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sensibilisation - Re: [SENSIBILISATION] courriel au responsable du C2i.

Objet : Liste de discussion pour le groupe sensibilisation (liste à inscription publique)

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Re: [SENSIBILISATION] courriel au responsable du C2i.


Chronologique Discussions 
  • From: Yann GUERON <ygueron AT gmail.com>
  • To: sensibilisation AT april.org
  • Subject: Re: [SENSIBILISATION] courriel au responsable du C2i.
  • Date: Mon, 22 Jun 2009 13:11:22 +0200

alter.md a écrit :
Ce que tu soulèves est intolérable.

J'ai entendu la même chose pour un stagiaire qu'on oblige à bidouiller une base sous access en  lui refusant catégoriquement de monter un linux PHP mysql alors qu'on l'avait fait venir dans ce service pour stabiliser les données saisies prises à la va comme .... Pour des histoires de standing soi-disant .

C'est aberrant des s'inventer des brides et de faire plonger toute un génération universitaire de R et D dans le crétinisme technologique pour des rabiots de parts d'action et des combines de promotion de produits privés sur le dos des enseignants et universitaires.

Est ce que tu penses possible d'en faire une lettre-pétition ?
Soit sur le site soit sur un autre dédié pour se joindre à ta requête ?

Dans l' affirmative tu nous tiens au courant ?

Didier

Patrick a écrit :
Le vendredi 19 juin 2009, Pierre Willaime a écrit :
 
Bonjour,

Ci-dessous ce trouve un courriel que je compte envoyer au responsable
du c2i de l'université Nancy2.

Je le soumet à votre approbation avant de passer à l'acte.

Je compte envoyer ce courriel à la liste april@ et si possible le mettre
sur le site ou le wiki sensibilisation pour que des responsables du C2i
d'autres universités puissent être sensibilisés.

Librement,
   

Mettre en copie la liste educ AT april.org qui est probablement plus adaptée... :-)

Cordialement.

 
============================================
Madame, Monsieur,

Je me permets d'attirer votre attention sur un état de fait à mon sens
déplorable du Certificat informatique et internet (C2i)®.

Ce certificat, tel que décrit par son texte fondateur[1] n'entraîne pas
l'utilisation de logiciels définis. Pourtant, force est de constater
que l'immense majorité des enseignements sont dispensés en utilisant la
suite bureautique Microsoft Office (Word, PowerPoint, Excel). À vrai
dire, je n'ai pas eu connaissance d'un seul groupe à l'université Nancy2
où l'enseignement ne passait pas par ces logiciels.

Cette situation engendre de nombreuses aberrations. Par exemple, les
étudiants disposant d'un ordinateur portable mais n'ayant pas acheté la
suite Microsoft Office doivent se déplacer à l'université et occuper les
salles informatiques, par ailleurs surchargées, pour rédiger le dossier
nécessaire à l'obtention du C2i. Plus encore, les étudiants disposant
de cette suite et donc ayant payés un prix élevé pour l'acquérir ne
peuvent l'utiliser dans le cadre du C2i de manière sûre qu'à condition
qu'ils possèdent la même version que celle des ordinateurs de
l'université de ces logiciels (version 2003, il me semble). En effet,
on peut constater des incompatibilités entre les dernières versions de
Word, Powerpoint, Excel avec les anciennes versions de ces mêmes
logiciels.

Il s'en suit que les étudiants ayant été formé sur telle version de
ces logiciels ne peuvent utilisés leur toute nouvelle connaissance
uniquement s'ils achètent le même logiciel et à condition qu'ils
s'échinent à retrouver les options qu'ils avaient l'habitude
d'utiliser et qui ont changé de place sur les nouvelles versions
de ces logiciels. Cette situation est à mon avis contradictoire avec
l'idéal de service public que l'université est sensée représentée.

En parallèle, il existe des logiciels libres[2] du bureautique, dont
OpenOffice.org est l'exemple le plus complet. Ce logiciel peut être
téléchargé gratuitement et ne présente pas de soucis de compatibilité
entre les versionss. De plus, il permet, comme tous les logiciels
libres, aux utilisateurs férus d'informatique de consulter le code
source et de le modifier. L'apprentissage commencé lors des cours peut
donc se prolonger pour les plus passionnés d'informatique.

Bref, je n'ai fait sans doute qu'énoncer des truismes pour
l'informaticien que vous êtes mais il me semble que la situation
actuelle n'est pas acceptable. OpenOffice.org est déjà installé sur les
ordinateurs de l'université Nancy2, il ne reste plus qu'à apprendre aux
étudiants et enseignants/chercheurs à l'utiliser plus. Pourriez-vous,
si vous êtes d'accord avec le contenu de ce courriel, tenter de changer
cet état de fait et ainsi de favoriser la connaissance et établir une
égalité réelle entre les étudiants dans les cours d'informatique ?

Cordialement,

[1] http://www.education.gouv.fr/botexte/bo020409/MENT0201078C.htm
[2] http://www.april.org/fr/node/10307
--
Pierre Willaime
Membre de l'April
http://www.april.org/
   


 




Bonjour,

J'ai lu d'un œil très critique la proposition de lettre.
Si j'ai bien compris c'était l'objet de votre demande de relecture de ce courrier.
Étant informé et instruit, je n'ai certes aucun mal à en comprendre le sens.
Elle est relativement claire et bien exprimée.

Néanmoins, je crois qu'elle reste difficile à comprendre pour un béotien.
Certes, le destinataire est instruit, lui aussi.

Mais quel est l'objet de cette lettre ?
Est-ce qu'il s'agit d'aider un interlocuteur à changer les choses, ou bien est-ce qu'il s'agit de montrer que les choix qui ont été faits (peut être par lui même) sont absurdes, illogiques, et que l'enseignement dispensé a un intérêt très limité  ?

A mon avis, la lettre est mal balancée dans le sens où :
- la plus grande partie concerne la critique de l'existant
- la plus petite partie concerne la présentation d'une solution.

Elle risque même d'être mal vécue, dans le sens ou la solution est presque jetée à la figure dans un style un peu expéditif, genre "suffit-de-y'a-qu'à-faut-qu'on-OpenOffice".


Aussi, je crois qu'il  serait judicieux de constituer un véritable paragraphe pour faire l'apologie de la solution proposée
- Les avantages des outils libres :
  •  D'un point de vue éthique, l'enseignant préfère participer au beau qu'au laid. Augmenter le capital de ses "apprenants" et non celui  d'une société qui constitue son capital propre en ponctionnant  celui des apprenants, c'est tout de même logique, pour l'enseignant. Rien empêche de parler à son coeur autant qu'à sa tête ... A moins qu'il ne possède des intérêts dans une société d'édition logicielle liée à Microsoft  (à ne pas suggérer dans la lettre, hein !).
  •  D'un point de vue technique (je ne vais pas faire le détail, mais c'est la réponse à l'un des axes de la critique que tu as mis en avant).
- Des supports de cours réutilisables/modifiable/corvéables à loisir (parce que libres également)
- Une réelle communauté d'utilisateurs à même de jouer le rôle de support.
etc...


Voilà.
J'espère m'être livré honnêtement à l'exercice de critique demandé.





Cordialement,
Yann GUERON.






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