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educ - Re: [EDUC] Guyane, choux (tres) gras sur la "vente" de mise à jour en ligne d'Open office entre autre

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Guyane, choux (tres) gras sur la "vente" de mise à jour en ligne d'Open office entre autre


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: lallorge AT april.org
  • Cc: APRIL Liste Education <educ AT april.org>
  • Subject: Re: [EDUC] Guyane, choux (tres) gras sur la "vente" de mise à jour en ligne d'Open office entre autre
  • Date: Mon, 6 Jun 2011 16:10:24 +0200 (CEST)


----- "Lionel Allorge" <lallorge AT april.org> a écrit :

>
> Il faut en profiter pour faire de la pédagogie :-) et rappler qu'un
> logiciel
> libre n'est pas forcement gratuit mais que OOo et Libre Office le
> sont.
>
> Cela ne doit pas empécher l'Educ. Nat. de verser des sommes de soutien
> aux dévellopeurs de LL éducatifs mais c'est un autre débat.
>
> Bonne continuation.

C'est plus vachement plus compliqué Lionel.

1. je n'ai pas répondu au message parce que je n'ai trouvé
aucun lien sur le net avec les occurrences 150 Euros et
OpenOffice (avec ttes les combinaisons sur les mots).

En revanche, avec la suite de Microsoft Office, il en a
moult.

Donc : on ne peut rien dire sans informations supplémentaires
de D.Michon.

2. Le problème du financement des développeurs de LL
éducatifs est un tout autre débat qui en inclut un autre
en amont.

Tous les auteurs de logiciels libres qui sont sur le terrain
(hormis Sésamath) qu'il m'a été donné de côtoyer ne
revendiquent pas de soutien financier.
La seule chose qu'ils souhaitent en premier c'est que
l'institution scolaire cesse de les ignorer.

Ne serait-ce que dans ma région :

- L'ENT libre et gratuit Prométhée en est un exemple ;
- ESPAR en est un autre.

Et que dire d'Escritor dont le développement a été arrêté
il y a plus de dix ans et qui garde encore une incroyable
avance sur tous les TBI libres ou proprio dont on nous
rabache les oreilles sur les listes.

Pour la petite histoire, j'ai rencontré Jean-Yves Chasle
l'auteur d'Escritor lors de la première manifestation
de l'April, hors Paris 8, Sciences en fêtes, à l'initiative
de Jérémie Nestel.

Pour participer, j'avais exigé de venir avec mes élèves
pour qu'ils animent les démos (c'est Benji qui les avait
formé à The Gimp)....

Jean-Yves Chasle, simple visiteur était enthousiasmé.
Il m'invite dans son cours, un collège de Montreuil.

Je vois une innovation pédagogique de ouf.

Je pourrai dans un autre post décrire Escritor.

Seul bug, il est développé sous Windows en Delphi,
un langage qui ne tournait pas à cette époque (depuis je
ne sais plus) sous GNU/Linux à cause d'un compilateur
proprio.

Je suis muté en 2000 sur Aix-en-Provence.

Débarque Jean-Yves que les CRDP de Nice et de Marseille
s'arrachent.

Jean-Yves est un pédagogue attaché à l'école de la
République libre et gratuite. D'ailleurs on retrouve
le mec truc dans la charte de Sésamath.

Il se prend la tête avec la structure CRDP qui ne peut
fonctionner que survivre qu'en s'autofinançant, ce qui
induit même lorsqu'il s'agit de "libre" un modèle
de développement mono-éditeur ; ce qui interdit la
mutualisation.

Jean-Yves m'appelle au téléphone souvent pour me dire
qu'il est écoeuré et ne se sent pas bien.

Je vois entre temps un super logiciel qui simule en
3D avec un réalisme digne des meilleurs jeux vidéos
une montée des eaux liée au réchauffement climatique,
à partir de données topographiques.

Puis, il démissionne de l'Education nationale, préférant
quitte à conserver une cohérence, logique commerciale
pour logique commerciale, monter une entreprise.

Depuis, je l'ai perdu de vue.

Nicolas Michel du CRDP de Marseille, vice-président
de mon GUL, sachant la longueur d'avance d'Escritor
par rapport à toutes les merdes présentées comme
TBI, propose aux entreprises qu'il côtoie de reprendre
à leur compte le projet Escritor.

Pour l'instant le projet est en jachères depuis
10 ans.

Mais j'estime que ce que tu dis est à côté du problème.

Les profs sur le terrain, comme D.Michon qui essayent
dans leur coin de promouvoir les logiciels libres
se heurtent à des obstacles sans nom ; non seulement
du côté de leur hiérarchie, mais également du côté
des collègues.

De plus, tu ne vas pas demander à des profs auxquels
on impose des logiciels proprio qu'ils ne payent pas
de leur poche, de se tourner vers le Libre en payant
en plus.

Le mode de financement du logiciel libre éducatif
est bien plus complexe.

Sans parler des structures open source qui sont prêtes
à fournir sans éthique du "libre" pour des logiciels
de gestion au service de la gouvernance du ministère
de l'Education, alors même que la plupart des syndicats
sont contre les réformes, en particulier celle des
livrets de compétences et du socle commun.

Là il y a peut être des moyens de financement via
les collectivités territoriales mais avec un remake
du logiciel libre à la mode Zine el-Abidine Ben Ali.

Charlie




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