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educ - Re: [EDUC] Parcoursup : un enfer pavé de bonnes intentions - Transcription à relire

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Parcoursup : un enfer pavé de bonnes intentions - Transcription à relire


Chronologique Discussions 
  • From: Judicael Courant <Judicael.Courant AT free.fr>
  • To: Olivier Garet <Olivier.Garet AT univ-lorraine.fr>, educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Parcoursup : un enfer pavé de bonnes intentions - Transcription à relire
  • Date: Sun, 05 Aug 2018 12:13:47 +0200

Bonjour,

Le mar. 31 juil. 2018, Olivier Garet a écrit :
> Judicael Courant présente la loi ORE comme une loi d'organisation
> d'une sélection qui existait avant.

Juste pour préciser : je n'ai pas parlé de la loi ORE spécifiquement et
j'ai bien du mal à avoir un avis, vu que je n'ai pas encore eu le temps
de la lire.

Ensuite, pour ce qui est de ce que devrait être la loi, je suis partagé
entre deux points de vue contradictoires. Pour les dire de façon
caricaturale :

- individuellement chacun devrait pouvoir faire les études qu'il veut où
il veut ;

- collectivement, il n'est pas possible (en terme de moyens) de
permettre à chacun de faire trois doctorats dans la filière de son
choix, dans l'université de son choix.

> Judicael Courant dit aussi "Après, il y a des limites à ça, même s’il
> y a autant de places de formation au total que de bacheliers au
> total,> tous les bacheliers ne peuvent pas aller faire par exemple
> leurs études à la Sorbonne."
>
> Là aussi, on parle de quelque chose comme si c'était très général,
> alors que c'est une situation parisienne créée par la grosse densité
> de population et d'universités.

Non : il n'y a pas toujours assez de place à Lyon 1 pour les étudiants
qui veulent faire des sciences. Il y a 25-30 ans, il n'y avait pas
toujours de place à Nantes ou Angers non plus. Donc le problème n'est ni
neuf ni juste parisien, même s'il s'est bien évidemment énormément
aggravé avec le manque de moyens.

> Je ne suis pas sûr que ce soit le rôle de l'état de légitimer la mise
> en compétition de formations officiellement non sélectives et de
> mettre tous les meilleurs étudiants à Paris, plutôt que de s'assurer
> qu'il y a un enseignement de qualité partout.

Que les formations soient sélectives ou non, ce n'est pas à mon avis non
plus le rôle de l'État, et encore moins celui des journalistes qui
publient les classements des soi-disant meilleures
universités/prépas/lycées.

> Considérant l'enseignement supérieur, il y a bien des questions qui
> auraient dû être posées depuis longtemps. Ca ne justifie pas les
> réformes au pas de course, en dehors de tout débat public - en
> particulier devant les électeurs.

Nous sommes bien d'accord. En expliquant comment fonctionne Parcoursup,
mon but est d'ailleurs de favoriser le débat !

Cordialement,

Judicaël.
--
TEL : (+33) (0)4 72 50 48 13
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