Re: [LibreAsso] Sensibilisation du monde associatif au logiciel libre

[François Poulain <fpoulain AT metrodore.fr>]

Bonjour,

Le Tue, 05 Oct 2010 00:07:56 +0200,
Emmanuelle Helly <e.helly AT gmail.com> a écrit :

> À Toulibre (GULL Toulousain), avec deux autres associations
> (Clic-Cool, qui propose des formations aux logiciels libres et
> Toulous'asso, qui gère le portail des associations toulousaines) nous
> avons amorcé un projet similaire au début 2010, Arne Stolck en a déjà
> parlé sur cette liste. Le guide (plutôt que catalogue) prend forme,
> même si ces trois derniers mois aucun de nous n'a pu y travailler
> plus régulièrement.

Ha oui ... j'avais vu passer ce projet, mais lorsque j'avais été voir,
il était vraiment aux premiers stades. À nous de faire attention que
ces deux approches restent complémentaires.

> Nous avions repris le questionnaire déjà proposé sur
> libre-association, mais sa diffusion a été assez limitée par manque
> de temps, ce qui nous fait une soixantaine de résultats sur Toulouse.
> Donc notre étude est assez limitée au final. Ce n'est pas évident de
> mener cela au niveau local et par des bénévoles, il faut l'admettre.

Oui, je sais ce que c'est. :-) Avez vous comparé vos résultats avec la
synthèse publiée su l'étude CPCA/April ?

> Sur ce point, nous avions cerné plusieurs catégories:
> * les associations n'ayant pas de salariés, et n'ayant pas de local 
> attitré: chacun travaille de chez soi avec son ordinateur personnel
> * les associations sans salariés mais ayant un local permanent, et
> donc la possibilité d'avoir un ou plusieurs postes en réseau
> * les associations avec un local permanent et des salariés (cette 
> catégorie pourrait être fusionnée avec la précédente, cependant la 
> gestion des salariés est particulière)
> * les associations ayant plusieurs antennes et un siège central 
> (assimilable à des entreprises finalement, le but lucratif en moins 
> ;-)). Donc un parc informatique à gérer. Cette cible est délicate,
> nous nous proposions de faire quelques encart pour donner des pistes.

Ok. Je pense que cette approche est raisonnablement cohérente à tous
les niveaux. Éventuellement je supprimerais le second niveau (sans
salarié mais avec local informatisé) si cela n'apporte pas de
spécificité particulière.

Et vous comptez explicitement décliner le guide suivant ces quatre
catégories ?

> > 3. Rédaction du guide et relecture.
>
> Pour nous le cahier des charges était de ne pas dépasser 40 pages, et
> de ne pas faire juste un catalogue. À voir quel chemin prennent les 
> réflexions que vous allez mener avec le Crédit Coopératif, mais vous 
> pourrez évidemment prendre des éléments de que nous avons déjà fait,
> si cela convient.

Pour le coup, je pense faire plus de 40 pages. Avec le catalogue libre,
nous sommes à 64, et je pense y ajouter d'autres formes de contenu, par
exemple des interviews, des retours d'expérience, etc.

Je pense qu'on pourra vraisemblablement confronter des analyses et des
choix, pour s'enrichir mutuellement.

Par contre, concernant les textes, je regarderai avec plaisir mais je
suis plus sceptique ... mon expérience passé m'a montré que la
difficulté est plus de tenir le format (remplir le cadre ...) que
de coucher des lignes. Donc selon le format qu'on choisira, il sera
éventuellement plus complexe d'adapter un texte existant, que d'écrire
3 paragraphes à partir de rien.

Ceci étant, l'inspiration est toujours bonne à prendre.
(merci pour les liens)

> Il y a encore pas mal de travail, et surtout nous devons indiquer les 
> sources éventuelles et les crédits de ce qu'on n'a pas écrit/réalisé 
> nous-même avant de lui donner une licence, mais dans tous les cas
> elle sera évidemment libre (Art libre, CC ou autre).

Oui, je sais ce que c'est ... :-)

> Ah oui, détail technique : nous avons choisi d'utiliser Scribus (la 
> version NG 1.3.6).

Ok. J'avoue que j'ai toujours un penchant avoué pour LaTeX.

> Quand vous en aurez besoin, on peut mettre les sources à disposition
> sur le svn de l'APRIL.
> 
> > 4. Impression et mise à disposition sous format numérique.
>
> L'élu avec qui nous avons eu contact avec la mairie était prêt à 
> imprimer un bon nombre d'exemplaires, il faut que nous le revoyons
> pour savoir si c'est toujours d'actualité. Dans tous les cas, au
> niveau national, c'est une très bonne chose si le Crédit Coopératif
> finance l'impression.

Oui. On se rend compte que financer une belle impression coûte de
l'argent, et que ce n'est pas si facile de trouver des partenaires. Il
faut également penser à la distribution, qui n'est pas facile surtout
pour l'April qui n'a pas d'ancrage local.

> À mon avis, ce sera un travail à faire au niveau local.

On vise une distribution nationale ; mais nécessairement nous n'aurons
probablement pas un maillage si fin que ce que vous pourrez avoir.

> Nous avons une suite à ce projet, c'est de répertorier les formations 
> aux logiciels libres dans notre région, et éventuellement coordonner
> une offre de formation qui soit homogène et lisible. Cette partie est
> encore embryonnaire, mais la mairie de notre ville se dit prête à
> aider financièrement pour rendre les offres de formations accessibles
> aux structures ayant peu de moyens.

Je pense que l'accompagnement local est très important, et que si vous
arrivez à proposer une offre de formation satisfaisante, c'est génial.
C'est quelque chose que l'April ne pourra probablement jamais
organiser, du fait de son ancrage national.

François

-- 
François Poulain <fpoulain AT metrodore.fr>

Et tant que vous aurez quelque honte de vous-mêmes vous ne serez jamais
encore des nôtres ! -+- Friedrich Nietszche, Le gai savoir -+-