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educ - Re: [EDUC] APPEL A CONTRIBUTION N°1 : CN num Aucune référence au logiciel libre !!!

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

Archives de la liste

Re: [EDUC] APPEL A CONTRIBUTION N°1 : CN num Aucune référence au logiciel libre !!!


Chronologique Discussions 
  • From: Briand Michel <Michel.Briand AT telecom-bretagne.eu>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] APPEL A CONTRIBUTION N°1 : CN num Aucune référence au logiciel libre !!!
  • Date: Fri, 31 Oct 2014 12:31:14 +0100

Bonjour

Pas tout a fait exact de dire "
l'absence de référence au logiciel libre."

Il est écrit explici tement dans la partie introductive que

"Le rôle de l’Etat doit être de favoriser la diversité et les choix locaux
tout en garantissant l’interopérabilité, l'accessibilité et le caractère ouvert des
connaissances et des outils (open source – code source libre ou ouvert, open access – libre
accès aux savoirs, open knowledge - partage libre des savoirs et connaissances…)"


Sur le fond le rapport préconise une éducation qui prenne en compte la capacité à partager et coopérer issue du logiciel libre
on insiste be&auoup sur cet apprentissage de la coopération  d'etre acteur, contributeur  et pas seulement consommateur
ce qui me semble aussi important que l'équipement en OS libre :

cf p42

"Faire partager aux apprenants une littératie numérique, c’est autant mobiliser des méthodes de
travail, des attitudes, que l’acquisition de savoirs et de compétences. Nombre de ces méthodes et
approches préexistent à la société numérique (ex : l’apprentissage de la recherche d’information, la
construction d’un argumentaire, la méthode par projet …) mais trouvent avec le numérique un
support pour un usage renouvelé ou amplifié. D’autres sont inspirées du fonctionnement même du
monde numérique (ex : les communautés coopératives du logiciel libre, les hackatons, barcamp,
meetups…). Une des ruptures liées au numérique tient à l’abondance de contenus, à la fois
réutilisables, appropriables, et accessibles par tout un chacun. Cette transformation crée à la fois
une opportunité mais aussi le besoin d’apprentissages pour la réutilisation, la création de contenus,
les modes de diffusion et la gestion des droits et des licences d’usage"

et suite page 43 :

"Le numérique, par son organisation intrinsèquement réticulaire, peut faciliter les logiques
coopératives. On l’observe tous les jours, dans la manière dont travaillent les entreprises du
numérique, dans les projets d’innovation ouverte inter-entreprises, dans l’émergence de services
basés sur des échanges en pair à pair, dans la construction de communs de la connaissance, fruits
d’un travail coopératif (des logiciels libres aux encyclopédies).
L’école, en introduisant dans son enseignement une culture numérique, peut également être
vecteur de ce savoir-faire coopératif et y trouver des voies pour renouveler des pratiques
d’évaluation qui génèrent des attitudes défensives et individualistes."


on y parle aussi de licences libres pour les contenus ou de l'usage de scratch

cf P18

L'utilisation par les professeurs de licences libres (type creative commons) d'une part, l'extension de
l'exception pédagogique de l'autre, favoriseront ces échanges.

c'est aussi dans la recommandation 7

· Encourager et systématiser les expériences de publication dans les établissements
notamment autour de sites Web, de blogs, de réseaux sociaux pérennes, d’ENT…
· Former les élèves à l’usage des licences ouvertes (de type Creative Commons) et aux
décisions éditoriales qu’elles impliquent (ré-utilisation, partage, circulation) et en regard à
réfléchir aux usages de documents sous régime de propriété exclusive.

Développer l’utilisation de ressources éducatives « en commun »

Le monde numérique se caractérise par l’existence simultanée de trois types de ressources : des
ressources propriétaires soumises aux droits d’auteur, dont la réutilisation dépend de
négociations ; des ressources du domaine public, dont l’utilisation est libre dans le respect des
droits moraux de l’auteur. Ces ressources sont ouvertes pour des innovations pédagogiques ; des
ressources en commun (ou en bien commun), auxquelles le créateur a associé des licences
ouvertes.


...

Les nouvelles pratiques culturelles (fanfiction, remix audio ou vidéo, sous-titrage coopératif,
lectures critiques,…) qui sont largement portées par les jeunes, ont besoin de desserrer cette
pression pour valoriser la créativité et l’engagement des élèves dans l’usage des nouvelles
opportunités offertes par la technologie. Chaque étape de la scolarité peut être l’occasion pour
l’apprenant de participer à des Communs, par exemple : en écrivant sur des Wikipédias créés pour
et par des enfants (Wikimini, Vikidia), en corrigeant ou complétant un article sur Wikipédia, en
contribuant à OpenStreetMap au cours d’une cartopartie qui peut être un support de cours de
géographie, en collectant des données nutritionnelles dans le frigo de la maison pour documenter
OpenFoodFacts qui peut constituer une support de cours de SVT, en mettant la puissance de calcul
de l’ordinateur de la classe au service d’un projet de recherche en grid computing, en postant des
photos de classe sur Flickr sous une licence Creative Commons etc.

