Re: [EDUC] TBI/VPI et Linux ??

["d.michon" <d.michon AT laposte.net>]

C'est tout de même bizarre ces établissements qui préfèrent les usine à gaz les serveur de virtual box qui vampirisent un système natif et obligent tout le monde à râler en montrant du doigt le serveur parce que ce système, celui du serveur en linux bien évidemment  est lent .

C'est vraiment pas possible de monter des machines sous Linux natif soit des desktop ou des stations les même que celles de l'établissement sous serveur LTSP à la façon de client lourd ou semi lourd et de lancer un tableau comparatif du nombre de plantages, du coût, du nombre d'updates ou d'upgrades payantes ou non et de faire travailler des décisionnaires sur du concret plutôt que selon les avis des "j'aime VS j'aime pô ?

Tout cela  me donne un effet de relent des raisons invquées dans les années  90  "on a toujours fait comme comme ça " des développeurs d'Intel et d'IBM qui n'avaient pas su passer la vitesse supérieure et faisant toujours poireauter les processeurs avec des routines 2 x 16 bits au lieu de passer directement à l'adressage en 32 bits  ..

Quant au TNi avec des tablettes :
A quoi va servir l'usage de tablettes tactiles en cours, à faire joli ?

Et c'est quoi l'innovation en tice ?  Le retour à l'utilisation de la règle à calcul et des tables de log ?
Pourquoi pas après tou,t je les utilise toujours pour faire mon point astronomique lorsque je navigue sur une vielle unité de la marine en bois . :-)

Didier Michon

Le 05/05/2013 06:54, Pierre-Olivier Bonnet a écrit :

Le 5 mai 2013 11:03, Francois Aubriot <faubriot AT dotriver.eu> a écrit :

bonjour et merci pour ces 1° retours,
.../...

Le 05/05/2013 09:01, Pierre-Olivier Bonnet a écrit :

Bonjour

Je comprend, mais je ne vois pas le lien entre le TBI qui est du matériel et les usages que vous souhaitez en faire qui sont des problématiques logicielles (qui pour le coup sont bien plus simples à résoudre sous Linux).

ok mais avec des remarques comme celle-ci le directeur de l'établissement nous oblige à rester sur windows...
sans appel de sa part.

 

Si vous avez une imprimante, elle s'installe en 30 secondes sous linux et 30 minutes sous windows parceque le constructeur sous windows fourni tout un tas de trucs annexes. Et on est bien content de ne pas les avoir sous linux tous ces trucs :)

je ne suis pas tout à fait de votre avis. Si le constructeur de l'imprimante fourni un driver Linux, oui ça se passe plutot bien.
Dans certains cas, le constructeur ne le fait pas et là c'est + de 30 min... pour trouver le bon driver pour CUPS

Le TBI c'est bien pareil non ?

pas tout à fait, il s'agit tout de meme de piloter du "matériel" ? il y a donc des "drivers" que le constructeur doit fournir pour l'ensemble des plate-formes.

Comme pour l'imprimante ? Oui il faut un driver pour l'ensemble des plateformes. Encore que, le SMART est reconnu comme un périphérique HID (une souris) et tout le tactile fonctionne donc sans installer de driver. Il faut un driver (qui est fourni aussi pour Linux) pour utiliser le plumier.

 

On cherche le matériel qui fonctionne le mieux pour un usage quotidien professionnel en prenant en compte des problématiques   d'OS, de lieu de production, de coûts, de garantie, d'écologie... . Et après on choisi les logiciels pour l'OS.

et vous pensez sincèrement que les Mairie qui font ces appels d'offre ont une idée précise des usages qui seront fait par les utilisateurs, les professeurs ?

Pour ma part j'installe du matériel, je ne suis ni élu, ni prof. Mes critères sont : constructeur joignable et humain, fonctionne sur tous les OS, matériel qui fonctionne sans merdouiller, sans bidouiller et sans se poser de question, logiciel intéressant à utiliser pour les enseignants, format de fichiers ouvert et standard (surtout si le logiciel n'est pas libre).

