement.
La CNIL est-elle compétente dans ce domaine ?
Oui. La CNIL reçoit très régulièrement des plaintes d’internautes victimes de
harcèlement sur internet. La CNIL aide ces personnes à obtenir, souvent en
urgence, la suppression des propos et photographies qui leur portent
préjudice si elles n'y sont pas parvenues en contactant directement le
responsable du site concerné.
Concrètement, que faire si l’on est victime de "cyberbullying" ?
Les réseaux sociaux fournissent pour la plupart des outils permettant de
bloquer définitivement toute nouvelle communication avec le "harceleur " et
de signaler son activité auprès des administrateurs du site.
En exerçant son droit d’opposition auprès des responsables de ces sites
(webmaster, administrateur, éditeur) concernés, la victime peut obtenir la
suppression du contenu mis en cause. L’exercice du droit d’accès permet
également de prendre connaissance des informations transmises et diffusées
sous leur identité.
La CNIL peut aider la personne concernée en cas de difficulté dans l'exercice
de ses droits.
Ces pratiques peuvent-elle être sanctionnées?
Oui. Même s’il n’existe pas pour le moment d’infraction pour "harcèlement
virtuel" ou "vol d’identité numérique", les conséquences de ces pratiques
peuvent constituer des infractions pénales telles que la diffamation,
l’insulte, l’escroquerie ou la collecte illicite d’informations. C'est à ce
titre que le "harceleur" pourra être sanctionné pénalement par un tribunal.
La CNIL invite donc les victimes à porter plainte auprès du procureur de la
République.
Réf :
http://www.cnil.fr/la-cnil/actu-cnil/article/article/le-harcelement-sur-internet-en-questions
- La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur internet, cnestel, 24/11/2010
- Re: [EDUC] La CNIL constate actuellement une augmentation des cas de "lynchage" sur internet, Briand Michel, 24/11/2010
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