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educ - RE: [EDUC] Appel à contribution : inventaire solut ions infos par académies

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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RE: [EDUC] Appel à contribution : inventaire solut ions infos par académies


Chronologique Discussions 
  • From: "ROYER Jean-Yves" <royerjy AT wanadoo.fr>
  • To: <educ AT april.org>
  • Subject: RE: [EDUC] Appel à contribution : inventaire solut ions infos par académies
  • Date: Sun, 1 Mar 2009 00:09:26 +0100
  • Importance: Normal

> -----Message d'origine-----
> De : Patrice Pillot [mailto:patrice.pillot AT teletopie.net]
> Envoyé : mardi 24 février 2009 13:41
> À : educ AT april.org
> Objet : Re: [EDUC] Appel à contribution : inventaire
> solutions infos par
> académies
>
>
Bonjour,

Je devrais rougir, mais un travail collectif m'a été attribué...

> Je crois qu'il ne
> faut pas oublier non plus le superbe travail, abouti, lui, et très
> complémentaire à mon propos, mené par Jean-Yves Royer :
> http://www.education.gouv.fr/bo/2007/45/MENT0701833C.htm et

Ce lien pointe vers le document officiel auquel je n'ai nullement participé.

Une première analyse assez personnelle de ce référentiel se trouve dans ce
document :
http://www.formavia.fr/wiki/index.php/B2i_Adultes_ExamRef

un document en projet, qui résulte d'une réflexion collective de formateurs
en bureautique et d'animateurs d'EPN expérimentateurs du B2i adultes, devrait
apporter de l'information utile aux échanges :
http://www.formavia.fr/wiki/index.php/ReferentielDetailB2iAdultes

Ce document devrait faire l'objet d'une synthèse par un conseil de la région
Rhône-Alpes. Comme je suis bénévole et que ce n'est pas mon métier, je laisse
les gens payés et compétents formaliser correctement :-).

Ces documents sont rédigés par rapport aux besoins perçus pour une initiation
de citoyens adultes dont les ambitions dans les usages des technologies
numériques sont limitées aux cadres familiaux et sociaux. En ce qui me
concerne, le public auquel je m'adresse sont des détenus dont beaucoup n'ont
encore aucune expérience de l'informatique.

Je tente de faire prendre conscience aux animateurs d'EPN que leurs
responsabilités vont s'étendre avec la généralisation des usages des
technologies numériques dans l'enseignement, comme Charlie l'a bien mis en
évidence dans un message récent, pour l'expression écrite par un "usage
raisonné du traitement de texte". Pour le moment, en caricaturant un peu, les
EPN sont "colonisés" par des retraités pour lesquels, sauf exception, les
enjeux de confort et de productivité sont faibles. S'ils sont initiés à
bricoler, ce n'est pas dramatique. La situation est très différente pour
leurs petits enfants qui sont à l'école.

C'est en pensant à mes petits enfants que j'ai rédigé l'article qui suit :

> http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a0802c.htm.
>
> (ayant recherché dans mes archives pour ces deux derniers
> liens, je me
> rends compte que j'ai depuis répondu à l'une des questions que je me
> posais et que je suis aujourd'hui sur la base d'un
> référentiel unique,
> trans-âges, à décliner selon les objectifs assignés à telle ou telle
> population estudiantine :-))

Je vais tenter d'aller mettre mon grain de sel dans les pages du wiki...

Je milite pour quelques idées simples, dont je n'ai pas trouvé trace dans les
premiers textes que j'ai parcourus :

- Il faut former à utiliser l'interface entre l'utilisateur et la machine.
Tant que le clavier est le mode de commande essentiel, l'apprentissage de la
rédaction à dix doigts en regardant uniquement l'écran est fondamental pour
le confort. Dans l'environnement technologique actuel, quand on saute cette
étape, on ne peut former que des consommateurs d'informations avec la souris.
Hier dans une médiathèque neuve je faisais remarquer que les postes étaient
face aux fenêtres et que les chaises n'étaient pas de hauteur réglable...
L'ergonomie est fondamentale dans l'utilisation confortable mais il faut
aussi acquérir de bons réflexes pour s'exprimer vite sans se fatiguer.

- L'informatique repose sur des milliers de standards et de normes. Ce qui
est fondamental pour l'utilisateur, ce sont les normes et les standards à
l'interface homme-machine. Le codage des caractères et le format de fichier
ont une importance, mais de second degré par rapport aux normes des systèmes
de commande. Parmi celles-ci, il y a les normes de structuration des
documents qui s'appliquent à tous les moyens d'expression à l'état de l'art.
Le rédacteur doit respecter ces normes et s'appuyer sur elles. Par exemple,
je ne comprends pas pourquoi beaucoup des documents émis par la communauté
OpenOffice.org et le consortium qui élabore le format ODF n'utilisent pas les
styles prédéfinis qui sont communs à la plupart des logiciels. J'utilise les
mêmes styles prédéfinis dans MS Word et OOo Writer et je n'ai pas d'ennuis.

- Apprendre à rédiger ce n'est pas partir d'une page blanche. Il faut
diffuser rapidement des modèles et faire utiliser des modèles pour presque
tout. Rédiger avec un modèle adapté au travail à produire est simple et exige
seulement d'apprendre le métier de rédacteur. Réaliser un bon modèle est un
travail de professionnel qui est loin d'être trivial. En laissant les
apprenants partir d'une page blanche on les condamne au bricolage en passant
à côté de ce qu'ils doivent savoir et faire pour que la machine soit en
mesure d'exploiter automatiquement leur production. L'usage de modèles est
généralisé sur le web. Pourquoi ne pas en utiliser en classe et en formation
? Ensuite, il est très facile d'apprendre à modifier l'aspect visuel du
document en retouchant le modèle. Plus tard, certains pourront s'initier à la
réalisation de modèles (pour le moment, j'ai en projet une note sur la
conception des modèles avec OOo Writer que je n'arrive pas à achever, qui
pourrait m'aider ?
http://fr.openoffice.org/files/documents/67/4307/ConceptionModelesSimples.odt)

- Tous les outils logiciels d'une famille reposent sur quelques concepts
communs élaborés à partir de l'observation du travail à réaliser et des
contraintes de l'automatisation. Il serait bien d'en faire l'inventaire. Par
exemple, la réflexion sur la manière dont une machine coupe les lignes
conduit à mettre en évidence la nécessité d'utiliser l'espace insécable en
rédigeant. Environ 90% des erreurs de mise en page constatées sur le papier
et sur le web proviennent de cette méconnaissance, y compris sur le site du
CNDP.

Cordialement.

Jean-Yves ROYER
http://royerjy.neuf.fr/






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