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trad-gnu - Re: [TRAD GNU] Traduction

Objet : Liste de travail pour la traduction de la philosophie GNU (liste à inscription publique)

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Re: [TRAD GNU] Traduction


Chronologique Discussions 
  • From: Cédric Corazza <cedric.corazza AT wanadoo.fr>
  • To: trad-gnu AT april.org
  • Subject: Re: [TRAD GNU] Traduction
  • Date: Sun, 30 Mar 2008 14:13:30 +0200

Cédric Corazza a écrit :
Bonsoir,

Merci Claude. Je ferai le formatage et la publication dans la section relecture cette semaine.

Cordialement
Bonjour,

Ci-joint le document formaté et relu avec le fichier diff des modifications.
Notes : Le document original a été modifié depuis la traduction, j'ai rajouté ces modifications. Pour le choix de e-books, je ne suis pas d'accord : livre électronique est un terme connu et courant. J'ai donc remplacé les occurrences de e-book par livre électronique. Pour le reste, voir dans le fichier diff.

Cordialement
Liberté ou copyright ?

Liberté ou copyright1

par Richard M. Stallman

Le droit d'auteur fut créé à l'âge de l'imprimerie en tant que réglementation industrielle du métier de l'écriture et de l'édition. Le but était d'encourager la diversité des travaux écrits. Le moyen était de demander aux éditeurs la permission de l'auteur pour publier les nouveautés. Cela permettait aux auteurs d'obtenir des revenus de la part des éditeurs, ce qui facilitait et encourageait l'écriture. Le public ordinaire en recevait le bénéfice, tout en y perdant peu : le droit d'auteur ne faisait que restreindre la publication , pas les actes du lecteur. Ce faisant, le droit d'auteur était indiscutablement un système bénéfique au public et donc légitime.

Bien. Au revoir le passé donc.

Plus récemment, l'humanité a développé une nouvelle manière de distribution de l'information : ordinateurs et réseaux. Ils facilitèrent la copie et la manipulation d'information comme les programmes, les enregistrements musicaux, les livres, les films, et offrirent la possibilité d'un accès illimité à toutes sortes de données : une utopie « informationnelle ».

Un obstacle subsistait : le droit d'auteur. Lecteurs et auditeurs, qui utilisèrent leur nouvelle possibilité de copier et de partager l'information publiée, étaient techniquement des contrevenants au droit d'auteur. La même loi qui, au départ, servait bénéfiquement de règlementation industrielle aux éditeurs devint une restriction pour le public qu'elle était sensée servir.

Dans une démocratie, une loi qui empêche une activité populaire et utile est, normalement, rapidement assouplie. Mais pas où les industries ont un pouvoir politique. Le lobby des éditeurs déterminé à empêcher le public de se servir de la puissance de l'ordinateur, trouva un outil pratique dans le droit d'auteur. Sous son influence, plutôt que d'assouplir les règles et de s'adapter aux circonstances, les gouvernements les endurcirent comme jamais, oubliant le partage.

Mais ce ne fut pas le pire. Les ordinateurs peuvent être des outils puissants de domination quand les developpeurs contrôlent le programme utilisé. Les éditeurs réalisèrent, qu'en publiant des travaux dans un format chiffré seulement visibles par des programmes autorisés, ils pourraient obtenir un pouvoir sans précédent : contraindre les lecteurs à payer et à s'identifier à chaque lecture de livre, chaque écoute de chanson ou visionnage de vidéo.

Les éditeurs obtinrent l'aide du gouvernement américain pour réaliser leur rêve avec le DMCA (loi sur le droit d'auteur du millénaire numérique) de 1998. Cette loi donnait aux éditeurs le droit d'écrire leurs propres règles du droit d'auteur, en les mettant en œuvre dans le code des lecteurs autorisés. (Cette pratique est appelée DRM ou gestion des droits numériques). Même lire ou écouter sans autorisation est interdit.

Nous avons toujours les mêmes vieilles libertés pour l'utilisation de livre papier ou autre média analogique. Mais, si les livres électroniques remplacent les imprimés, ces libertés ne seront pas tranférées. Imaginez : plus de magasin d'occasions, plus de prêt de livre à un ami, plus d'emprunt à la bibliothèque publique, plus de « triche » qui pouvait donner à quelqu'un la chance de lire sans payer. Plus d'achat anonyme de livre en espèce: vous ne payez un livre électronique qu'avec une carte de crédit. Voici le monde que veulent les éditeurs pour nous. Si vous achetez l'Amazon Kindle2 (nous l'appelons le Swindle3) ou le lecteur Sony (nous l'appelons le Shreader pour ce qu'il menace de faire aux livres), vous payez pour réaliser ce monde.

