Re: [EDUC] novatice edutice

[Samuel Ballé <sballe AT sbcmaroc.com>]

J'ai regardé la présentation et les deux produits EOLE et Edutice me semblent très différents malgré les points communs du côté infra.

EOLE est très orienté infrastructure et réseau, Edutice est très orienté usage par l'enseignant.

Comme avec le travail en ce moment je ne vais avoir le temps d'essayer ni la dernière version d'Edutice ni EOLE, ma comparaison va s'arrêter là...

Le 06/11/2016 à 21:27, Thierry Munoz a écrit :

Tu trouveras des infos ici : http://pcll.ac-dijon.fr/eole/
Je site : "Ce projet est développé par le Pôle de Compétence Logiciels libres du Ministère de l’Éducation, avec le soutien du Ministère du Développement Durable et de l’Énergie.
Il est recommandé dans le cadre du SILL (Socle Interministériel de Logiciels Libres)"
C'est l'académie de Dijon qui en a la charge et il existe autour des prestataires/partenaires comme Cadoles https://www.cadoles.com/wordpress/ qui développe l'ENT Envole : http://ent-envole.com/

Il y a donc un financement réel (même si personnellement j'aimerais qu'il soit supérieur au vu des services rendus). Par expérience, ayant installé un serveur Amonecole depuis quelques années maintenant dans mon école (ainsi qu'un serveur de clients légers Éclair), à chaque fois que j'ai eu un souci, j'ai pu compter sur l'aide rapide et efficace des développeurs via les différents forums dédiés alors que je ne paie (enfin ma commune) aucun support.
Sans cette solution libre et "gratuite" pour nous (parce que c'est mon choix et que je le fais en tant que militant... ce qui n'est pas une solution satisfaisante, j'en conviens bien), nous n'aurions pas les outils informatiques actuels dans notre école, ceci grâce à la récup principalement (une cinquantaine de postes clients légers, applications web accessibles aux familles via authentification unique SSO comme SACoche, PMB, Iconito ...).

Le "paradoxe" d'EOLE est que cette solution financée par l'Education Nationale soit si peu connue/reconnue par les décideurs locaux (communes, départements et régions) ainsi que les enseignants eux-mêmes (qui même s'ils ne sont pas des techniciens pourraient relayer auprès des décideurs ce type de solutions). Après, il s'agit de trouver des prestataires capables de le faire et de les rémunérer correctement. Ce qui serait possible en mutualisant les besoins des écoles au niveau par exemple d'une communauté de communes mais est-ce qu'alors ça rentrerait dans le champ de leurs compétences... Encore une fois, on serait confronté à l'écueil administratif dû à la multiplicité des acteurs de différents échelons... : le demandeur (l'EN) n'étant ni le payeur (la commune) ni l'utilisateur final.

Cordialement,

Thierry





Le 06/11/2016 à 19:34, Samuel Ballé a écrit :

Yes,

Mais pour tous nos projets nous avons besoin d'une réelle équipe de travail qui ne dépende pas du volontariat.

Question enfermement et bon vouloir, nous ne somme pas souvent mieux servi par les petites équipes du libre, elles veulent mais n'ont pas les moyens. Et de nombreux projets libres meurent et laissent un vide pire derrières elles. Les entreprises du privé répondent à ce problème par la mise à disposition du code chez des notaires qui le rendront public en cas de faillite.

Par ailleurs, je suis sûr que si l'état rachetait au domaine public son produit et lui garantissait une régie de maintenance sur 10 ans, le directeur de Novatice évaluerait la situation ;)

Pour info, EOLE est-il financé ou bien sur base de volontariat ? Avec quelle gouvernance et gestion de budget ?

Sam
Le 06/11/2016 à 19:13, Thierry Munoz a écrit :

Le 06/11/2016 à 17:51, Samuel Ballé a écrit :

Le nombre de fautes dans mon mail frise le blâme...

T'inquiète pas, je (on est) suis dans le même cas que toi ;-) : comme l'erreur, tu es bien humain. La peur du jugement orthographique (bien français) ne doit pas cependant pas nous empêcher de nous exprimer.

Merci pour ton retour mais beaucoup de fonctionnalités existent aussi avec EOLE (virtualisation notamment mais ça dépasse mes maigres compétences/connaissances) : le problème reste "l'enfermement" ou la dépendance à un éditeur (soumis à son "bon vouloir", ses choix, sa durée de vie). Même si ce qui nous (enseignants, élèves, parents, décideurs...) intéresse, c'est le fonctionnement final : ça doit marcher de la façon la plus efficace possible (peut importe ce qu'il y a sous le capot) mais avec la garantie du respect des droits des utilisateurs (dont la vie privée) et de la pérennité du système financé avec les deniers publics.

Cordialement,

Thierry

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