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trad-gnu - Corrections de traduction / Définition d'un logiciel libre - Projet GNU

Objet : Liste de travail pour la traduction de la philosophie GNU (liste à inscription publique)

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Corrections de traduction / Définition d'un logiciel libre - Projet GNU


Chronologique Discussions 
  • From: Jean-Luc <1d1denlavl AT no-log.org>
  • To: trad-gnu AT april.org
  • Subject: Corrections de traduction / Définition d'un logiciel libre - Projet GNU
  • Date: Mon, 21 Mar 2011 12:28:28 +0100

Propositions de corrections d'orthographe et quelques traductions

http://www.gnu.org/philosophy/free-sw.fr.html

JLuc

"
Définition d'un logiciel libre

Nous maintenons cette définition du logiciel libre pour décrire clairement
les
conditions à remplir pour qu'un logiciel soit considéré comme libre.

L'expression « Logiciel libre » fait référence à la liberté et non pas au
prix. Pour comprendre le concept, vous devez penser à « la liberté
d'expression », pas à « l'entrée libre ».

L'expression « Logiciel libre » fait référence à la liberté pour les
utilisateurs d'exécuter, de copier, de distribuer, d'étudier, de modifier et
d'améliorer le logiciel. Plus précisément, cela signifie que les utilisateurs
ont les quatre libertés essentielles :

* La liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages (liberté 0).
* La liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à
vos besoins (liberté 1).
* La liberté de redistribuer des copies, donc d'aider votre voisin,
(liberté 2).
* La liberté d'améliorer le programme et de publier vos améliorations
pour
en faire profiter toute la communauté (liberté 3).

Pour les libertés 1 et 3, l'accès au code source est une condition requise.

Un programme est un logiciel libre si les utilisateurs ont toutes ces
libertés. Ainsi, vous êtes libre de redistribuer des copies, avec ou sans
modification, gratuitement ou non, à tout le monde, partout. Être libre de
faire ceci signifie (entre autre) que vous n'avez pas à demander ou à payer
pour en avoir la permission.

Vous devez aussi avoir la liberté de faire des modifications et de les
utiliser à titre privé dans votre travail ou vos loisirs, sans en mentionner
l'existence. Si vous publiez vos modifications, vous n'êtes pas obligé de
prévenir quelqu'un de particulier ou de le faire d'une manière particulière.

La liberté d'utiliser un programme est la liberté pour tout type de personne
ou d'organisation, de l'utiliser pour tout type de système informatique, pour
tout type de tâche et sans être obligé de communiquer à ce sujet avec le
développeur ou tout autre entité spécifique. Dans cette liberté, il est
question de l'utilisateur, pas du développeur ; en tant qu'utilisateur, vous
êtes libre d'exécuter un programme comme bon vous semble et si vous le
redistribuer à quelqu'un d'autre, cette personne est libre de l'exécuter
comme bon lui semble, mais vous n'êtes pas autorisé à lui imposer vos
conditions.

La liberté de redistribuer des copies doit inclure les formes binaires ou
exécutables du programme (tout comme le code source) à la fois pour les
versions modifiées ou non modifiées du programme. (Diffuser des programmes
sous une forme exécutable est nécessaire pour une installation commode des
systémes d'exploitation libres). Il y a une exception s'il n'y a pas moyen de
produire une version binaire ou exécutable (puisque certains langages ne
supportent pas cette caractéristique), mais le public doit avoir la liberté
de distribuer de telles formes s'ils ont un moyen d'en produire.

Pour avoir la liberté d'effectuer des modifications et de publier des
versions
améliorées, vous devez avoir l'accès au code source du programme. Par
conséquent, l'accessibilité du code source est une condition requise pour un
logiciel libre.

La liberté 1 inclut la liberté d'utiliser votre version modifiée à la place
de
l'original. Si le programme est livré dans un produit conçu pour exécuter les
versions modifiées de quelqu'un d'autre, mais qui refuse d'exécuter les
vôtres — une pratique connue sous le nom de « tivoïsation » ou (au moyen de
listes noires) comme le « secure boot » (amorçage sécurisé) — la liberté 1
devient une fiction théorique plutôt qu'une pratique de la liberté. Ceci
n'est pas suffisant. En d'autres termes, ces binaires ne sont pas libres,
même si le code source à partir duquel ils ont été complilés l'est.

Un moyen important de modifier un programme est de le fusionner avec des
modules ou des sous-programmes disponibles libres. Si la licence du programme
indique que vous ne pouvez pas le fusionner dans un module existant, telle
que la nécessité que vous soyez le détenteur du copyright (droit de copie) de
tout code que vous ajoutez, alors la licence est trop restrictive pour être
qualifiée de libre.

Pour que ces libertés soient réelles, elles doivent être permanentes et
irrévocables tant que vous n'avez rien fait de mal ; si le développeur du
logiciel a le droit de révoquer la licence ou de changer rétro-activement ses
termes, sans que vous n'ayez fait quoi que ce soit de mal pour le justifier,
le logiciel n'est pas libre.