La colère du public à propos des DRM croît doucement,ralentie par des termes de propagande comme « protection d'auteur » et « propriété intellectuelle » qui ont convaincu les lecteurs que leurs droits ne comptaient pas. Ces termes démontrent implicitement, que les éditeurs imposent un pouvoir spécial, au nom des auteurs, devant lequel nous devons nous incliner moralement, et que nous trompons quelqu'un en lisant et écoutant quelque chose sans payer.

les organismes qui tirent le plus profit de l'exercice légal du droit d'auteur, le font au nom du droit d'auteur (la plupart d'entre eux gagnant peu). Ils voudraient que vous pensiez que le droit d'auteur est un droit naturel, et que nous, public, devrions le supporter aussi pénible soit-il. Ils appellent le partage « piraterie » assimilant l'aide à son voisin à une attaque de bateau.

Ils nous disent aussi qu'une guerre cruelle contre la copie est la seule manière de garder l'art vivant. Même si c'était, cela ne justifie pas une telle cruauté ; qui plus est, ce n'est pas vrai. Le partage public de copies tend à augmenter les ventes de la plupart des travaux et ne diminue les ventes que pour dix pourcents des meilleurs succès.

D'ailleurs, les meilleurs vendeurs peuvent faire encore mieux. Stephen King a gagné des centaines de milliers de dollars en vendant un livre électronique non-chiffré : sans obstacle à la copie et au partage. La chanteuse Issa, aussi connue sous le nom de Jane Siberry, demande au public de choisir son propre prix quand il télécharge les chansons, faisant une moyenne par téléchargement supérieure à l'habituel 0,99$. Radiohead empocha des millions en invitant ses fans à copier un album et payer ce qu'ils voulaient alors qu'il était aussi partagé à travers les réseaux pair-à-pair. En 2008, Nine Inch Nails a publié un album en autorisant le partage de copies et a gagné 750 000 dollars en quelques jours.

Lorsque les réseaux informatiques permettent une méthode facile et anonyme pour envoyer à quelqu'un une petite somme d'argent, sans carte de crédit, il devrait être aisé de mettre en place un meilleur système d'aide aux arts. Quand vous verrez un travail, il y aura un bouton disant « Cliquez ici pour donner un dollar à l'artiste ». Le presserez-vous au moins une fois par semaine ? Mais les contributions volontaires des fans peuvent déjà soutenir un artiste ; Kevin Kelly estime qu'un artiste n'a besoin de trouver qu'approximativement 1000 vrais fans.

Un autre bon moyen d'aider la musique et les arts est une taxe sur les supports vierges4. Si l'état distribue entièrement l'impôt aux artistes, il ne se perdra pas dans la poche de cadres commerciaux. Cependant, l'état ne devrait pas le distribuer proportionnellement à la popularité car cela profiterait à quelques superstars en laissant peu pour les autres artistes. Ainsi, je recommande d'utiliser une « fonction racine cubique » ou quelque chose de similaire. Avec cette fonction, une superstar ayant 1000 fois la popularité d'un artiste à succès, ne touchera que l'équivalent de 10 fois, au lieu de 1000. De cette manière, bien qu'une « vedette » touche plus que les autres artistes, l'ensemble des superstars n'aura qu'une fraction de l'argent, l'essentiel restant pour aider la majorité des créateurs. Ce système utiliserait nos impôts efficacement pour aider les arts.

Pour que le droit d'auteur colle à l'âge du réseau, nous devrions interdire les DRM et légaliser les copies ou partages non commerciaux de tous les travaux publiés. Mais avant que nous ne gagnions cette bataille, vous devez vous protéger : n'achetez aucun produit avec DRM à moins que vous n'ayiez personnellement les moyens de les contourner et de faire des copies.

Richard M. Stallman

Notes du traducteur

1 Le « copyright » de législation américaine peut se traduire par droit d'auteur. Cependant la notion étant différente en France d'un point de vue légal, je préfère le laisser en l'état dans le titre.

2Amazon Kindle : lecteur de livres électroniques équipé d'un DRM, utilisant un format propriétaire le PRC concurrent du PDF d'Adobe.

3Swindle : fraude, escroquerie Kindle Swindle est le nom d'une campagne menée par la FSF.

4Supports vierges : CD, DVD vierges.

