Re: [EDUC] Comment çà marche ?

[Joyce MARKOLL <joyce.markoll AT gmx.fr>]

On Tue, 15 Dec 2015 21:39:16 +0100
Hilaire Fernandes <hilaire AT drgeo.eu> wrote:

> On pourrait se dire que sur le libre éducatif, les Etats -- NOUS --
> pourraient financer des prestataires privés (c'est tellement évident),
> mais vu l'ampleur des vols fiscaux des grandes entreprises mondialisés,
> beaucoup de moyens ne sont plus dans la sphères publiques.

Ce n'est pas faux. Cependant, quand y aura-t-il "en haut" une conscience 
collective ? 


> Et comme les logiciels libres deviennent des commodités, avec un coût
> marginal nul grâce à la diffusion par internet, leur financement doivent
> venir d'ailleurs que le logiciel lui-même. (Lors des prémisses de
> l'internet, RMS se finançait en vendant ses logiciels libres sur
> supports magnétiques, ce n'est plus possible)

Lorsqu'un projet est développé en priorité dans la langue anglaise, et fourni 
avec des
fichiers pour les traducteurs, il a plus de chances de prendre son essor que 
des projets
développés prioritairement en français. (Je ne vise personne, je sais qu'il y 
en a
quelques-uns, je veux juste développer sur les différents types de 
contributeurs).

Hormis les personnes lambda telles que moi-même (j'ai juste été plus têtue 
que la
moyenne, ce qui m'a permis jusqu'ici d'aller plus loin que la plupart des 
simples
utilisateurs), il y a des entreprises qui paient une partie du temps de leurs
développeurs pour mettre du code open source à disposition des communautés ; 
il y a des
étudiants en informatique partout dans le monde ; et il y a des développeurs 
payés pour
cela. J'en connais au moins un, qui est dans une université. (Une 
connaissance sur IRC).
Il a d'ailleurs monté cette page, et dans la foulée m'a poussée à "toucher" à 
github:
http://wonderstudy.github.io/

j'avais commencé à suivre un ou deux cours en MOOC, celui-ci en particulier:
http://cs50.tv/2015/fall/ (j'ai dû mettre de côté pour des questions de 
disponibilité).
Ce que j'ai constaté est qu'il y a des personnes de tous les pays du monde 
qui y
assistent, et bien sûr tous suivent le cours en anglais. 

Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a en réalité beaucoup plus de types 
d'acteurs
autour des logiciels libres qu'on pourrait généralement le croire.

J'ai rencontré lors du week-end du FRESS à Toulouse -
http://www.fress-midi-pyrenees.fr/ des professionnels qui adhèrent à Solibre -
http://www.solibre.fr/fr/index.html . Toutes ces entreprises travaillent avec 
des
programmes Open Source, dont ils sont développeurs. Certains vendent 
uniquement des
services, d'autres vendent aussi des modules non ouverts, fournis autour de 
leurs
solutions. Tous paient des heures de dev en open. (Open Source et Logiciel 
libres ne
diffèrent que par la philosophie : j'espère que personne ne viendra porter de 
troll là
dessus).

Entre autres, le monde du logiciel fermé n'a pas finit d'attaquer le monde du 
libre:
http://philippe.scoffoni.net/loi-finance-2016-fin-logiciels-libres-comptabilite-caisses/

http://linuxfr.org/users/reynum/journaux/la-fin-des-logiciels-libres-de-comptabilite-et-de-gestion-de-caisses
ici:
http://linuxfr.org/nodes/107610/comments/1634720

«Alors non. Pour être clair, j’ai eu le cabinet de Christan Eckert 
(secrétaire d’état au
budget) et ils sont clairs : ça va interdire le logiciel libre.

C’est même leur but en fait.»

Des logiciels de compta open source il y en a quelques-uns parfaitement 
adaptés à la
compat française en double partie, avec TVA et tout et tout. Les 
professionnels
laisseront-ils passer ? 

Cordialement,
Joyce