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educ - Re: [EDUC] Les réponses de la Ministre de l'éduc aujourd'hui

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Les réponses de la Ministre de l'éduc aujourd'hui


Chronologique Discussions 
  • From: "d.michon" <d.michon AT laposte.net>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Les réponses de la Ministre de l'éduc aujourd'hui
  • Date: Tue, 30 Sep 2014 05:43:16 -0300

Ce n'est pas tant le plagiat par des étudiants qui ouvertement m'inquiète puisque normalement un enseignant doit (/ devrait ?) être capable d'en déceler les signes à la première lecture .
C'est plutôt l'utilisation erronée d'applications qui ne font pas de différence entre l'utilisation d'un mot ou d'une phrase utilisés trivialement ou couramment dans une langue par tout un chacun, et un texte tiré hors de son contexte et dont on n'a cité ni la provenance ni la paternité montrant par là son incapacité à en comprendre le sens. C'est évidemment le principal intérêt de ce genre d'application j'entends son biais éducatif et pédagogique et non censeur.

Lorsqu'on s'en tient aux résultats obtenus par ces moulinettes géantes de base de données, il est évident que tous les mots utilisés dans un texte peuvent être considérés comme plagiés puisqu'on les retrouve dans tous les dictionnaires des grandes éditeurs.

Beaucoup de collègues enseignants s'en tiennent au message alarmiste de l'application mais ne font pas nécessairement de travail de relecture ni d'interprétation de ces résultats.

Ainsi mon texte plagie à 100 pour 100 tous les dictionnaires existants mais la syntaxe de mon  texte et les sujets qui y sont abordés de manières récurrente doit forcément plagier au moins 40 % des sujets abordés par notre liste educ April.

Quant à l'utilisation des médias je pense que nos jeunes étudiants sont en train de dépasser largement nos concepts passéistes propre à l'EN républicaine de documents en réseau.
Cependant tant que l'utilisation en France des cartes mentales (mind mapping) ne sera pas reconnue voire aussi systématiques que dans les autres pays de l'Europe, nous aurons du mal à arriver à un niveau conceptuel innovant et donc non normatif de la notion de média, de communication et de médiation ou de "transgression" didactique.

Je pense que c'est là une des raisons des réticences à la libération des documents numérisés. Le tout accessible fait toujours peur.

Didier Michon

Le 17/09/2014 15:34, bdesroches AT free.fr a écrit :
tu es perplexe... parce que les docs sont incapables de faire cela ???

B Desroches

----- Mail original -----
De: "Vincent-Xavier JUMEL" <vxjumel AT april.org>
À: educ AT april.org
Envoyé: Mercredi 17 Septembre 2014 19:20:43
Objet: Re: [EDUC] Les réponses de la Ministre de l'éduc aujourd'hui

Le 17 septembre à 19:15 Marie-Odile Morandi a écrit
Les contenus : manuels numérisés elle y travaille avec les éditeurs,
mouvement à accélérer
En cette période de rentrée, je m'aperçois que ceux-ci, dans l'état
actuel des verrous imposés par les éditeurs, sont inutilisables.

Le plagiat : utilisation pas très éthique de l'Internet par les élèves.

Parce que les profs l'utilisent de façon éthique ?

Déjà prévu dans les progs de former les élèves par les profs
documentalistes : éducation aux médias.

Perplexe !

Droit à l'oubli ; partout où il y a un ENT les échanges entre élèves et
élèves et élèves et enseignants sont effacés par principe à la fin de
l'année. La CNIL est assez ferme sur ces sujets.
La CNIL le truc qui ne sert à rien ? Heureusement, personne ne note rien
dans des cahiers ni n'imprime rien depuis l'ENT pour en garder une trace
</ironie>



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