Re: [EDUC] TR: [fr-discuss] Les outils burea utiques - développement - formation - usages

["d.michon" <d.michon AT laposte.net>]

La facilité ne la réfutons pas.
Mais je crains le "et plus si affinité".

Pour alimenter notre sujet éminemment éthique et épistémologique je vous 
renvoie à ces pages qui témoignent également de la pertinence du sujet :

Création du parti mondial anti-powerpoint :

http://www.anti-powerpoint-party.com/

http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/un-parti-anti-powerpoint-voit-le-jour-en-suisse_1009708.html

http://www.linformaticien.com/actualites/id/21097/creation-du-premier-parti-anti-powerpoint.aspx

http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-le-parti-anti-powerpoint-veut-interdire-le-logiciel-de-presentation-de-microsoft-34137.html

http://www.clubic.com/telecharger/logiciel-microsoft-office/powerpoint/actualite-432786-insolite-premier-parti-mondial-anti-powerpoint.html

Je ne les ai pas toutes analysées

Mais en résumé ce n'est pas parce que ça marche pour l'utilisateur qu'en 
fin de chaine de notre productivisme on ne cherche pas à profiter à la 
fois de la production  de la petite main et de l'utilisateur consommateur.

Pour tenter de te répondre Georges :

Dans l'acte de la mise à disposition d'un outil comme d'un lieu, la mise 
en main et à la passation devraient être implicite pas seulement dans le 
titre et pas forcément pour la gloriole et la postérité.

J'ai de "l'admiration" pour la personne (en fait pour son panneau) qui a 
fait placer ce texte que l'on peut voir 400 ans plus tard au musée de 
Cluny sur la maison du petit immeuble de la renaissance, "afin de 
prévenir les occupants et usagers à venir qu'il y avait là un trou, 
qu'on avait pas eu le temps d'explorer et qu'on pouvait se faire mal ... 
et qu'on avait pas réussi à le boucher. et si un jour, faudra aller voir 
", en fait l'emplacement des thermes.

En programmation libre je pense qu'en tant qu'hacker-développeurs, nous 
profitons un tant soit peu de l'expérience passée pour développer sur 
les base de nos prédécesseurs.
Nous profitons également d'une part de la mise à dispo d'un espace de 
stockage offert ou pas mais ouvert, librement accessible et donc d'autre 
part des retours supposés de nos co-utilisateurs si ce n'est des 
rapports de fréquentation du site.

Je crois que c'est une responsabilité implicite qui n'a pas toujours été 
respectée par les développeurs Fortran à l'époque de la calculatrice et 
de ses trieuses à Jussieu sous prétexte qu'ils n'étaient pas contraints 
au "reporting".
Ils étaient les seuls à savoir comment fonctionnait l'ensemble de 
l'architecture du réseau et de l'institution mis à disposition de leurs 
activités, soumis à la rigueur par leur responsable de labo à un rapport 
ou à des publication mais dont peu de personnes savaient vraiment où 
elle se trouvait.
Et puis vu le jargon de l'époque, les usagers déconnectés considéraient 
que le spécialiste nageait un peu dans un occultimsme scientiste plus 
que scientifique.

Donc documenter un minimum peut ouvrir un espace d'échange, permettre la 
mutualisation documentaire et être un gage du respect d'autrui.
On peut être efficace et simple. J'avoue ne pas toujours le faire et 
même très souvent de ne pas avoir l'avoir envisagé par manque de temps 
et de disponibilité en regard de mes obligations familiales et 
professionnelles.
On peut rigoler des brochures d'accompagnement, dorées sur la tranche 
qui n'ont d'agréable que la présentation et se révèlent à l'usage 
incompréhensibles ou très superficielles ...
Sans doute aussi que je m'en fais un cinéma en pensant à mes élèves ou à 
mes petits collègues en mal de compréhension.

Sincèrement à tous

Didier


Le 31/12/2011 12:29, Georges Khaznadar a écrit :
> d.michon a écrit :
> > Non mais Georges, est ce qu'on a vraiment le temps de philosopher
> > sur le sujet ?
> Mais bien sûr que oui ! À quoi sert la liste sinon ?
>
> > Codons mais documentons, perdons l'habitude des fortiches du fortan
> > (aujourd'hui au Cran, L'EN sup de Cachan ... tout de même) qui
> > prétendent n'avoir pas le temps ça joue en leur défaveur.
 (.........)

> - les utilisateurs, utilisatrices ont raison de privilégier ce qui
>    « marche pour eux, pour elles » : à quoi servirait-il de préférer ce
>    qui ne « marche pas bien » ? D'autre part, nous sommes tous la cible
>    de médias et de littératures euphoriques, alimentés par de gros
>    budgets, qui nous font oublier les différences entre logiciels libres
>    et privateurs.
>
> Sur ce, bonne année !
>
> Amitiés,                        Georges.