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educ - Re: [EDUC] TR: [fr-discuss] Les outils burea utiques - développement - formation - usages

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] TR: [fr-discuss] Les outils burea utiques - développement - formation - usages


Chronologique Discussions 
  • From: "d.michon" <d.michon AT laposte.net>
  • To: ROYER Jean-Yves <royerjy AT wanadoo.fr>, educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] TR: [fr-discuss] Les outils burea utiques - développement - formation - usages
  • Date: Thu, 05 Jan 2012 07:45:59 -0300

Je te remercie pour cette l'analyse dont j'avais fait l'économie .

Je pense égalment que l'interactivité due à l'intervention de l'assistance n'est pas assez prise en compte dans les démonstrations magistrales même avec le tableau blanc interactif, interaction et inclusions qui peuvent effectivement enrichir le débat dans un amphi ... à la manière d'un Etherpad.

Il y a beaucoup à faire dans le Temps Réel .

Sincèrement

Didier Michon

Le 05/01/2012 07:08, ROYER Jean-Yves a écrit :
-----Message d'origine-----
De : educ-request AT april.org [mailto:educ-request AT april.org]De
la part de
d.michon
Envoyé : mercredi 4 janvier 2012 23:28
À : educ AT april.org
Objet : Re: [EDUC] TR: [fr-discuss] Les outils bureautiques -
développement - formation - usages

Bonjour,

La facilité ne la réfutons pas.
Mais je crains le "et plus si affinité".

Pour alimenter notre sujet éminemment éthique et
épistémologique je vous
renvoie à ces pages qui témoignent également de la pertinence
du sujet :

Création du parti mondial anti-powerpoint :

(etc ...)
Après avoir regardé un échantillon, je ne suis pas convaincu par la
démonstration qui, AMHA, n'aborde pas le vrai sujet.

Pour commencer, il faudrait éviter d'utiliser le nom d'un logiciel pour
décrire un phénomène de communication qui a débuté avec les
transparents, voire avec le tableau papier et les feuilles préparées, et
qui demeure avec Impress comme avec ses concurrents. Au moins le tableau
noir obligeait à l'interactivité et interdisait la préparation
préalable.

La première question soulevée par les exemples de M. Poehm que j'ai
regardés porte sur l'intérêt de construire dynamiquement une
illustration en temps réel devant son auditoire versus la présenter
complète. Il me semble que la construction devant l'auditoire facilite
la compréhension. Avec un peu plus de temps de préparation, ceci est
réalisable avec les outils de présentation en construisant
l'illustration par étapes. C'est plus joli, plus rapide mais réduit la
souplesse d'adaptation lors d'échanges interactifs. Une bonne
présentation exige un investissement qui ne se justifie que si les
matériaux peuvent être réexploités suffisamment. Il ne faut donc pas
s'obliger à une présentation préparée et un tableau noir ou blanc garde
toujours sa pertinence. En revanche, une bonne présentation peut
faciliter la communication devant un grand auditoire, mais elle demande
un investissement lourd.

La critique plus généralement formulée vis-à-vis des présentations est
qu'elles ne sont que des pense-bête pour le conférencier et n'apporte
rien à son discours, quand elles ne distraient pas l'auditoire. Les
"pauvres points" dont les illustrations ne sont constituées que de
listes interminables.

Par exemple, depuis plusieurs années j'écoute des conférences aux
journées de l'économie qui ont lieu à Lyon. De manière générale, les
présentations sont inutiles, voire perturbantes, à l'exception de
quelques unes qui complètent très bien le discours par des
illustrations. Il me semble détecter quelques progrès au fur et à mesure
que les années passent. Parfois, certains discours demanderaient à être
complétés par des illustrations...

Cet exemple d'un phénomène de mode montre une fois de plus que le
logiciel n'est qu'un outil. En l'occurrence, le bon usage d'un logiciel
de présentation exige des compétences :
- En communication,
- Dans l'usage des caractéristiques propres aux logiciels de
présentation qui permettent d'enrichir le message à condition de ne pas
tomber dans le panneau des gadgets, comme celui des transitions, et le
panneau de la facilité, comme celui des "pauvres points".

C'est un bon exemple qui illustre les difficultés pour aboutir à une
cohérence rationnelle entre développement, formation et usages, car dans
la présentation aussi le marketing de MS Powerpoint a fait de gros
dégâts en mettant au premier plan des gadgets et en faisant croire que
les compétences de base étaient devenues inutiles. Formateurs et
développeurs du libre devraient s'allier pour aider les utilisateurs à
s'appuyer, sans exagération, sur des outils comme Impress pour faciliter
la communication, notamment, dans les actions de formation.

Que de boulot...

Librement.

Jean-Yves ROYER







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