C'est ma vision. Maintenant oui, les gens regardent beaucoup le prix et l'équipement du voisin. Ce n'est pas simple du full Linux. On en fait un peu mais il y a une barrière à faire franchir qui prend du temps. 

Pour moi la première barrière, ce ne sont pas les constructeurs de matériels mais plutôt les éditeurs de contenu et donner une réponse à la question : "au fait l'an dernier on a acheté ce DVD, je l'adore, il faut absolument qu'il marche" .... Humainement une personne va avoir du mal a admettre qu'elle a acheté un truc 100 ou 200 euros et qu'elle peut le jeter, même si il y a un équivalent en opensource.

Faire admettre de remplacer un msoffice par un libreoffice ça se fait bien. Pour un petit soft développé que pour les écoles dans les année 95 et encore vendu, ce n'est pas facile à faire admettre.

 

Au plus simple... allez on reste avec du windows... (alors que tous les enfants ont des sessions Linux)
Le consultant cité a également averti l'établissement que si les PC passaient sur Linux, il n'y avait plus de garantie (et oui la boite a fournie les PC avec les windows... )
Je n'ai pas d'écrit sur ce point... j'essaye d'en avoir mais ça me semble un peu "gros".

C'est ridicule. Le matériel c'est le matériel. Le logiciel c'est le logiciel. SMART ne fait pas de PC , ils ne font que des TBI. Je veux bien le nom du consultant en mail privé si il est vraiment de chez SMART.

 

Le TBI cité ici, fonctionne sous Linux, est conçu au Canada, est produit en Hongrie pour l'Europe, est dans les prix du marché, est garantie 5 ans, fonctionne sans consommable (pas de pile) et offre une bonne expérience à l'utilisateur quotidien (tactile + plumier).

On peut toujours faire mieux, mais il y a vraiment pire.

effectivement,
et pour "le mieux" (ou le "pire") y a t il d'autres retours ??

Oui mais je risque d'être un peu violent si je dois répondre au "pire". Le pire du pire c'est quand il faut réfléchir, calibrer avant de commencer ... chacun son job, ce n'est pas celui du prof. Il doit arriver, appuyer sur un bouton et ça doit marcher. Le pire du pire du pire c'est quand le prestataire n'assume pas le mauvais matériel qu'il vend juste pour l'argent (on gagne bien plus en vendant du bas de gamme que du haut de gamme).

Pour le mieux, cela dépend de l'usage. Pour du primaire, dans les produits que je connais, pour moi il n'y a pas mieux en terme d'ergonomie/qualité/prix et ouverture du format de fichier + la possibilité d'étendre les fonctionnalités du logiciel par du simple développement web.

Cordialement,

Pierre-Olivier

 

Merci
Cordialement
fa

Cordialement,

Pierre-Olivier

Le 4 mai 2013 23:52, d.michon <d.michon AT laposte.net> a écrit :

Pour ma part un bon TBI fonctionne avec tous les logiciels sans restriction ni de contrat ni de terminaux ni de platefrome !
Il doit permettre de faire des connections (ssh vnc) et  la visualisation d'un des terminaux de la classe ... Sans restriction !
L'enseignement de qualité n'est pas un
Or ... Ce n'est pas le cas sous Zin :

Lorsque les versions diffèrent (par exemple des win home pour les élèves au rabais et un win pro pour la machine prof à qui on fait jouer le big boss devant la hiérarchie le grand jour de la livraison et la déconfiture pour la suite de l'année .
Et des restrictions de contrat du style pas le droit d'utiliser avec des soft d'une autre marque.

Au fait et si on l'utilise tout de même pour faire marcher sa classe avec les softs qui vont bien, qu'est ce qu'on risque lorsque les engagements de ces boîtes ne sont pas tenus ?
Un contrat d'excellence à 30 milles euros la classe n'oblige t il pas à zero pour cent d'erreur non ?
Est ce que la machine va nous punir ? Nous dénoncer ?   :-P

Maintenant sous Linux, j'arrive à faire fonctionner des tablettes avec un wii tni sous edubuntu, des  tablettes à 90 Euros pièce. Qui dit mieux ?
Je pense arriver d'ici septembre prochain à les faire basculer sou un "androïbuntu" ou un autre andro non proprio.

