[EDUC] Re : [Educ] Tablettes et enfants en d ifficulté

[cnestel AT free.fr]

----- Nicolas Pettiaux <nicolas AT pettiaux.be> a écrit :
> Un de mes contacts instituteurs écrit
> 
> ======
> Je suis à la recherche d'expériences d'utilisation de la tablette (iPad, …)
> avec des enfants en difficultés ou relevants de dys-qlqchose.
> Utilisez-vous ce genre d'outils ? Si oui, comment ? Et avec quelles
> applications ?
> ======
> 
> J'aimerais recommander des logiciels libres et indiquer des usages
> pédagogiques avec ceux-ci .
> 
> Que suggérez-vous ?
> 
> Merci
> 
> Nicolas


Arrêter de faire l'idiot. Depuis des décennies que l'on jette de
l'argent du contribuable par la fenêtre pour les marchands de soupe
numérique, si les ordinateurs portables (on va presque atteindre
le million de machines offertes aux collégiens depuis le lancement 
de l'opération Ordina13 pour le seul département des Bouches-du-Rhône)
ou leurs successeurs hyper-privateurs, permettaient de résoudre
la question des dys-quelque chose, cela se saurait.
Et ce serait même l'argumentaire ultra choc pour les i-pad et autres 
merdes.

Pour le moment les argumentaires avancés - par exemple par le maire d'Angers
qui a doté les écoliers d'i-pad -, restent :

a) La "lutte" contre la fracture dite numérique ;
b) le poids des cartables

Si l'on prend comme argument "fracture numérique" couplé à "dys" on
entre dans une contradiction. En effet les experts doivent éliminer
l'environnement social pour diagnostiquer avec certitude une 
dys-quelque-chose.

De plus, les différentes dyslexies concernent des troubles de lecture ;
alors que les enfants dyspraxiques et dysphasiques relèvent de troubles
de l'écriture. Là, effectivement et mon expérience profesionnelle en
milieu scolaire en témoigne, pour de tels enfants l'ordinateur portable
est une remediation (remediation ne veut pas dire remède mais autre
medium/media) inestimable, une prothèse si l'on veut.
Et dans ce cas, le simple usage d'un éditeur ou de traitement de texte
suffit.

Enfin pour conclure, je ne dis pas que certains logiciels ne peuvent
pas aider les professionnels de la santé et psychologues, par exemple
à diagnostiquer ou à proposer des exercices faisant appel à d'autres
zones du cerveau, mais il ne s'agit pas dans ce cas là de cadre
scolaire.

LIbrement,
Charlie




 
> Nicolas Pettiaux, dr. sc - gsm : 0496 24 55 01 - rmll.be - wlsm.be
> Rencontres mondiales du logiciel et de la culture libre - Bruxelles,
> 6-11/7/2013
> World libre software and culture meeting - Brussels,  July 6 to 11, 2013
> Lepacte.be - « promouvoir les libertés numériques en Belgique » - hetpact.be
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