Re: [EDUC] Conception de robot Sumo en 3ème ... combien ça me couterait sans logiciels libres ?

[Yvon Rastetter <yvon.rastetter AT gmail.com>]

Bonjour, 

Dans la veine des propos ci-dessous, j'ai un projet avec le Fablab de Lannion

de faire travailler des seniors de l'informatique avec des jeunes dans la finalisation de leurs projets et pour consolider leurs savoirs en informatique. Il y aura des élèves de collège, mais aussi des jeunes en rupture, avec des profils du genre de l'école Simplon.   

Bonne journée, 

Yvon Rastetter  - animateur de l'Agora Manticore - le numérique pour le multilinguisme au théâtre -

non contribuons à l'acculturation des métiers de la scène avec des solutions en logiciel libre. 

Le 17 décembre 2015 à 21:10, Vincent Mabillot <vincent.mabillot AT free.fr> a écrit :

Désolé pour mon manque de discernement du second degré (et n'allez pas
croire que c'est une forme d'arrogance entre le supérieur et le
secondaire... je suis bien plus primaire qu'il n'y paraît).

Mais je serai tenté de souscrire à l'idée qu'effectivement on survend du
numérique à des gens qui n'ont ni la motivation ni l'accompagnement qui
va avec. L'espèce d'idée imbécile de "l'intuitivité" et de l'évidence
qu'il n'y aurait pas de modernité sans numérique à tous les étages.
Et parfois je me prends aussi à penser qu'ils n'ont pas tout à fait tort
de résister à l'injonction numérique.

Le numérique est un bijou didactique lorsqu'on l'investit avec autre
chose en tête que d'industrialiser des parcours d'apprentissage et de
formation, de fantasmer sur le soit-disant pouvoir d'une technologie
promettant des économies de masse (salariale). Efficace pour dresser des
poulets en batterie à becqueter, moins pour produire des têtes pensantes.

Bonne soirée

Le 17/12/2015 20:33, Guyot a écrit :
> Le Thu, 17 Dec 2015 16:38:39 +0100 (CET),
> Michaël Clergeot <mclergeot AT ac-versailles.fr> a écrit :
>
>> et bien je ne suis pas d'accord. Les élèves utilisent ces deux
>> logiciels avec énormément de réussite. Ça permet de faire des choses
>> assez basique, pour les élève qui ont des difficultés ou ne sont pas
>> trop «motivés», et pour ceux qui en veulent de pouvoir réaliser des
>> choses beaucoup plus poussées. Je trouve ça donc très «fléxible».
>> L'élève peut, une fois le collège quitté, continuer et apprendre à
>> faire de nouvelles choses avec ces logiciels (j'ai des exemples
>> chaque année). S'il faut changer de logiciels à chaque de niveau de
>> compétences, on perd du monde à chaque fois.
>
> Ah ? Étant donné le ton sarcastique que j'ai adopté, je pensais que les
> réponses étaient du même niveau (le second). Mais, il ne semble pas ...
> :-( Aie.
>
> En continuant donc sur le même ton, je dirais donc qu'effectivement
> Gimp et photoshop sont des logiciel de pro pour nous autres les pro du
> lycée ou autres Hautes Écoles. La preuve c'est que de nos jours, il
> faut être certainement un expert pour découper une image (attention les
> doigts) ou utiliser une gomme (c'est ou le bouton annuler ?).
>
> Et là, je suis gentil, car pour l'immense majorité de mes collègues,
> Illustrator et Inkscape, c'est Terminator (pas le logiciel, évidemment)
> et quoi ?
>
> Mais, à ce train là, LibreOffice est aussi un logiciel de pro étant
> donné que 95% de mes collègues ne savent pas ce qu'est un style. Ce
> n'est pas de la méchanceté que de le souligner, c'est un constat.
>
> Alors qu'est-ce qui justifie de telles dépenses (chez nous M$office Pro
> sur tous les postes) ? Rien.
>
> Alors, bravo pour ces économies.
>
>
>
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