Non l'exellence n'a pas de prix mais faut pas se moquer du monde. L'innovation en classe c'est aussi le risque de se faire mal voir lorsqu'on dénonce des aberrations et des planifications non concertées.

Didier Michon


Le 04/05/2013 16:05, Pierre-Olivier Bonnet a écrit :

Bonsoir,

Il faut distinguer le matériel et le logiciel.

- matériel :

Les TBI SMART fonctionnent bien : bonne reconnaissance, réactif, il n'y a pas d'embètement du type 'il faut prendre le stylet bien droit', 'si j'effleure ça efface tout' .... juste ça marche.

Ils sont tactiles au doigt et avec un plumier composé de 4 crayons et une brosse. Le plumier rend l'usage plus intuitif et fonctionne sous Linux/Windows/Mac.

- logiciel fourni par SMART :

Il fonctionne sous Linux/Win/Mac. Les fonctions ne sont pas pil poil les mêmes d'une version à l'autre. La réponse du consultant est simplement qu'il n'a jamais essayé la version Linux. Elle sort avec 3 à 4 mois de décalage.

Mais cela reste un logiciel. Si il ne vous plait pas, vous pouvez utiliser n'importe quel autre. Le matériel lui fonctionnera (tactile / plumier) et c'est bien là le plus important.

- le SDK est fourni : par exemple il existe une version de Géogébra qui intègre ce SDK et permet d'ajouter plus d'intuitivité (si je prend le crayon vert alors géogébra fait telle ou telle action, si je prend le rouge  ...)

- remarque :

'redéveloppé un Impress propriétaire' : ce n'est pas comparable. On n'attend pas les mêmes objectifs, ni les mêmes outils.

Je voudrais surtout faire remarquer que certes le logiciel n'est pas libre mais le format de fichier utilisé par ce logiciel ne se base que sur des standards (zip/svg) et pour moi cela a encore plus d'importance qu'un logiciel libre qui ferait un format binaire impossible à réutiliser dans d'autres contextes.

Cordialement,

Pierre-Olivier

Le 4 mai 2013 17:45, Francois Aubriot <faubriot AT dotriver.eu> a écrit :
Bonjour à toutes et tous,

Avez vous des retours (+ou-) concernant les fameux TBI/VPI et leur fonctionnement avec Linux.
Nous avons une écoles avec des smarttech, société qui a redéveloppé un Impress propriétaire, SMART notebook pour "aider" les professeurs à préparer leurs cours... mais le fournisseur nous indique (je cite le consultant du constructeur) :
Aux vues des fonctionnalités absentes dans la version pour Linux, moins riche que la version pour Windows, il me paraît important que les enseignants puissent s'appuyer sur le spectre de fonctionnalités le plus large possible aux fins de disposer de celles qui correspondent à leurs pratiques.
Ma recommandation est donc de vérifier le niveau d'usages que les enseignants entendent atteindre en classe avant de décider toute homogénéisation sur l'une ou l'autre version.
Il apparaît ainsi que les préparations de cours des enseignants sous Linux ne permettront pas d'atteindre le même niveau d'usages que sur leur tableau fonctionnant sous Windows.

Version Linux moins riche que la version Windows :-(

C'est le cas avec toutes les marques de TBI ??
Perso je n'en ai pas trouvé un qui rattrape les autres.

Cela m’inciterai à alerter systématiquement les Mairies etc.. qui publient des appels d'offres pour acheter des TBI/VPI, les alerter sur le fait qu'il est possible qu'ils se fassent "enfermer" dans un monde "propriétaire" (en plus de celui du constructeur) qu'ils devront nécessairement utiliser des systèmes d'exploitations propriétaires pour faire fonctionner les équipements etc....

Merci pour vos retours,
Sincères salutations
fa



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François Aubriot - Directeur
faubriot AT dotriver.eu - www.dotriver.eu
Président de Ploss Rhône Alpes - www.ploss-ra.fr

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