Re: [EDUC] Réponse à Rémy Boule( was Re: Affiche logiciels libres à l'école)

[Sylvie Yahoo <bedouine84 AT yahoo.fr>]

Bonjour,

Je n'interviens pas souvent sur cette liste et pour une fois j'aimerais que l'on n'oublie pas dans l'esprit de cette liste le sens premier ( à mon avis) de l'enseignement (quel qu'il soit) qui est la transmission d'un savoir, d'une connaissance ( plus élargie : d'un savoir-faire / être -  toutes quatre associées par l'importance des modèles - ou de la modélisation / imitation ).

Librement,

Sylvie

Membre de l'April - « promouvoir et défendre le logiciel libre » - http://www.april.org

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Le 26/09/2010 14:24, Yves Combe a écrit :

On 26/09/2010 11:36, cnestel AT free.fr wrote:

Notre premier point de désaccord a surgi lors du projet de charte
du groupe de travail Education que j'avais rédigé, sur demande.
Lors des discussions, tu as fait retirer le mot "instruction publique"
qui rappelait selon toi "coups de règles sur les doigts" au seul
profit du mot Education.

J'avais alors mis cette interprétation erronée sur le compte d'une
méconnaissance historique
  

Losqu'on caricature ainsi, dans les medias, l'école de la troisième et de la quatrième république ainsi, c'est pour la dénigrer. Mais c'est en lui appliquant un ensemble de conceptions qui lui sont ultérieures. Mes beau-frères ont largement eu leur part de coups de ceinturons ou de martinet dans leur enfance par leur père, et c'était une conception courante de l'éducation dans beaucoup de familles jusqu'aux années 50-60. Reprocher à l'école ce qui était courant dans toute la société c'est prétendre qu'elle aurait du appliquer il y a cinquante ans les règles d'aujourd'hui, autrement dit c'est un anachronisme.

Lorsque je discute avec des gens plus âgés que moi, ils gardent en général de bons souvenirs de ce qu'ils ont appris à l'école. Ce n'est pas de coups de règles sur les doigts qu'ils parlent, c'est de livres, de dictées, de calculs et de géométrie (voire même de nombres premiers). La caricature n'est que rarement la réalité.

«Education» n'a pas de contenu. «Instruction publique» est abimée par la novlangue médiatique. On pourrait préférer "enseignement" qui renvoie à l'acte d'enseigner et au contenu.