Re: Re : Re: Re : [EDUC] [Arguments] Logiciels Libres et formats ouverts dans l'enseignement

[Briand Michel <Michel.Briand AT telecom-bretagne.eu>]

Bonjour

Tout a fait d'accord pour l'ajout de ce volet proposé par Charlie de co production qui va au dela de l 'ouverture d'un espace parce qu'il faut alors encourager les élèves à produire !

Un  bel exemple à mon sens, mais c'est dans la formation d'adultes se trouve dans la formation aux pratiques collaboratives "animacoop "où les stagiaires produisent 2 ou 3 articles sur ces questions de coopération en conclusion de leur formation
http://animacoop.net/wakka.php?wiki=ContenusProduits
tous les contenus animacoop sont en creative commons by sa avec un projet d'archipel d'acteurs de la formation qui partagent leurs contenus.


Ces formations avec leurs expéreinces irréversibles de coopération (quand on y a gouté c'est difficile de revenir en arrière) sont pour moi un élément essentiel d'une politiqiue publique du numérique.
La multiplication des projets ici, CD bureau libre, wiki-brest, Maison du libre, portail des savoirs, openbidouile camp, fab lab, opensreetview, brest creative ...   doit beaucoup à cette appropriation des pratiques collaboratives et libres épaulées par animacoop (6 session de 100 h en FOAD  en 3 ans)

Et après le réseau doc@brest qui réunit en 6 mois 80 documentaliste brestoises au dela de leur établissement , je rêve d'un réseau prof@brest d'enseignants des collèges et lycées qui coopèrent, partagent et mutualisent..

quelques jalons avec Monique Argouach et intergeneration ou les profs  de la cité scolaire de Kerichen autour des
webtrotteurs des lycées mais il manque un déclencheur pour faire naître un groupe

Cordialement

cnestel AT free.fr a écrit :

Bonjour,

Lu et approuvé pour la totalité de l'article plein de bon sens.

Juste quelques commentaires pour ce qui concerne la sphère de 
l'enseignement primaire et secondaire.

Je constate que sur le site de l'Académie en ligne promu par 
le ministère (et sans doute l'ossature de la plate forme en cours)
qui propose des cours en accès gratuits de la CP à la terminale, ce sont
toujours les dispositions de la loi DADVSI qui s'appliquent.

Cf. ici :
http://www.academie-en-ligne.fr/MentionsLegales.aspx

Aussi entre l'approche pondérée que propose Michel Briand qui consiste
de laisser le choix aux enseignants de publier leurs contenus sous une licence 
libre ou pas, sans l'imposer, et l'absence de prise en considération de
l'existence des licences libres sur le site de la plate forme du ministère,
il y a monde !!!

On doit pouvoir exiger du ministère que les licences libres cessent
d'être déniées et occultées ; ce qui débouche sur la problématique soulevée
à la fin de l'article de Michel : " les mécanismes d'encouragement qui favorisent
le  travail coopératif pour la production de contenus mutualisés".

J'irai même plus loin, en disant : "pas seulement pour les enseignants", y
compris pour les élèves.

Il n'est pas concevable que l'on ne tienne pas en considération dans une
société dite numérique les modes d'apprentissage en réseaux.

J'en veux pour preuve que le Rectorat d'Aix-Marseille, alors qu'il est
censé héberger les sites de la totalité des collèges a "perdu" deux ans
d'auto-production élèves parce qu'il n'entre pas dans sa mission
de s'occuper d'un Wiki.

Les outils collaboratifs comme MediaWiki, alors même qu'ils sont planétairement
répandus, comme en témoigne Wikipédia, ne sont pas pris en compte par
le ministère qui n'a visiblement comme seul modèle numérique que le Minitel 2.0,
basé sur le mode émetteur/récepteur où les professeurs ne sont que
des transmetteurs de contenus et les élèves des consommateurs.

Librement,
Charlie



----- Briand Michel <Michel.Briand AT telecom-bretagne.eu> a écrit :

Bonjour

Un mot sur le second point :
"Obliger les enseignants à diffuser leurs cours sous formats ouverts."

Je ne pense pas qu'obliger les enseignants soit la bonne approche
Pesonnellement je préfère expliquer, inviter à, accompagner

Concrétement  a Telecom Bretagne nous avons demandé aux EC de mettre 
leur cours en ligne en interne et accessible à toites les formations de 
l'école.
En 3 ans  cela  a été génaralisé :  tous les cours de première et 
seconde année sont en ligne en interne.
Au début juste sous forme de dépot puis maintenant en environnement de 
formation (associé à la late forme Moodle)

En paralléle l'école a mis en place une plate forme web pour que 
certains cours soient aussi en ligne sur le web (une sconde instance de 
Moodle). Là c'est sur la base du volontariat  et 10 % des enseignants 
envron ont franchi le pas.
Ce qui est intéressant c'est que nus avons proposé une licence 
autorisant la réutilisation ( CC by sa NC)et aucun enseignats ne l'a 
refusé certains mettant leur cours en CC by sa.

J'en conclue pour ma part que le pas difficile à franchir est c lui de 
passer d'un cours en ligne en intranet au cours en ligne
Que la possible  réutilisation par d'autres n'est pas vécu comme un obstacle
A l'ecole j'ai proposé le CC by sa NC qui n'est pas une licnece libre 
parce que la crainte est souvent exprimée d'une réutilisation payante de 
leurs contenus par d'autres.
Mais dans le cadre d'un mouvement plus large le CC by sa devrait pour 
voir être acceptée, je pense

Donc mes propositions seraient plutot

- de demander que *tous **les contenu*s (1) soient en ligne en intranet 
et accessibles *à tous les étudiants d'une université ou d'un groupe 
d'école quelquesoit leur cursus.

- que chaque université ouvre un portail de cours en ligne (1) et 
encourage les enseigants à y déposer des cours réutiisables par d'autres

- et de réflechir a des mécanismes d'encouragement qui favorise le 
travail coopératif pour la production de contenus mutualsiés -à al mode 
de Sesamah)


(1) cours, TP, TD, examens, conférences ..

Cordialement