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libreassociation - Re: [LibreAsso] [Fwd: Suite entretien tel: AdB-SolidaTech]

Objet : Liste de discussion pour le groupe logiciel libre et monde associatif (liste à inscription publique)

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Re: [LibreAsso] [Fwd: Suite entretien tel: AdB-SolidaTech]


Chronologique Discussions 
  • From: "alter.md" <alter.md AT free.fr>
  • To: libreassociation AT april.org
  • Subject: Re: [LibreAsso] [Fwd: Suite entretien tel: AdB-SolidaTech]
  • Date: Sat, 23 Oct 2010 20:08:17 -0300

Un responsable d'une entreprise de service qui installe et maintient sous open source pour de grosses structures m'a laissé entendre de manière désabusée que si des entrepreneurs étaient favorables pour payer pour une formation à leur employés sur des logiciels propriétaire il ne l'étaient plus pour du libre.
La raison ?
Les organismes publiques qui montent ces dossiers et autres institutions professionnelles de tutelle déclarent que puisque le logiciel est libre la formation n'a qu'à l'être également et le salarié peut donc se débrouiller tout seul pour s'y former.
Visiblement le monsieur était passablement dégoûté.

Didier

François Poulain a écrit :
Salut Laurent,

Voici une proposition de réponse à ces inepties.

François

Le Thu, 21 Oct 2010 16:47:49 +0200,
Martin Bizot <mbizot AT adb-emmaus.com> a écrit :

  
Il permet aux associations, consommatrices de logiciels non libres, de
réaliser d’importantes économies sur l’achat de licences de logiciels
et de composants réseau.
    

De la même façon que le coût d'acquisition d'un bien matériel ne
reflète en rien son coût socio-écologique, le coût d'acquisition d'une
licence de logiciel ne reflète en rien son coût global. C'est même
souvent l'inverse, lorsque le marketing s'impose comme nécessaire et
suffisant !

Tout système informatique possède un coût d'entrée : déploiement,
accompagnement au changement, formation des équipes, achat du matériel
nécessaire, achat des licences nécessaires, etc.

Tout système informatique possède un coût de maintenance : entretien,
mise à jour, gestion du parc de licences, renouvellement des licences,
formation, etc.

Tout système informatique possède un coût de sortie : dépendance à des
protocoles ou des formats de fichier, dépendance à un prestataire
particulier pour assurer les services, dépendance à un éditeur
particulier pour assurer l'avenir du logiciel.

Dans tous ces cas de figure, les coûts de licences peuvent tout à fait
être minoritaires. Les éditeurs propriétaires n'hésitent d'ailleurs pas
à céder sur ce point pour leurrer leurs clients, parce qu'ils savent
que un emprisonnement dans une solution logicielle est globalement
rentable pour eux. Ne choisir un logiciel que par son coût de licence,
c'est comme acheter une voiture aveuglément, sans se préoccuper de sa
consommation d'essence.

Par ailleurs, j'attire votre attention sur le fait que le stockage de
données est une forme de capitalisation de la connaissance, qui
constitue le patrimoine de votre activité. En d'autres termes, l'accès à
toute votre connaissance, le profit de toute votre valeur ajouté, est
conditionné par votre dépendance aux formats de fichier et protocoles
utilisés par votre système d'information.

C'est pourquoi, parce qu'ils respectent les libertés de leurs
utilisateurs, les logiciels libres ne permettent pas l'emprisonnement
de leurs clients dans une solution, dans un format ou dans un protocole.
Et ceci est une garantie *nécessaire* pour ne pas voir exploser les
risques et coûts « cachés » esquissés ci-dessus.

En conclusion, il est parfaitement faux de dire que la baisse des coûts
de licence permet d'importantes économies. Et lorsqu'on réalise une
étude globale des coûts des systèmes informatiques, les libertés des
logiciels libres leur offre un avantage concurrentiel déterminant. Il
suffit d'ouvrir les yeux pour le constater et prendre les décisions
qui s'imposent.

  




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