Cependant, certains types de règles sur la manière de distribuer le logiciel
libre sont acceptables tant que ces règles ne rentrent pas en conflit avec
les libertés fondamentales. Par exemple, le copyleft ou gauche d'auteur (pour
résumer très simplement) est une règle qui établit que lorsque vous
redistribuez les programmes, vous ne pouvez ajouter de restrictions pour
retirer les libertés fondamentales au public. Cette règle ne rentre pas en
conflit avec les libertés fondamentales ; en fait, elle les protège.

« Logiciel libre » ne signifie pas « non commercial ». Un logiciel libre doit
être disponible pour un usage commercial, pour le développement commercial et
la distribution commerciale. Le développement commercial de logiciel libre
n'est plus l'exception ; de tels logiciels libres commerciaux sont très
importants. Vous pouvez avoir payé pour obtenir une copie d'un logiciel libre
ou vous pouvez l'avoir obtenu gratuitement. Mais indifféremment de la manière
dont vous vous l'êtes procuré, vous avez toujours la liberté de copier et de
modifier un logiciel et même d'en vendre des copies.

Qu'un changement constitue une amélioration ou pas est subjectif. Si vos
modifications sont limitées, en substance, aux changements que quelqu'un
d'autre consiédère comme une amélioration, ce n'est pas la liberté.

Les règles sur la manière d'empaqueter une version modifiée sont acceptables
si elles n'entravent pas votre liberté de la publier, ou votre liberté de
faire et d'utiliser pour votre usage personnel des versions modifiées. Les
règles disant « si vous publiez le programme par ce moyen, vous devez le
faire par ce moyen aussi » sont acceptables aux mêmes conditions (notez que
de telles règles doivent vous laisser le choix de publier ou non le
programme). Les règles qui nécessitent que le code source soit publié pour
les utilisateurs pour les versions que vous rendez publiques sont aussi
acceptables. Il est également acceptable que la licence l'exige, si vous avez
distribué une version modifiée et qu'un développeur précédent vous en demande
une copie, vous devez lui envoyer, ou que vous indiquiez vos modifications.

Dans le projet GNU, nous utilisons le « copyleft » pour protéger ces
libertés.
Mais des logiciels libres non-copyleftés existent aussi. Nous croyons qu'il y
a de bonnes raisons qui font qu'il est mieux d'utiliser le copyleft, mais si
votre programme est libre non-copylefté, nous pouvons tout de même
l'utiliser.

Lisez Les catégories de Logiciel Libre, où sont décrites les relations entre
«
logiciel libre », « logiciel copylefté » et les autres catégories de
logiciel.

Parfois le contrôle gouvernemental des exportations ou des sanctions
économiques peuvent vous priver de la liberté de distribuer des copies de
programmes à l'étranger. Les développeurs de logiciels n'ont pas le pouvoir
d'éliminer ou de passer outre ces restrictions, mais ce qu'ils peuvent et
doivent faire, est de refuser d'imposer eux-mêmes des conditions à
l'utilisation des programmes. De cette manière, les restrictions
n'affecteront pas les activités et les personnes se trouvant hors de la
juridiction de leurs gouvernements.

La plupart des licences de logiciels sont basées sur le droit d'auteur, or
les
types d'exigences que le droit d'auteur peut imposer ont des limites. Si une
licence basée sur le droit d'auteur respecte la liberté de la manière décrite
plus haut, il est improbable que nous ayons une autre sorte de problème que
nous n'ayons pas anticipé (bien que cela arrive parfois). Cependant,
certaines licences de logiciels sont basées sur le droit du contrat et les
contrats impliquent un champ bien plus large de restrictions. Cela signifie
qu'il y a bien plus de possibilités pour qu'une licence de ce type puisse
restreindre de manière inacceptable la liberté des utilisateurs et ainsi
devenir non libre.

Nous ne pouvons pas lister tout ce qui pourrait se passer. Si une licence
basée sur le contrat restreint l'utilisateur d'une manière inhabituelle que
les licences basées sur le copyright ne peuvent pas faire et qui n'est pas
mentionnée ici comme légitime, nous devrons y réfléchir et nous conclurons
probablement qu'elle n'est pas libre.

Quand vous parlez des logiciels libres, il est préférable de ne pas utiliser
de termes comme « donner » ou « gratuit », car ils laissent supposer que la
finalité des logiciels libres est le prix et non la liberté. Certains termes
répandus comme « piratage » comportent des idées auxquelles nous espérons que
vous n'adhérerez pas. Lisez « Termes prêtant à confusion », que vous devriez
éviter pour un essai sur l'utilisation de ces termes. Nous avons aussi une
liste de traductions de « free software » dans de nombreuses langues.

