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educ - Re: [EDUC] Re: Positions de l'April dans le domaine de l'éduc.

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re: Positions de l'April dans le domaine de l'éduc.


Chronologique Discussions 
  • From: Patrice Pillot <patrice.pillot AT teletopie.net>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: Positions de l'April dans le domaine de l'éduc.
  • Date: Wed, 02 Jun 2010 14:41:40 +0200

Salut,

Le 02/06/2010 13:54, Lionel Allorge a écrit :
Bonjour,

Le vendredi 28 mai 2010 23:39:59, cnestel AT free.fr a écrit :
Ce qui implique effectivement de militer :

1. En faveur d'un authentique enseignement informatique dans l'enseignement
secondaire ;

Quelques remarques d'un non-enseignant :

Si l'on souhaite un enseignement de l'informatique à l'école, cela veux dire
que les enseignements de base (lecture, calcul, connaissances générales) sont
déjà bien acquis. Or il semble que cela ne soit pas le cas.

Ça dépend de ce qu'on choisit en référence mais ça peut être vrai.

Si j'ai bien compris, les petits français ont déjà le nombre d'heures de cours
le plus élevé d'Europe.

farpaitement vrai

enseigner à la place d'autres matières, comme on l'a vu récemment avec la
suppression de cours d'histoire-géo dans les branches scientifiques.

Pour le collège, la question se règle par l'/utilisation/ (désolé du terme) de l'enseignement de technologie qui _doit_ être le lieu d'enseignement de cette discipline pour les raisons bien exposées par Charlie et sur lesquelles on peut revenir si tu veux.

Est-ce qu'il en faudrait pas au contraire encourager une solide formation de
base (lecture, calcul, connaissances générales) avant de proposer un
enseignement d'informatique qui pourrait se faire dans l'enseignement
supérieur comme cela a été le cas pour notre génération ?

1) ce que la demande de création d'un enseignement de l'informatique en tant que telle vise c'est précisément d'éviter que seul 1% de la population soit réellement autonome dans l'usage de l'informatique, comme c'est le cas de notre génération.

2) il me semble rapide (et pour tout dire faux) de penser que la médiocrité du niveau des élèves soit seulement ou même essentiellement dû à la lourdeur des programmes.

Pour autant ta remarque ne manque pas d'à propos car il ne saurait être question de penser l'enseignement de l'informatique sans prendre en considération l'ensemble des problèmes que rencontre notre société et tout particulièrement au sein d'icelle notre système éducatif. L'enseignement de l'informatique en tant que telle au primaire, de ce point de vue là, me semble très délicat à gérer et sans doute moins prioritaire qu'au secondaire.

Cordialement,

pp






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