Re: [LibreAsso] gestionnaire de structures

[Vincent Calame <vincent.calame AT exemole.fr>]

> Toutefois, nous nous posons la question pour le developpement de Cepe alsh.
> L'ergonomie "site web" est-elle adaptée ?
>
> Je vois la façon dont nous utilisons le logiciel, nous sommes constamment
> dans du multifenetres : une reservation, une facture, une liste de
> presence...
>
> Malgré les menus déroulants, je trouve que ça manque un peu fluidité.
>   

C'est effectivement une question essentielle pour le développement d'une 
application : est-ce qu'on choisit un modèle client/serveur qui repose 
uniquement sur le navigateur de l'utilisateur ou est-ce qu'on demande à 
l'utilisateur d'installer un logiciel spécifique.

Chaque modèle a ses avantages et inconvénients. Le modèle client/serveur 
qui ne nécessite aucune installation permet de gérer l'hétérogénéité du 
parc très fréquente dans le monde associatif (notamment lorsque cela 
repose sur le matériel informatique des bénévoles), elle permet de 
centraliser les données et, pour les mises à jour, on n'a à se 
préoccuper que d'un seul emplacement. En outre, les serveurs sont un 
monde où le libre règne en maitre. Mais, c'est sûr que quelque soit les 
avancées d'Ajax et les promesses de type RIA (Rich Internet application) 
et assimilés, on est loin du compte et on peut faire beaucoup plus de 
choses avec un logiciel normal (ne serait-ce que par la plus grande 
liberté de manipuler des fichiers sur l'ordinateur de la personne).

Je serai bien en peine de trancher car je développe des deux (une 
application client/serveur et un logiciel « de bureau ») et je vois les 
limites de chaque systèmes. De mon expérience, je note simplement que 
pour des publics peu habitués à l'informatique, les logiciels « de 
bureau » passent mieux que les applications Web.

Autre aspect important quand l'association travaille à l'international, 
c'est la mauvaise qualité de connexion dans beaucoup d'endroits. Avec le 
modèle client/serveur, on oublie vite que la connexion haut débit n'est 
pas toujours là.

Vincent