Enfin, notez que les critères tels que ceux développés dans cette définition
du logiciel libre demandent une réflexion sérieuse quant à leur
interprétation. Pour décider si une licence de logiciel particulière est
définie comme libre, nous la jugeons sur ces critères pour déterminer si elle
convient à leur esprit tout comme à leur formulation précise. Si une licence
inclut des restrictions inacceptables, nous la rejetons même si nous n'avons
pas anticipé le problème dans ces critères. Quelquefois les conditions d'une
licence soulèvent un problème qui nécessite des réflexions intenses, y
compris des discussions avec un juriste, avant que nous puissions décider si
la condition est acceptable. Quand nous arrivons à une conclusion concernant
un nouveau problème, nous mettons souvent à jour ces critères pour rendre
plus facile le fait de savoir si une licence est une licence logicielle libre
ou non.

Si vous voulez savoir si une licence spécifique est définie comme « libre »,
reportez-vous à notre liste de licences. Si la licence qui vous intéresse n'y
est pas listée, vous pouvez nous demander des précisions en nous envoyant un
mail à <licensing AT gnu.org>.

Si vous envisager d'écrire une nouvelle licence, veuillez contacter la FSF en
écrivant à cette adresse. La prolifération de différentes licences de
logiciels libres implique un travail grandissant pour les utilisateurs dans
la compréhension des licences ; nous pouvons vous aider à trouver une licence
existante de logiciel libre qui réponde à vos besoins.

Si ce n'est pas possible, si vous avez vraiment besoin d'une nouvelle
licence,
avec notre aide, vous pouvez vous assurer que la licence est vraiment une
licence de logiciel libre et éviter divers problèmes pratiques.

Au-delà du logiciel

Les manuels de logiciels doivent être libres, pour les mêmes raisons que les
logiciels doivent être libres, et parce que les manuels font en effet partie
des logiciels.

Les mêmes arguments peuvent aussi s'appliquer à d'autres types de travaux à
usage pratique — c'est-à-dire, des travaux qui intègrent de la connaissance
utile, tels que les ouvrages éducatifs et les ouvrages de référence.
Wikipedia est le meilleur exemple connu.

Tout type d'œuvre peut être libre, et la définition du logiciel libre a été
étendu à la définition des œuvres culturelles libres applicable à tout type
d'œuvre.

Open Source ?

Un autre groupe a commencé à utiliser le terme « open source » pour exprimer
quelque chose de proche (mais pas d'identique) au « logiciel libre ». Nous
préférons le terme « logiciel libre » parce que, une fois que vous avez
entendu que ce terme réfère à la liberté plutôt qu'au prix, il appelle à
prêter attention à la liberté. Le mot « open » ne rend pas compte de cela.

Histoire

De temps en temps, nous révisons la définition du logiciel libre pour la
clarifier. Nous fournissons ici une liste de ces modifications, ainsi que les
liens pour illustrer exactement ce qui a changé, de sorte que d'autres
puissent l'examiner s'ils le désirent.

* Version 1.80 : la liberté 1 doit être pratique, pas seulement
théorique ; c'est-à-dire, pas de tivoïsation.
* Version 1.77 : clarifie que tout changement rétro-actif de la licence
est inacceptable, même si ce n'est pas décrit comme un remplacement complet.
* Version 1.74 : Clarification de quatre points pas assez explicites, ou
mentionnés dans divers endroits mais pas reportés partout :
o « Améliorations » ne signifie pas que la licence peut de façon
substantielle limiter le type de versions modifiées que vous pouvez publier.
La liberté 3 comprend la distribution de versions modifiées, pas seulement
des changements.
o Le droit de fusionner dans des modules existants se réfère à ceux
qui sont sous licence appropriée.
o Déclare explicitement la conclusion sur le point parlant des
contrôles à l'exportation.
o Imposer un changement de licence constitue une révocation de
l'ancienne licence.
* Version 1.57 : Ajout de la section « Au-delà du logiciel ».
* Version 1.46 : Clarification des buts significatifs dans la liberté
d'exécuter un programme dans n'importe quel but.
* Version 1.41 : Clarification de la formulation au sujet des licences
basées sur des contrats.
* Version 1.40 : Explication qu'une licence libre doit vous autoriser à
utiliser d'autres logiciels libres disponibles pour créer vos modifications.
* Version 1.39 : Note qu'il est acceptable pour une licence de nécessiter
que vous produisiez les sources des versions de logiciels mis à disposition
publiquement.
* Version 1.31 : Note qu'il est acceptable pour une licence de nécessiter
de vous identifier en tant qu'auteur de modifications. D'autres
clarifications mineures dans le texte.
* Version 1.23 : Adresse les problèmes potentiels relatifs aux licences
basées sur des contrats.
* Version 1.16 : Explique pourquoi la distribution de binaires est
importante.
* Version 1.11 : Note qu'une licence libre peut nécessiter que vous
envoyiez une copie des versions que vous distribuez à l'auteur.

Il y a des espaces entre les numéros de versions car il y a eu beaucoup
d'autres changements qui n'affectent pas du tout l'essence de la définition.
Ils corrigent plutôt des liens, ajoutent des traductions, etc. Si vous voulez
consulter la liste intégrale des changements, vous pouvez le faire sur
l'interface cvsweb.
"



  • Corrections de traduction / Définition d'un logiciel libre - Projet GNU, Jean-Luc, 21/03/2011

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