Re : Re: [EDUC] RDV au cabinet de V.Peillon

[cnestel AT free.fr]

----- sonic steph <ml AT dadaprod.org> a écrit :
> 
> J'ajouterai que la liberté que nous portons en terme informatique ne me
> parait pas si éloigné de la liberté de ne pas exposer les élèves et les
> enseignants aux radiofréquences et que l'usage des tablettes sera très
> probablement lié à une généralisation du WiFi dans les écoles, malgré la
> présence d'une prise Ethernet... Le numérique aujourd'hui c'est la
> mobilité, donc les radiofréquences...
> 
> En résumé, je pense qu'on doit resté sur l'informatique libre, l'aspect
> numérique nous emmène à des d'autres problématiques sur lesquels l'April
> n'a pas de positions (pollutions inhérentes, empreinte écologique liés à
> la fabrication, rayonnement électromagnétique lié à l'utilisation...) 
> 
> stéphane moulinet

Salut,

Juste deux mots par manque de temps pour acquiescer ta digression.

Rien ne permet d'établir avec certitude que les radiofréquences
sont sans incidences sur la santé. La seule chose que l'on peut constater :
de nombreuses personnes prétendent ne pas les supporter.

On nous a déjà fait le coup de l'amiante. 

C'est pourquoi je ne supporte pas que l'on traite avec mépris, y compris
dans les communautés du libre, les enjeux sanitaires induits par 
les radiofréquences.

Et ce n'est d'ailleurs pas le seul problème que pose cette mode
suicidaire (j'estime par exemple qu'en misant sur le "tout tablette" 
Ubuntu s'est tiré une balle dans le pied) des tablettes et autres
smartphones.
Se profile à l'horizon le cloud et entre autre l'informatique comme
service (SaaS) qui relèvent au mieux de l'open source, mais pas du
Libre ; une convergence sans précédent d'opérateurs financiers
qui relevaient précédemment de secteurs d'activités disjoints (c'est
la convergence numérique mise en place depuis TCPA Palladium.

Dans ce dispositif le logiciel ne devient que l'un des aspects
puisque s'opère une convergence totale - dite numérique - entre
opérateurs de télécommunication, éditeurs, lobbies de l'entertainment,
industriels, etc.

Face à cette broyeuse infernale les différentes composantes des mouvements
Libristes sont éclatées.

On ne peut plus, et ce surtout dans le domaine de l'éducation,
penser seulement en termes de logiciels libres, il nous faut également
penser en termes de ressources libres, d'art libre, de cultures libres.

Car ce n'est pas seulement de logiciel libre dont il s'agit, mais
de la culture dans son entier. Quels sont par exemple les dégâts
occasionnés en Grande Bretagne sur les librairies, et donc sur les
livres ?

Là encore un vaste chantier, un vaste débat est à ouvrir.

Librement,
Charlie

PS : Dernier point : As-tu entendu parler du Li-Fi qui permettrait
la construction de réseaux locaux nomades sans l'inconvénient
des radiofréquences ?

Mais déjà semble-t-il plusieurs s'attribuent sa paternité et c'est
reparti pour une autre guerre des brevets.