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educ - Re: [EDUC] B2i Document d'appui

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] B2i Document d'appui


Chronologique Discussions 
  • From: Jean-Yves Jeannas <jyj AT altern.org>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] B2i Document d'appui
  • Date: Sun, 13 Apr 2008 22:07:18 +0200

Vincent-Xavier JUMEL a écrit :
Justement, les enseignants ne risquent-ils pas d'évaluer les élèves à l'aune
de leurs propres compétences. L'évaluation d'une copie de mathématiques ou
d'un oral de français est laissée au professeur de mathématiques ou de
français, qui possède la compétence et l'expérience pour juger de telles
copies. Une question dont je ne trouve pas la réponse pour le moment est de
savoir qui a la compétence pour juger si le niveau de l'élève correspond à
celui exigé par le B2i.
--
Vincent-Xavier JUMEL
+33 (0) 630 803 804
vincent-xavier.jumel AT laposte.net
http://vincentxavier.free.fr


Bonjour,
Justement, il ne s'agit pas d'un niveau...
C'est la toute la difficulté d'expliquer aux profanes ce que sont les B2i.
Il s'agit de la vérification de l'obtention au travers d'activités scolaires habituelles d'un certain nombre de compétences.
L'enseignant (les enseignants en fait) va(vont) donc vérifier que la preuve de mobilisation de la compétence est correcte, on pourrait même caricaturer et dire que celui qui vérifie la preuve n'a pas besoin d'avoir la capacité de mobilisation mais juste la capacité de vérifier la validité de la preuve.
Et moi non plus, je ne sais pas découper un boeuf ;-)
Même si le problème de la compétence existe, il n'est pas trop important pour les B2i, car le problème est ailleurs :
D'une part, les corps d'inspection n'ont pas vraiment mis l'accent sur les B2i (et il y a effectivement bien d'autres choses dans les programmes), d'autre part les B2i certifient que l'on sait se "débrouiller" dans la société de l'information, pas que l'on est à même de comprendre les mécanismes qui sont mis en oeuvre dans les outils des Technologies de l'information et de la communication, laissant une grande porte ouverte pour la "magie" de l'informatique, et donc une accentuation de la fracture numérique.
Les parents d'élèves peuvent donc demander des comptes sur la mise en oeuvre effective et les contenus (les "programmes"), et laisser aux enseignants l'application de ces programmes.
Malgré tout, s'il s'avérait que des éléments plus théoriques liés à l'informatique étaient intégrés dans les programmes scolaires (ce qui est une nécessité pour moi), alors le problème de la compétence disciplinaire informatique des enseignants se poserait, ainsi que celui de leur formation continuée.
A noter que dans l'enseignement élémentaire, justement, c'est bien le même enseignant qui vérifie le français, les maths, etc.
A suivre...
Amicalement,
JYJ





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