Re: [EDUC] accord éducation nationale microsoft

[Stéphane Moulinet <smoulinet AT april.org>]

Le mardi 22 décembre 2015 à 10:51 +0100, david96 a écrit :
> C'est exact, la vente liée ou forcée est un des gros problèmes qui
> empêche aux OS libres de percer dans le secteur des ordinateurs de
> bureau.
> 
> D'ailleurs, quand  Microsoft a eu l'obligation de ne plus intégrer par
> défaut son navigateur IE, mais de proposer plusieurs choix (Firefox,
> Google Chrome, Opera, etc.). Nous avons constaté que le navigateur IE
> qui avait plus de 80% de part de marché a été laminé en à peine qqs
> années suite à cette obligation de choix. :)

L'analyse de la vente liée suffit pour expliquer ces cas particuliers
soit, mais comment expliquez vous avec la vente liée, la disparition
progressive de Firefox au profit de Chrome ?

Car si l'on met de coté les ordiphones, comme vous l'avez fait, sur les
ordinateurs bureautiques, Google s'est imposé sans la vente liée, mais
avec la gratuité, l'habitude, le manque de connaissance.. Bref, plein de
mots, pour "théoriser" la chaîne qui à mener d'un moteur de recherche, à
Chrome en passant par Google Desktop..

Ce qui m'inquiète plus dans tous ça, c'est que même des collègues (plus
ils ont d'éducation, plus ça pose question), en pleine maîtrise de leurs
moyens, puissent penser "qu'ils n'ont rien à cacher"

Bref, ils ont bien compris que Microsoft et Google s'est un peu chelou,
mais ils préfèrent avoir tort avec tout le monde, qu'avoir raison avec
quelques militants...

Tant que le libre ne sera pas devenu un standard, bon nombre s'y
refuseront.. Oui bien sûr il y a l'éducation pour essayer d'inverser la
tendance.. Mais ce qui avancer la plupart des gens, c'est ce que fait
leurs voisins, collègues et leurs idoles..

Les danois ne se déplacement pas massivement à vélo parce qu'ils sont
écolos, mais parce que c'est usuel là-bas.. Des politiques, des réglés
de la société ont fait que la voiture n'a pas écrasé la concurrence dans
les années 1960

Pour revenir à ce que j'écrivais plus haut, la CNIL n'a pas été défendue
suffisamment, elle s'est même torpillé elle même. Ce qui explique un peu
où en sont nos libertés numériques, c'est à dire à vendre !

stéphane