Nan nan nan pas tout à fait :
Sur les 56 réponses à l'appel d'offre du MEN pour les livres
scolaires électroniques en ligne et autres ENT, l'EN n'en a retenu
que 9 qui, soit disant "connus pour leurs compétences en la
matière".
C'est devinez qui ?
Les grand majors des groupes matra hachette nathand bordas et Co
..
Les assos qui ont répondu n'ont pas été retenues comme par
hasard ...
Alors qui étaient ceux les autres et qu'ont ils proposé ? Cela le
MEN ne l'a pas mis en ligne.
Didier Michon
Le 14/08/2016 à 07:38, Paul LABBENS a écrit :
Bonjour ,
sujet intéressant ....
une énorme question .....
pourquoi l EN et de fait un nombre impressionnant d acteurs
se transforment au quotidien en VRP de Microsoft, pas souvent
par choix
mais plus par méconnaissance des alternatives et endoctrinement
(ou refus pour d'autres de se poser la moindre question, se
remettre en cause, adapter ses supports .....)
voilà il me semble un comportement Représentant de commerce
qui travaille (dur) tous les jours...
sont ils tous dans l'illégalité ......L' EN par sa ministre n
a-t-elle pas commis plus grave en bradant notre système éducatif
dès la base à la firme américaine ....?
bon 15 août à toutes et tous
paul labbens
stm59 roubaix
Le 14-08-2016 11:55, Ghislain Fabre a écrit :
Bonjour Annick,
Le 14/08/2016 à 10:17, Plenacoste Annick a écrit :
Bonjour,
Qu'il s'agisse de diffuser du libre ou pas, cela reste un acte
commercial, bien loin des finalités -et de l'éthique-
professionnelles des enseignants. Il n'y a rien à attendre,
donc, de notre part de ce point de vue là.
Cela nous est purement et simplement interdit.
Même une diffusion de livres gratuits le serait.
Merci beaucoup pour ton retour.
Ceci dit, commercialement parlant ce
serait mieux sans intermédiaires, non ?
C'est-à-dire ?
Là l'idée était dans un premier temps de réaliser la diffusion
d'un livre libre papier déjà réalisé, pour faciliter et
simplifier au maximum le projet.
Ensuite, en cas d'éventuel succès, de co-réaliser le livre avec
une communauté (parents d'élèves, enfants, enseignants pour
qu'ils correspondent davantage à leurs besoins et intérêts).
Au niveau des intermédiaires, je pensais actuellement que
l'école, mairie, ou comité d'entreprise achètent directement à
l'imprimeur (qui serait local par département ou région selon la
faisabilité (plus le nombre d'exemplaire est faible plus le prix
est élevé)) et celui-ci s'engagerait à nous reverser une partie
des bénéfices pour soutenir le projet et pouvoir aller plus loin
(comme Sésamaths je crois).
Il y a aujourd'hui la possibilité de
toucher rapidement les publics ciblés, par mel par exemple.
Alors quels publics ?
Les écoles, les enseignants, les parents d'élèves, les
municipalités...
Via les annuaires académiques vous pouvez toucher tous les
établissements et tous les enseignants. Il faut demander
l'autorisation d'utiliser ces listes à chaque rectorat ou au
ministère. Un enseignant dans chaque académie pourrait y avoir
accès mais cela, aussi, serait illégal.
Pas de problème, je suppose pour toucher les municipalités, un
tel annuaire doit bien exister.
Ok.
Restent les associations de parents. Un
courrier peut leur être adressé, papier ou mel, via les écoles
qui sont dans l'obligation de transmettre.
Ok.
Les conférences pédagogiques et les
salons de l'éducation (en particulier ceux du réseau
Canopé/Sceren) sont aussi des lieux essentiels d'information
et de diffusion.
A noter que, que ce soit pour des cadeaux en général ou des
livres en particulier, ce qui prime c'est l'intérêt de l'objet
pour l'enfant. Ni son statut, ni son prix.
Le libre n'est pas une garantie de qualité, loin s'en faut,
particulièrement en matière d'édition.
Si vous avez de "bons" produits, vous n'aurez aucun mal à les
diffuser.
Ok merci pour ton retour.
Mais ne demandez pas à des enseignants
de se transformer en représentants de commerce, même s'ils le
souhaitaient et s'ils le faisaient gratuitement, cela
relèverait de la faute professionnelle.
Ok, on dirait donc que la diffusion de livre papier libre via
les cadeaux de fin d'année offerts par le père Noël au sein de
la bibliothèque municipale aux enfants scolarisés pour remplacer
les livres non libres est donc plutôt un projet à laisser
tomber.
Il y aurait les comités d'entreprise peut-être ?
Mais ce serait plus difficile à convaincre, car l'un des
avantages d'impliquer l'école était qu'ils étaient directement
bénéficiaires des externalités positives du projet :
Une dynamique aurait été mise en place pour se réapproprier les
personnages du livre au sein des activités pédagogique (M.
Loup), de réaliser des activités dérivées sur le livre (les
enfants remplissent des bulles, ou complètent des mots, des
versions en langues étrangères), les assos liées à l'école
aurait pu vendre des produits dérivés reprenant les personnages
pour financer les activités scolaires...
Ou alors viser les personnes souhaitant offrir un cadeau à
l'enfant. Est-ce que j'essaie de creuser ce point ? (ex. essayer
de proposer un livre libre papier dans un même format que petit
ours brun / monsieur Madame à 5€ ?) Les avantages pour l'école
seraient les mêmes (mutualisation des modifications du livre
pour le réemployer dans des activités pédagogiques).
L'enjeu principal de ce projet semble être de déprivatiser
l'imaginaire collectif des enfants : actuellement, c'est
beaucoup de Cars, Pokemon, Mickey, NinjaGo, Spiderman...
Cartables, livres, habits, jouets, jeux qui en ont se vendent
bien. Il y a même dans les cahiers des enfants des photocopies
de personnages sous copyright.
En déprivatisant cet imaginaire collectif en y mettant des
persos sous licences libres, cela facilite la mise en place de
projets diffusés sous licences libres de jouets, jeux, livres
avec par exemple BBB ou M. Loup d'Odysseus.
Et évite que dans nos achats directs ou indirectes de tous les
jours sur ces types d'objets, une partie de l'argent soit
reversé à des multinationales, et finissent notamment dans des
paradis fiscaux et participe à la concentration des richesses
(cf. http://www.forbes.com/billionaires/list/#version:static
et http://www.france24.com/fr/20160118-oxfam-fortune-inegalite-concentration-richesse-patrimoine-revenus-milliardaire
).
Que conseilleriez-vous à des entrepreneurs qui souhaiteraient
participer à la déprivatisation de cet imaginaire collectif des
enfants, de proposer comme services ou produits alternatifs ?
Merci,
Ghislain
cordialement,
annick plénacoste
enseignante-documentaliste
CDI
LMBH Aubin
--
Pour vous désinscrire de cette liste : https://listes.april.org/wws/sigrequest/educ
Pour gérer votre abonnement à la liste educ et vos
informations personnelles :
http://listes.april.org/wws/info/educ
--
Pour vous désinscrire de cette liste : https://listes.april.org/wws/sigrequest/educ
Pour gérer votre abonnement à la liste educ et vos informations personnelles :
http://listes.april.org/wws/info/educ
|