Pour les questions et requêtes relatives à la FSF & GNU : gnu AT gnu.org. Autres moyens pour contacter la FSF. Merci d'envoyer des commentaires sur cette page web à webmasters AT gnu.org, envoyer une autre question à gnu AT gnu.org.

Copyright © 2008 Richard M. Stallman

Verbatim copying and distribution of this entire article is permitted in any medium, provided this notice is preserved.

La reproduction exacte et la distribution intégrale de cet article est permise sur n'importe quel support d'archivage, pourvu que cette notice soit préservée.

Dernière mise-à-jour : $Date: 2007-05-02 00:23:59 $

Traduction : Claude le Paih.
Révision : trad-gnu AT april.org

Traductions de cette page

--- ../../../../freedom-or-copyright.fr.html	2008-03-30 13:26:41.000000000 +0200
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 aux &eacute;diteurs la permission de l'auteur pour publier les nouveaut&eacute;s.
 Cela permettait aux auteurs d'obtenir des revenus de la part des &eacute;diteurs,
 ce qui facilitait et encourageait l'&eacute;criture. Le public ordinaire en
-recevait le b&eacute;n&eacute;fice, tout en perdant peu&nbsp;: le droit d'auteur
+recevait le b&eacute;n&eacute;fice, tout en y perdant peu&nbsp;: le droit d'auteur
 ne faisait que restreindre la publication , pas les actes du lecteur. Ce faisant,
 le droit d'auteur &eacute;tait indiscutablement un syst&egrave;me
 b&eacute;n&eacute;fique au public et donc l&eacute;gitime.</p>
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 r&eacute;seaux. Ils facilit&egrave;rent la copie et la manipulation d'information
 comme les programmes, les enregistrements musicaux, les livres, les films, et
 offrirent la possibilit&eacute; d'un acc&egrave;s illimit&eacute; &agrave; toutes
-sortes de donn&eacute;es&nbsp;: une utopie &laquo;&nbsp;informative&nbsp;&raquo;
-(an information utopia).</p>
+sortes de donn&eacute;es&nbsp;: une utopie &laquo;&nbsp;informationnelle&nbsp;&raquo;.</p>
 
 <p>Un obstacle subsistait&nbsp;: le droit d'auteur. Lecteurs et auditeurs, qui
-utilis&egrave;rent leur nouvelle possibilit&eacute; de copier et partager
+utilis&egrave;rent leur nouvelle possibilit&eacute; de copier et de partager
 l'information publi&eacute;e, &eacute;taient techniquement des contrevenants au
 droit d'auteur. La m&ecirc;me loi qui, au d&eacute;part, servait
 b&eacute;n&eacute;fiquement de r&egrave;glementation industrielle aux
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 les industries ont un pouvoir politique. Le lobby des &eacute;diteurs
 d&eacute;termin&eacute; &agrave; emp&ecirc;cher le public de se servir de la
 puissance de l'ordinateur, trouva un outil pratique dans le droit d'auteur. Sous
- son influence, plut&ocirc;t que d'assouplir les r&egrave;gles et de s'adapter aux
+son influence, plut&ocirc;t que d'assouplir les r&egrave;gles et de s'adapter aux
 circonstances, les gouvernements les endurcirent comme jamais, oubliant le
 partage.</p>
 
 <p>Mais ce ne fut pas le pire. Les ordinateurs peuvent &ecirc;tre des outils
 puissants de domination quand les developpeurs contr&ocirc;lent le programme
 utilis&eacute;. Les &eacute;diteurs r&eacute;alis&egrave;rent, qu'en publiant
-des travaux dans un format crypt&eacute; seulement visibles par des programmes
+des travaux dans un format chiffr&eacute; seulement visibles par des programmes
 autoris&eacute;s, ils pourraient obtenir un pouvoir sans pr&eacute;c&eacute;dent&nbsp;:
-contraindre les lecteurs &agrave; payer et s'identifier &agrave; chaque lecture
+contraindre les lecteurs &agrave; payer et à s'identifier &agrave; chaque lecture
 de livre, chaque &eacute;coute de chanson ou visionnage de vid&eacute;o.</p>
 
