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educ - Re: [EDUC] Au cas où vous auriez loupé l'i nfo...

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Au cas où vous auriez loupé l'i nfo...


Chronologique Discussions 
  • From: Christophe Courtois <christophe AT courtois.cc>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Au cas où vous auriez loupé l'i nfo...
  • Date: Sun, 28 Oct 2012 13:50:42 +0100

Bonjour,

Le 26/10/12 09:59, Jacques-Olivier a écrit :> Certains critères spécifiques à ses offres (travaux communautaires
> accessibles, échanges souvent direct possibles avec les développeurs/
> diffuseurs, réactivité, évolutions constantes plus en lien avec les
> usagers ...) semblent rarement pris en compte dans les cahiers des charges.

Une explication depuis ma petite expérience (SSII avec pas mal de clients dans le public et para-public en province, web et informatique décisionnelle, culture libre faible) :

Beaucoup de développements sont en mode "sous-traitance" total. Les informaticiens côté client font de la « gestion de projet » ou de l'exploitation, en tout cas ne codent rien. Les outils libres, open source ou proprios ne se distinguent donc pour eux que par le côté gratuit ou pas de la licence d'utilisation ! Le dév', c'est le taf' de la SSII. Alors la communauté autour de l'outil...

Ajoutons que les commerciaux de SSII ont la culture de la marge, du client qui a toujours raison, et des partenariats avec des éditeurs ; ils distinguent mal open source et libre réel. Mais si les clients exigeaient du libre certifié FSF, ils vendraient du libre certifié.

Certains produits « open source » (par ex Talend dans mon créneau) entretiennent aussi la confusion avec des versions gratuites et des options payantes. Et la version payante n'est pas forcément moins chère au final que l'outil proprio de référence.

Pour tout ce qui est « sous le capot » (base de données, ETL...), dont l'utilisateur final ne soupçonne pas l'existence, les critères principaux sont donc le coût immédiat des licences (on s'en fiche du temps de développement final notamment), l'existant déjà connu et les traditions du client, les bundles des éditeurs, la disponibilité de personnes déjà formées aux outils. Si le libre a déjà un bastion de ce côté (Apache, dev Java...) il est inexpugnable. Sinon c'est très dur.

Et les petits jeunes qui sortent d'école ne me semblent guère plus « libristes » que ceux d'il y a 15 ans...


--
Christophe Courtois
http://www.courtois.cc/



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