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educ - Re: [EDUC] Re : Re: Re : [LDT] Info à vérifier

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re : Re: Re : [LDT] Info à vérifier


Chronologique Discussions 
  • From: Briand Michel <Michel.Briand AT telecom-bretagne.eu>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re : Re: Re : [LDT] Info à vérifier
  • Date: Sun, 26 Oct 2014 08:41:02 +0100

Bonjour

Un petit mot autour des accès réseau autour d'un exemple lcoal


Pour l'accès au web, une autre solution est le raccordement à Renater
C'est ce qui a été mis en place en octobre 2013 pour les lycées  de l'agglomération  brestoise via la réseau métropolitain pour un coût forfaitaire  de 4 000 € par an par établissment.
Dans les agglos le budget du réseau métropolitain est facilement excédentaire
(le total des  recettes le montant du budget d'investissement voté y compris les frais de fonctionnement personnel - structure .. )

et un accès à coût modeste pour l'enseignement est possible.

On a choisi un abonnement forfaitaire contrairement aux tarifs usuels d'accès au mètre lineaire (typiquement 1€30) pour ne pas créer de discrimination négative entre un lycée de centre ville plus facilement connectable et un lycée en périphérie.

Après l'équipement des lycées en 2012-13 (selon leur demande)  cela commence en collège en 2014.
Cela démarre aussi dans les écoles en réseau géré par la collectivité sans relais Renater  en commençant par les plus proches du réseau
(un calcul simple compare les travaux de connexion aux abonnements sur 5 ans, 7 ans .. et cela produit une économie au final !
et un peu plus tard il restera à finir dans un souci d'équité, mais les bénéfices du réseau le permette)


Cette solution est facile en agglomération.
Avec le point noir que cela concerne au départ les villes où il y a un accès renater, à  étendre au fur et à mesure du déploiement du très haut débit
Mais rien n'empêche département et régions de tisser un réseau régional de service public !

- lien sur la délibération au conseil communautaire

https://applications002.brest-metropole-oceane.fr/VIPDO11/ASPX/htdo998.aspx?doc=CUB\ConseildeCommunaute\2013\10\18\DELIBERATION\D0AGX.pdf

Michel Briand,  c'est mon côté ancien élu à Brest (1997-2014)


cnestel AT free.fr a écrit :
----- Jérôme <jerome AT aranha.fr> a écrit :
Le Fri, 24 Oct 2014 21:17:54 +0200 (CEST),
cnestel AT free.fr a écrit :

Mon collège doit compter plus de 200 postes fixes (à vrai dire, j'ai
pas compté)... Même en filaire, quand plusieurs classes travaillent
en même temps ça rame à donf'.
En filaire, a forteriori en gigabit, c'est soluble dans le café.
Si on sait faire des CDN, on sait faire en local ;) 

Il existe des solutions plus performantes que samba pour
distribuer de un vers beaucoup. On peut aussi installer un
rapsbery dans la classe pour faire le routeur/proxy (^_^)

En tout cas il me semble que ça appelle à une réflexion sur
l'architecture du réseau.
Bonjour Jérôme,

Je vois ce que tu veux dire mais nous ne parlons pas de la même chose.

Les technologies de peering auxquelles tu te réfères sont celles utilisées
par exemple par certains gros diffuseurs comme Youtube-Google (par le jeu 
des réplications géographiques de contenus sur ce qu'on appelle des Content
Delivery Networks - réseaux de livraison de contenus, qui sont un peu
comme des réseaux de points de diffusions locaux : si je demande une
vidéo à Youtube, elle ne sera pas envoyée depuis son origine en
Californie mais depuis une antenne locale située disons à Paris ; ainsi
la vidéo a été envoyée une seule fois entre la Californie et Paris, même
s'il y a de multiples franciliens qui demandent à la regarder)...

(cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Content_Delivery_Network )

Et l'on a pu voir, il n'y a pas si longtemps lors du conflit entre Free
et Youtube (où Free menaça de couper Youtube ce qui entraîna une protestation
dans certaines communautés libristes contre ce qui était considéré comme 
une atteinte à la "neutralité" du réseau) que l'enjeu était de savoir qui
allait payer la bande passante.

Quelques pointeurs aléatoires comme piqûre de rappel :

Free-YouTube : « Si tu peer, j’annule tout »
http://www.theitcircle.net/2013/01/04/free-youtube-si-tu-peer-jannule-tout

Free attaqué pour les ralentissements de YouTube
http://www.lemonde.fr/technologies/article/2012/09/20/free-attaque-pour-les-ralentissements-de-youtube_1763130_651865.html

Free et son Peering Pourri
http://manurevah.com/blah/fr/blogue/Free-et-son-Peering-Pourri

On est donc bien là au coeur d'un rapport de forces qui a comme enjeu les concentrations 
et positions dominantes  *malgré* la symétrie des protocoles de base de l'Internet 
(IP, TCP, UDP) qui donna lieu à de multiples débats au sein de certaines communautés
libristes, notamment celles de l'Art Libre (par ex sur copyleft_attitude AT april.org)
avec comme acteurs - Olivier Aubert qui proposa de développer le multicast qui, selon
lui, ne change pas les règles du routage et du prêt (peering) / vente (transit) de bande-passante. 
Le multicast permettrait de diffuser des flux à beaucoup de destinataires en consommant moins de 
ressources qu'avec le routage unicast classique.

"le réseau "dessine" automatiquement l'arbre de diffusion (penser à une voie de chemin de fer
qui se divise via des aiguillages successifs pour irriguer de multiples destinations finales), et 
le trafic est mutualisé autant que se peut sur les "portions de chemin" communes à plusieurs destinations 
(il est dédoublé à chaque aiguillage vers de multiples destinations)" commentait Antoine Pitrou 
<pitrou AT free.fr>, l'auteur de SPIP. 

De plus Antoine Pitrou précisait que le projet d'Olivier Aubert ne résolvait pas le problème
de la consommation de la bande passante : acheminement (routage, transparence) mais permettait
que chacun puisse devenir Youtube à la maison à condition de s'attaquer à la problématique
de l'assymétrie des réseaux ; d'où à l'époque la proposition de Laurent Chemla (l'un des`créateurs
de gandi) de militer pour la fibre optique (dans sa version FTTH seulement) en ce que seule cette
technologie permet d'obtenir des débits montants et descendants équivalents, et de très grande capacité.
http://blog.fdn.fr/?post/2013/01/10/L-accompagnement-de-la-r%C3%A9volution-num%C3%A9rique%3A-une-chance-pour-la-France

Pour ce qui concerne les collèges des Bouches-du-Rhône, on est dans une toute autre
problématique. 
L'administration des réseaux locaux des collèges est gérée par le CG13 (le Rectorat ne gère que
les proxies). De plus, l'authentification et la communication avec le pare-feu passe
par Active Directory. 

Les enseignants n'ont strictement aucune prise sur les technologies de réseaux et ne peuvent
que constater que l'ouverture d'une session peut prendre plus de cinq minutes, sans parler
de l'extrême lenteur des connexions internet (quand j'administrais sans compétences la salle
d'info où j'étais en Seine Saint-Denis à la fin des années quatre-vingt-dix, la connnexion
Internet via RTC avec de l'IP-masquerading sur le serveur ne semblait pas moins lente.

Imaginons 29 élèves en train d'ouvrir une session sur un réseau local via des tablettes
en Wifi. 
Soyons sérieux !!!

De plus avec Active Directory comment seraient reconnues les stations sous un autre OS
que Windaube sans passer par Samba pour Active Directory (et/ou équivalent ce que le CG13 
n'a encore installé nulle part et interdit de fait l'usage ergonomique de stations sous GNU/Linux.

Dernier point, les vrais problèmes ne sont pas "techniques" mais politiques.

Librement,
Charlie


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