Les enseignants, dans leur travail en classe souvent individuel, méconnaissent souvent ce type de
ressources, ou craignent d’y placer les matériaux pédagogiques qu’ils créent ou mobilisent. La
volonté de contribuer à un ensemble de ressources éducatives libres, pourtant démontrée par
certains groupes d’enseignants (Clio en Histoire, Sesamath en mathématiques, utilisation de
présentations partagées sur Slideshare…) est grandement freinée par l’absence de dépôts efficaces
et centralisés dédiés à de telles ressources éducatives libres.

suivi des exemples de copy party et de séaamath
apprendre à copier, réutiliser et remixer soont bien dans les libertés fondamentales du logiciel libre

et la recommandation 8 parle de

Inscrire dans la partie « ressources pédagogiques » de chaque ENT l’ensemble des espaces
contributifs en biens communs, des ressources éducatives libres et des outils associés, pour
qu’elles soient plus aisément à la disposition des équipes pédagogiques




page 43 il est dit

Le numérique, par son organisation intrinsèquement réticulaire, peut faciliter les logiques
coopératives. On l’observe tous les jours, dans la manière dont travaillent les entreprises du
numérique, dans les projets d’innovation ouverte inter-entreprises, dans l’émergence de services
basés sur des échanges en pair à pair, dans la construction de communs de la connaissance, fruits
d’un travail coopératif (des logiciels libres aux encyclopédies).
L’école, en introduisant dans son enseignement une culture numérique, peut également être
vecteur de ce savoir-faire coopératif et y trouver des voies pour renouveler des pratiques
d’évaluation qui génèrent des attitudes défensives et individualistes.



C'est peut-être pas suffisant
le blog ouvert à commentaire est fait pour proposer !


Cordialement




cnestel AT free.fr a écrit :
La première critique, me semble-t-il, que n'importe quel libriste 
aurait à formuler à l'encontre des préconisations du CN num
auxquelles on nous demande de contribuer, c'est l'absence de  
référence au logiciel libre.
http://blog.educpros.fr/sophie-pene/

Par comparaison,copier/coller des préconisations en 2012 
------------------------------------------------------------
du Conseil national du logiciels libre :
-----------------------------------------

Nous voyons essentiellement deux raisons pour renforcer la présence 
du logiciel libre dans l’éducation :

Il s’agit d’un secteur en croissance, où les compétences, qu’il s’agisse 
de spécialistes du domaines ou de généralistes formés aux méthodes de 
développement collaboratifs issues du logiciel libre et qui se généralisent 
à tous les domaines de l’information, sont difficiles à trouver.

Plus généralement, nous pensons que le passage à l’économie de la connaissance et l’accélération des mutations technologiques vont privilégier les systèmes éducatifs 
qui encouragent les élèves et les étudiants non seulement à étudier les sciences 
du numérique, mais aussi à le faire avec des outils (logiciels, langages 
de programmation, etc.) ouverts, qu’ils peuvent s’approprier et dans lesquels 
ils peuvent introduire leur part de créativité. Le logiciel libre est par 
essence ce type d’outils. Il relève d’une démarche de réappropriation de 
la technologie, qui est une des missions de l’éducation.

Ces deux principes rejoignent ceux énoncés par François Hollande, notamment:
Je souhaite que les logiciels libres de qualité, utilisant des formats ouverts 
normalisés, soient enseignés à l’école comme à l’université, et que leur usage 
soit privilégié dans les concours et examens, tant pour la bureautique que pour 
les usages scientifiques, techniques ou documentaires. L’enseignement 
de l’informatique devrait également privilégier les langages de programmation 
faisant l’objet d’une standardisation internationale, et les systèmes d’exploitation 
s’appuyant sur des standards ouverts.

Nous souhaitons donc que le Ministère délégué chargé des PME, de l’Innovation 
et de l’Économie Numérique, le Ministère de l’Éducation Nationale et le Ministère 
de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche définissent une politique résolue 
concernant le logiciel libre:

- Déploiement préférentiel de logiciels libres pour les outils support de l’enseignement, 
tant pédagogiques qu’administratifs.

- Apprentissage des logiciels libres appropriés à chaque cursus et à chaque niveau.

- Enseignement des technologies et méthodologies propres au logiciel libre dans les 
filières scientifiques et informatiques.


http://www.bluexml.com/2012/10/11/cnl



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