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libreassociation - Re: [LibreAsso] Statistiques d'activité crédibles et faciles à gérer

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Re: [LibreAsso] Statistiques d'activité crédibles et faciles à gérer


Chronologique Discussions 
  • From: philippe NIQUET <philippe.niquet AT free.fr>
  • To: libreassociation AT april.org
  • Subject: Re: [LibreAsso] Statistiques d'activité crédibles et faciles à gérer
  • Date: Sun, 12 Aug 2018 19:21:19 +0200

Le problème de la question initiale est que "les subventionneurs" est un sujet très vaste puisqu'ils n'ont pas n'ont pas les mêmes attentes (cf comparaison entre CAF, différents services de l'Etat, les collectivités).

J'ai connu un directeur de MJC dans un quartier dit sensible qui répondait à 50 programmes différents d'au moins une bonne dizaine de donneurs d'ordres différents : région, département, ville, CAF, Etat-JS, Etat-culture, Etat-alphabétisation, Etat-politique de la ville, Etat-insertion..). Et, compte-tenu de son role stratégique, son asso ne pouvait pas être absente d'une bonne partie de ces programmes.

Et bien évidemment pour un même objectif social, chaque partenaire (par exemple, ville, CAF, département et 2 ou 3 services de l'Etat) du dispositif permettant la subvention n'a pas les mêmes attentes en matière d'évaluation (qui n'est pas la même chose que la justification des dépenses).

Peut-être prendre la question autrement : qu'est-ce que cette subvention nous permet de produire que nous n'aurions pas pu faire sans elle ?

post

Je ne sais pas si les choses ont changé mais pour les amateurs de productions de statistiques, la CAF est un bon subventionneur :-D.

post 2

ce qui est rigolo c'est qu'en France les assos ont obtenu des subventions de la puissance publique afin qu'elles soient indépendantes des puissances d'argent (les entreprises, le capital et tout ça, bref le modèle américain).

Et qu'aujourd'hui pour être indépendantes des pouvoirs publics elles vont se jeter  dans les bras des puissances d'argent (voir par exemple ce qui se passe dans la culture et les festivals). Aujourd'hui la liberté c'est d'obtenir de l'argent de Coca-Cola, Google ou Leclerc.


Le 12/08/2018 à 15:00, Laurent Costy a écrit :

Bonjour Jean-Yves,

je ne réponds pas sur l'aspect technique mais plutôt sur l'aspect philosophique..

D'abord, pour troller, certains recommanderaient d'être indépendant ;)...mais bon, comme toi, je suis dans un réseau qui, historiquement, s'appuie sur des subventions (même si cela baisse d'année en année mécaniquement mais aussi par volonté de faire évoluer notre modèle économique).

Oui, il faut être capable de produire un état d'activité mais je pense qu'il est important de ne surtout pas être plus royaliste que le roi. Le risque est évidemment que plus des détails vont être donnés, plus des demandes nouvelles vont apparaître. Certes, cela peut permettre au financeur d'affiner la manière dont l'argent est utilisé mais je reste persuadé que, dans la plupart des cas, cela vient alimenter des boîtes archives et des bases de données non analysées majoritairement.

Pour moi, la réalité d'un partenariat (oui, je parle bien de partenariat dans la cas d'une subvention et tout autre chose est à exclure) se mesurera dans des entretiens réguliers (minimum un fois par an), les yeux dans les yeux où chacun pourra exprimer questions, remarques et difficultés et, pour le partenaires, il saura tout de suite, en s'appuyant sur les données nécessaires, si l'engagement a été globalement tenu. Les échanges permettront aussi de réajuster les objectifs, d'exprimer les difficultés, etc...

Ce n'est bien sûr que mon avis...:)

Bonne fin de mois d'août...



Le 11/08/2018 à 10:45, ROYER Jean-Yves a écrit :

Bonjour,

Comment créer des statistiques d'activités crédibles pour des subventionneurs sans devoir gérer des données personnelles sensibles, notamment, pour respecter le RGPD ?

Je suis dans une association qui reçoit quelques subventions et qui doit produire des statistiques d'activité. Le système actuel consiste à remplir un tableau en informatique avec un nombre par mois et par type d'activité, sans aucun commencement de preuve, car les chiffres sont transmis par oral ou par messagerie et il n'y a aucune trace des participations. Tant qu'il n'y a pas de contrôle...

Y aurait-il des solutions libres qui permettraient de créer des statistiques sans devoir mémoriser les activités personnelles des participants en informatique, ce qui me semble être des données sensibles soumises à beaucoup de contraintes ? Quelles solutions sont utilisées ? Faut-il dissuader les subventionneurs de trop en demander : genre, tranche d'âge, bénéficiaires de telle ou telle prestation, etc ? Comment se préparer à un contrôle justifié ?

D'autres associations sont-elles confrontées à ce genre de situation et comment donnent-elles satisfaction aux subventionneurs ? Avec quels moyens ?

Cordialement.

-- 
Jean-Yves ROYER



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