-<p>Les &eacute;diteurs obtinrent l'aide du gouvernement US pour (r&eacute;aliser)
-leur r&ecirc;ve avec le Digital Millenium Copyright Act
+<p>Les &eacute;diteurs obtinrent l'aide du gouvernement am&eacute;ricain pour r&eacute;aliser
+leur r&ecirc;ve avec le <acronym title="Digital Millenium Copyright Act">DMCA</acronym>
+(loi sur le droit d'auteur du mill&eacute;naire num&eacute;rique)
 de 1998. Cette loi donnait aux &eacute;diteurs le droit d'&eacute;crire leurs propres
-r&egrave;gles du droit d'auteur, en les impl&eacute;mentant dans le code des lecteurs
-autoris&eacute;s.(Cette pratique est appel&eacute;e Digital Right Management ou
-DRM). M&ecirc;me lire ou &eacute;couter sans autorisation est interdit.</p>
+r&egrave;gles du droit d'auteur, en les mettant en &oelig;uvre dans le code des lecteurs
+autoris&eacute;s. (Cette pratique est appel&eacute;e
+<acronym title="Digital Right Management">DRM</acronym> ou gestion des droits
+num&eacute;riques). M&ecirc;me lire ou &eacute;couter sans autorisation est interdit.</p>
 
 <p>Nous avons toujours les m&ecirc;mes vieilles libert&eacute;s pour
-l'utilisation de livre papier ou autre media analogique. Mais, si les
-e-books<sup><a href="#note2">2</a></sup> remplacent les imprim&eacute;s, ces
+l'utilisation de livre papier ou autre m&eacute;dia analogique. Mais, si les
+livres &eacute;lectroniques remplacent les imprim&eacute;s, ces
 libert&eacute;s ne seront pas tranf&eacute;r&eacute;es. Imaginez&nbsp;: plus de
 magasin d'occasions, plus de pr&ecirc;t de livre &agrave; un ami, plus d'emprunt
 &agrave; la biblioth&egrave;que publique, plus de &laquo;&nbsp;triche&nbsp;&raquo;
-qui pouvait donner &agrave; quelqu'un la chance de lire sans payer.Plus d'achat
-anonyme de livre en esp&egrave;ce: vous ne payez un e-book qu'avec une carte de
-cr&eacute;dit. Voici le monde que veulent les &eacute;diteurs pour nous. Si vous
-achetez l'Amazon Kindle<sup><a href="#note3">3</a></sup> (nous l'appelons le
-Swindle<sup><a href="#note4">4</a></sup>) ou le lecteur Sony (nous l'appelons le
+qui pouvait donner &agrave; quelqu'un la chance de lire sans payer. Plus d'achat
+anonyme de livre en esp&egrave;ce: vous ne payez un livre &eacute;lectronique
+qu'avec une carte de cr&eacute;dit. Voici le monde que veulent les &eacute;diteurs pour nous. Si vous
+achetez l'Amazon Kindle<sup><a href="#note2">2</a></sup> (nous l'appelons le
+Swindle<sup><a href="#note3">3</a></sup>) ou le lecteur Sony (nous l'appelons le
 Shreader pour ce qu'il menace de faire aux livres), vous payez pour
 r&eacute;aliser ce monde.</p>
 
-<p>La crainte du public &agrave; propos des DRMs cro&icirc;t doucement,ralentie
+<p>La col&egrave;re du public &agrave; propos des DRM cro&icirc;t doucement,ralentie
 par des termes de propagande comme
 <a href="/philosophy/words-to-avoid.fr.html">&laquo;&nbsp;protection
 d'auteur&nbsp;&raquo;</a> et
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 intellectuelle&nbsp;&raquo;</a> qui ont convaincu les lecteurs que leurs droits
 ne comptaient pas. Ces termes d&eacute;montrent implicitement, que les
 &eacute;diteurs imposent un pouvoir sp&eacute;cial, au nom des auteurs, devant
-lequel nous devons nous incliner moralement, et, que nous avons tromp&eacute;
-quelqu'un si nous lisons ou &eacute;coutons quelque chose sans payer. (autre
-possibilit&eacute;&nbsp;: que nous trompons quelqu'un en lisant et
-&eacute;coutant quelque chose sans payer.)</p>
+lequel nous devons nous incliner moralement, et que nous trompons quelqu'un en
+lisant et &eacute;coutant quelque chose sans payer.</p>
 
 <p>les organismes qui tirent le plus profit de l'exercice l&eacute;gal du droit
-d'auteur, le font au nom du droit d'auteurs (la plupart d'entre eux gagnant
+d'auteur, le font au nom du droit d'auteur (la plupart d'entre eux gagnant
 peu). Ils voudraient que vous pensiez que le droit d'auteur est un droit naturel,
-et que nous, public, devions le supporter aussi p&eacute;nible soit il. Ils
-appellent le partage &laquo;&nbsp;piraterie&nbsp;&raquo; assimilant l'aide au
-voisin &agrave; une attaque de bateau.</p>
+et que nous, public, devrions le supporter aussi p&eacute;nible soit-il. Ils
+appellent le partage &laquo;&nbsp;piraterie&nbsp;&raquo; assimilant l'aide &agrave;
+son voisin &agrave; une attaque de bateau.</p>
 
