Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
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- From: Louis-Maurice De Sousa <louis.de-sousa AT pi-et-ro.net>
- To: educ AT april.org
- Subject: Re: [EDUC] Re : Re: Info à vérifier
- Date: Mon, 03 Nov 2014 08:38:41 +0100
Le 23/10/2014 17:13, Martin Quinson a écrit :
On Thu, Oct 23, 2014 at 04:21:50PM +0200, cnestel AT free.fr wrote:
----- Vincent-Xavier JUMEL <vxjumel AT april.org> a écrit :
Le 23 octobre à 10:25 Marie-Odile Morandi a écrit
Bonjour,On entend la mêm chose de la bouche d'acteurs institutionnels à propos
A partir de :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2014/10/23102014Article635496508820644227.aspx
Dans le commentaire on lit "
En corrèze, les collégiens ont tout revendu sur ebay ..."
Faut-il lire "Ont tous revendu les tablettes offertes ......
du plan d'équipement en Seine et Marne ou à d'autres endroit. Il
faudrait prendre des captures d'écrans, mais tant que l'équipement
informatique ne procédera pas d'une réelle volonté pédagogique, on est
exposé à ce genre de problèmes.
On devrait pas se focaliser sur la revente ou non de matériels offerts
aux collégiens sur numéristroumph. Avec du matos équipé de logiciels
libres on aurait le même phénomène.
Le véritable problème est ailleurs.
Il est dans « On fait quoi de ce matériel ? » et donc dans l'accompagnement du corps enseignant.
Pour être force de proposition, on pourrait demander à ce que les
tablettes soient distribuées à ceux qui font des projets en ce sens.
Donner du matos uniquement à ceux qui ont quelque chose à en faire.
J'ai entendu dire que c'était comme ça que c'était géré en Belgique,
par exemple.
Ce n'est pas du tout la ligne dominante actuelle. La collectivité, qui a la charge du matériel, décide de financer et fait un marché. Travailler à l'élaboration du cahier des charges pour les équipes rectorales est très difficile. D'une façon générale, la collectivité prend une décision politique et les enseignants essuient les plâtres.
Si un tel système était mis en place, il y a fort à parier que les
grands marchants proposeraient des projets clés en main pour que les
écoles puissent "acheter gratuitement" des solutions à eux.
C'est déjà le cas. Sauf que celui qui définit le cahier des charges ne sait pas de quoi il retourne. Par exemple aucune collectivité de l'académie de Versailles, qui finance encore des serveurs pédagogiques, ne se pose la question de la solution logicielle utilisée. On voit donc des serveurs livrés où, déjà, Se3 n'est installé, et en plus, parfois, où ce n'est pas facile à faire. Debian ayant beaucoup évolué, les cas d'installation impossible sont devenus rares.
On aurait alors un gros boulot pour faire des contre-propositions
libres qui contribuent au libre en général. Mais au moins, ces
tablettes serviraient à quelque chose d'utile et les receveurs
sauraient pourquoi ils les ont.
Ne faisons pas l'erreur de parler de tablettes comme on parle d'ordinateurs. Les « tablettes », ça n'existe pas actuellement. Il y a des iPad® d'un côté et des Android® (Google®) de l'autre. J'omet Windows® qui a perdu ce combat. Rien n'est compatible avec rien. La gestion de flotte est un cauchemar, puisque cela reste des outils « grand public ».
Il serait possible d'interpeller Madame la Ministre là-dessus. De quelles tablettes parlez-vous ? De celles liées à l'entreprise Apple® ou de celles liées à l'entreprise Google® ? Comment partager des ressources quand c'est incompatible ? Qui a la maîtrise des applications et ressources proposées ?
J'avais eu un espoir avec Unowhy?, mais sans afficher une volonté de conquérir le monde comme les autres, ils restent toutefois dans une logique commerciale privatrice. Donc, rien de bien enthousiasmant depuis deux ans, alors qu'on avait là une entreprise qui avait la maîtrise totale de la chaîne de production de tablettes.
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Louis-Maurice De Sousa
- Re: [EDUC] Re : Re: Info à vérifier, Louis-Maurice De Sousa, 03/11/2014
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