Bonjour
Pour info hier Projet de loi pour lutter contre la haine
http://videos.assemblee-nationale.fr/video.7917049_5d1ca4b5b638e.1ere-seance--lutter-contre-la-haine-sur-internet-3-juillet-2019
Vous pouvez écouter l'intervention de ce secrétaire d’État au
numérique
et à 29
min 15, affirme que Tim Berners-Lee est le fondateur d'Internet
Plus loin il cite, entre autres, Richard Stallman
On 04/07/19 07:07, Bruno Desroches
wrote:
C'est
vraiment un ministre qui cause comme ça ? Alors, ça promet pour la
suite...
Incroyable, un tel charabia.
B Desroches
Le 04/07/2019 à 06:35, Marie-Odile Morandi a écrit :
Bonjour
Toutes les auditions faites par les sénateurs pour cette
commission d’enquête Souveraineté numérique sont intéressantes :
http://videos.senat.fr/commission.SOUV
Les comptes-rendus officiels sont ici :
http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/ce-souverainete-numerique.html
Il manque celui de l'audition de Cédric O
Mais voilà reportées ici la question toujours du sénateur
Ouzoulias et la réponse du ministre :
*Pierre Ouzoulias, sénateur :* Merci Monsieur le président.
Merci Monsieur le ministre.
Une remarque et deux questions. La première remarque : vous avez
demandé récemment au Sénat de voter une loi sur la manipulation
de l’information. On aurait bien aimé savoir si elle avait été
utile avant que nous en examinions une nouvelle.
Deux questions. Dans nos auditions, à plusieurs reprises, est
venu le sujet intéressant du logiciel libre comme un instrument
qui pouvait aider à une souveraineté nationale sur le numérique.
Donc deux questions : quel est le plan que votre gouvernement
initie pour développer l’usage des logiciels libres ? Et, par
ailleurs, est-ce que de temps en temps il ne serait pas
intéressant que le gouvernement apporte une aide aux
associations bénévoles qui développent ces logiciels libres pour
permettre une pérennité de ces solutions informatiques
transparentes, qui répondent à un objectif de souveraineté
numérique c’est-à-dire la capacité de pouvoir accéder à la
totalité du code source. Merci.
*Cédric O, secrétaire d’État en charge du numérique : *Sur la
loi sur la manipulation de l’information, tout n’est pas dans
mon domaine mais disons que nous n’avons pas eu d’alerte sur une
immixtion problématique sur les dernières élections. Donc disons
qu’elle n’a pas été totalement testée en condition réelle, si je
puis le dire. Ça c’est la première chose, en tout cas ce que
j’en sais. Nous avons eu quelques difficultés d’implémentation,
enfin de mise en œuvre, j’en ai été témoin à titre personnel,
c’est que, comme nous demandons, par exemple sur les vidéos s’il
y a une pub, on vous demande d’afficher qui l’a payée, combien
il a payé, qui elle vise, etc. Ce qui part d’une excellente
intention et d’une chose très intéressante qui vient de ce qui
s’est passé aux États-Unis pour les États étrangers qui
pourraient éventuellement avoir la volonté d’influencer les
élections.
Certaine plateformes ont considéré que c’était tellement
compliqué à mettre en œuvre qu’elles n’avaient diffusé aucune
des vidéos à caractère politique. Caractère politique allant
jusqu’aux appels au vote, enfin aux vidéos d’incitation à voter
du gouvernement français. Bon ! C’est problématique parce que,
du coup, elles ne veulent diffuser aucune communication du
gouvernement considérant que politique c’est politique. Ce qui
m’amène à une chose et qui est très important dans le cadre de
la ??? c’est que si nous demandons des choses totalement
infaisables aux plateformes, en fait, souvent on se prend un
retour de bâton. Donc il faut que ce soit mordant mais faisable,
sinon on se retrouve, je le regrette, mais on a réussi à
convaincre les plates-formes de laisser passer les vidéos, je
l’ai fait personnellement, les vidéos d’appel au vote demain et
ensuite elles sont protégées souvent par des conventions
bilatérales juridiques entre la France et les États-Unis qui
font que nous ne pouvons pas aller jusqu’au bout de e que nous
voulons faire. L’applicabilité de ce que nous votons est
absolument essentielle.
Sur le logiciel libre. Le problème du logiciel libre, moi je
suis un grand défenseur du logiciel libre, mais pour qu’un
logiciel fonctionne il faut qu’il ait la communauté, et la
communauté ce n’est pas dans les mains de l’État. C’est-à-dire
qu’on ne peut pas décréter qu’il y a une communauté suffisante
pour entretenir le logiciel libre. L’État lui-même, la DINSIC,
est un grand promoteur du logiciel libre. Si je prends le
dernier système de messagerie Tchap qui a été développé par la
DINSIC, il vient d’un logiciel libre. Donc nous sommes
promoteurs du logiciel libre, en premier lieu parce que nous
faisons et nos achats. Je ne pense pas que ça soit la solution à
tout. En l’espèce il faut trouver le bon équilibre. En tout cas
nous sommes plutôt promoteurs. Je réagis sur le soutien aux
associations, moi je n’ai aucun problème pour que nous les
soutenions. Le vrai sujet est un sujet de communautés
d’utilisateurs et de produits in fine.
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