 <p>Ils nous disent aussi qu'une guerre cruelle contre la copie est la seule
-mani&egrave;re de garder l'art vivant. M&ecirc;me vrai, cela ne justifie pas une
+mani&egrave;re de garder l'art vivant. M&ecirc;me si c'&eacute;tait, cela ne justifie pas une
 telle cruaut&eacute;&nbsp;; qui plus est, ce n'est pas vrai. Le partage public
 de copies tend &agrave; augmenter les ventes de la plupart des travaux et ne
-diminue les ventes que pour 10 % des meilleurs succ&egrave;s.</p>
+diminue les ventes que pour dix pourcents des meilleurs succ&egrave;s.</p>
 
 <p>D'ailleurs, les meilleurs vendeurs peuvent faire encore mieux. Stephen King a
-gagn&eacute; des centaines de milliers de dollars en vendant un e-book non-crypt&eacute;&nbsp;:
-sans obstacle &agrave; la copie et au partage. La chanteuse Issa, a.k.a Jane
+gagn&eacute; des centaines de milliers de dollars en vendant un livre &eacute;lectronique
+non-chiffr&eacute;&nbsp;: sans obstacle &agrave; la copie et au partage. La chanteuse Issa,
+aussi connue sous le nom de Jane
 Siberry, demande au public <a href="http://www.sheeba.ca/store/letterSDP.php";>de
 choisir son propre prix</a> quand il t&eacute;l&eacute;charge les chansons,
 faisant une moyenne par t&eacute;l&eacute;chargement sup&eacute;rieure &agrave;
-l'habituel $0.99. Radiohead gagna (empocha ?) des millions en invitant ses fans
+l'habituel 0,99$. Radiohead empocha des millions en invitant ses fans
 &agrave; copier un album et payer ce qu'ils voulaient alors qu'il &eacute;tait
-aussi partag&eacute; &agrave; travers les P2P.</p>
+aussi partag&eacute; &agrave; travers les r&eacute;seaux pair-à-pair.
+En 2008, <a href="http://www.boingboing.net/2008/03/05/nine-inch-nails-made.html";>
+Nine Inch Nails a publi&eacute; un album en autorisant le partage de copies</a>
+et a gagn&eacute; 750 000 dollars en quelques jours.
+</p>
 
-<p>Lorsque les r&eacute;seaux d'ordinateurs permettent une m&eacute;thode facile
-et anonyme pour envoyer, &agrave; quelqu'un, une petite somme d'argent, sans
+<p>Lorsque les r&eacute;seaux informatiques permettent une m&eacute;thode facile
+et anonyme pour envoyer &agrave; quelqu'un une petite somme d'argent, sans
 carte de cr&eacute;dit, il devrait &ecirc;tre ais&eacute; de mettre en place un
 meilleur syst&egrave;me d'aide aux arts. Quand vous verrez un travail, il y aura
-un bouton disant &laquo;&nbsp;cliquer ici pour donner 1 dollar &agrave;
-l'artiste&nbsp;&raquo;. Le presserez vous au moins une fois par semaine ?</p>
+un bouton disant &laquo;&nbsp;Cliquez ici pour donner un dollar &agrave;
+l'artiste&nbsp;&raquo;. Le presserez-vous au moins une fois par semaine&nbsp;?
+Mais les contributions volontaires des fans peuvent d&eacute;j&agrave; soutenir un
+artiste&nbsp;; Kevin Kelly estime qu'un artiste n'a besoin de trouver
+qu'approximativement <a href="http://www.kk.org/thetechnium/archives/2008/03/1000_true_fans.php";>
+1000 vrais fans</a>.
+</p>
 
