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educ - Re: [EDUC] Logiciels "libres" ou logiciels "liberticides" sous licences libres ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Logiciels "libres" ou logiciels "liberticides" sous licences libres ?


Chronologique Discussions 
  • From: Patrice Pillot <patrice.pillot AT teletopie.net>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Logiciels "libres" ou logiciels "liberticides" sous licences libres ?
  • Date: Thu, 08 Jul 2010 13:14:01 +0200

Le 08/07/2010 10:06, cnestel AT free.fr a écrit :
Deuxième sujet de réflexion : les ENT et le cloud computing

Certains ici se souviennent peut être des prises de position de Richard
Stallman à l'encontre du cloud computing où les sociétés risquaient de
perdre le contrôle de leurs données en adoptant de tels systèmes : «
Cette perte de contrôle est l'une des raisons pour lesquelles il ne faut
pas utiliser les applications Web pour votre informatique. C'est aussi
néfaste que d'utiliser un programme propriétaire. »
http://www.zdnet.fr/actualites/richard-stallman-denonce-le-c(...)

Pour les curieux, le lien entier est : http://www.zdnet.fr/actualites/richard-stallman-denonce-le-caractere-proprietaire-du-cloud-computing-39383753.htm

> [ .. snip .. ]
je me demande si la communauté éducative du logiciel libre ne fait pas
fausse route en promouvant des ENT libres.

De fait la question ne se pose pas toujours en ces termes.

Je partage évidemment les points de vue de Stallman et sans doute le cloud computing "internalisé" (Stallman pensait a priori davantage aux solutions proposées par Google, Microsoft et consort) recèle-t-il lui aussi de nombreux dangers (que tu as souvent et avec justesse évoqués dès lors qu'ils étaient mis à disposition de la société de contrôle qu'est notre administration).

Pour autant, je sors à l'instant d'une réunion de service[1] ou la demande de la direction et des enseignants, spontanée et de bonne volonté pour une petite partie d'entre eux (gros utilisateurs de l'informatique dans leur pratique pédagogique) et poussée par les autres suite à la pression de plus en plus insistante des tutelles (évaluation AERES, pression des structures fédératives du campus universitaire, ..) nous amène nous, informaticiens "de base" à mettre en œuvre, qu'on trouve ça bien ou non, un ENT. Partant, on a le choix d'entrer en résistance et de ne pas faire le boulot (et dans le contexte actuel de RGPP de se retrouver avec de nouvelles affectations très prochainement - à la différence des enseignants nous ne bénéficions d'aucune autonomie véritable dans nos choix), ou bien d'aller au "moins pire" et de pousser des logiciels libres dont on est pour le coup bien contents qu'ils existent.

Dès lors, je crois qu'en attendant que les enseignants eux-mêmes (qui d'autre pourrait le faire efficacement ?) réussissent à imposer un usage raisonné et maîtrisé de ces outils (voire peut-être un non-usage, là n'est pas mon propos), les membres non-enseignants de "la communauté éducative du logiciel libre" ne peuvent que parer au plus pressé : parce que la pression, c'est maintenant qu'elle s'exerce, pas dans quelques mois !

Mais l'un n'empêche pas l'autre, tudieu !

Cordialement

pp

[1] pour le contexte, je travaille dans un établissement d'enseignement dit supérieur.




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