Nokia et le LL: comment fai re du verrouillage numérique avec du libre

[Benoît Sibaud <bsibaud AT april.org>]

11 juin
« Nokia urges Linux developers to learn business »
http://news.zdnet.co.uk/hardware/0,1000000091,39432956,00.htm
12 juin
« Nokia: Linux Needs to Learn Business »
http://www.businessweek.com/globalbiz/content/jun2008/gb20080612_288518.htm?chan=top+news_top+news+index_global+business

Le Dr Ari Jaaksi, VP logiciel chez Nokia a déclaré :
« Nous voulons éduquer les développeurs open-source (...) Il y a
certaines règles dans le business [que les développeurs] doivent
respecter, comme les DRM, les droits de propriété intellectuelle, les
verrous de la SIM et les modèles économiques subventionnés. »
(traduction de ma part)

Il reconnaît que cela « va contre la philosophie open-source » mais bon
l'industrie veut utiliser du logiciel libre et elle n'est pas prête
encore à respecter les règles (!).

11 juin
Réponse de Bruce Perens :
http://technocrat.net/d/2008/6/11/43198
« peut-être que la communauté has des choses à apprendre à Jaaksi et
Nokia »
« sans matériel, le logiciel n'a pas beaucoup d'intérêt »
« In a properly engineered bright-line system, you can replace every byte
of the Free Software, and yet the DRM keeps working as it should, the
SIM locking continues to lock, and the GSM stack, which is the precious
"intellectual property" of most cellular companies, is still hidden away
where nobody can see it. Many of my consulting customers are building
these systems into their products today. »
Il évoque diverses techniques :
- un processeur pour les logiciels libres et un pour les verrous
  numériques
- le noyau qui gère les restrictions et qui fait tourner un noyau Linux
  par dessus
- des programmes en espace utilisateur

13 juin - réponse du Dr Ari Jaaksi - apprenons les uns des autres
«  Some learning to do? »
http://jaaksi.blogspot.com/2008/06/some-learning-to-do.html

15 juin - synthèse
http://arstechnica.com/news.ars/post/20080615-advancing-oss-adoption-by-sacrificing-software-freedom.html
« Can we advance open source by sacrificing software freedom? »

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Benoît Sibaud