 <p>Un autre bon moyen d'aider la musique et les arts est une taxe sur les
-<a href="dat.fr.html">supports vierges (5)</a>. Si l'&eacute;tat distribue
+<a href="dat.fr.html">supports vierges<sup><a href="#note4">4</a></sup></a>. Si l'&eacute;tat distribue
 enti&egrave;rement l'imp&ocirc;t aux artistes, il ne se perdra pas dans la poche
 de cadres commerciaux. Cependant, l'&eacute;tat ne devrait pas le distribuer
 proportionnellement &agrave; la popularit&eacute; car cela profiterait &agrave;
-quelques superstars laissant peu pour les autres artistes. Ainsi, je recommende
+quelques superstars en laissant peu pour les autres artistes. Ainsi, je recommande
 d'utiliser une &laquo;&nbsp;fonction racine cubique&nbsp;&raquo; ou quelque chose
 de similaire. Avec cette fonction, une superstar ayant 1000 fois la
 popularit&eacute; d'un artiste &agrave; succ&egrave;s, ne touchera que
-l'&eacute;quivalent de 10 fois, au lieu de 1000. De cette mani&egrave;re, quoique
+l'&eacute;quivalent de 10 fois, au lieu de 1000. De cette mani&egrave;re, bien
 qu'une &laquo;&nbsp;vedette&nbsp;&raquo; touche plus que les autres artistes,
 l'ensemble des superstars n'aura qu'une fraction de l'argent, l'essentiel
 restant pour aider la majorit&eacute; des cr&eacute;ateurs. Ce syst&egrave;me
@@ -150,10 +159,10 @@
 which could be eliminated.</p> -->
 
 <p>Pour que le droit d'auteur colle &agrave; l'&acirc;ge du r&eacute;seau, nous
-devrions interdire les DRMs et l&eacute;galiser les copies ou partages non
-commerciaux de tous les travaux publi&eacute;s. Mais avant que nous gagnions
+devrions interdire les DRM et l&eacute;galiser les copies ou partages non
+commerciaux de tous les travaux publi&eacute;s. Mais avant que nous ne gagnions
 cette bataille, vous devez vous prot&eacute;ger&nbsp;: n'achetez aucun produit
-avec DRMs &agrave; moins que vous n'ayiez personnellement les moyens de les
+avec DRM &agrave; moins que vous n'ayiez personnellement les moyens de les
 contourner et de faire des copies.</p>
 
 <p>
@@ -161,24 +170,19 @@
 
 <p>Notes du traducteur</p>
 
-<p><a name="note1">1</a> Le "copyright" de l&eacute;gislation am&eacute;ricaine
+<p><a name="note1">1</a> Le &laquo;&nbsp;copyright&nbsp;&raquo; de l&eacute;gislation am&eacute;ricaine
 peut se traduire par droit d'auteur. Cependant la notion &eacute;tant
 diff&eacute;rente en France d'un point de vue l&eacute;gal, je
 pr&eacute;f&egrave;re le laisser en l'&eacute;tat dans le titre.</p>
 
-<p><a name="note2">2</a> e-book = livre &eacute;lectronique.
-    La non-traduction est un choix volontaire devant la laideur subjective de
-&laquo;&nbsp;livre &eacute;lectronique&nbsp;&raquo;, &laquo;&nbsp;e-livre&nbsp;&raquo;
-et autres substantifs pittoresques.</p>
-
-<p><a name="note3">3</a>Amazon Kindle&nbsp;: lecteur de livres electroniques
+<p><a name="note2">2</a>Amazon Kindle&nbsp;: lecteur de livres &eacute;lectroniques
 &eacute;quip&eacute; d'un DRM, utilisant un format propri&eacute;taire le PRC
-concurrent du PDF d'Adobe.</p>
+concurrent du <acronym title="Portable Document Format">PDF</acronym> d'Adobe.</p>
 
-<p><a name="note4">4</a>Swindle = fraude, escroquerie
+<p><a name="note3">3</a>Swindle&nbsp;: fraude, escroquerie
    Kindle Swindle est le nom d'une campagne men&eacute;e par la FSF.</p>
 
-<p><a name="note5">5</a> Blank medias = cds , dvds vierges.</p>
+<p><a name="note4">4</a>Supports vierges&nbsp;: CD, DVD vierges.</p>
 
 </div>
 
@@ -202,8 +206,7 @@
 envoyer une autre question &agrave; <a href="mailto:gnu&#64;gnu.org";><em>gnu&#64;gnu.org</em></a>.
 </p>
 
-<p>Copyright &copy; 1996, 1997, 1998 Free Software Foundation, Inc.,</p>
-<address>51 Franklin St - Fifth Floor, Boston, MA 02110, USA</address>
+<p>Copyright &copy; 2008 Richard M. Stallman</p>
 
 <p>Verbatim copying and distribution of this entire article is
 permitted in any medium, provided this notice is preserved.



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