Re: [SENSIBILISATION] Dépliant

[Mathieu Jourdan <mathieu.jourdan AT gmail.com>]

Bonsoir,

> Ce que l'on pourrait ajouter c'est l'idée que l'utilisateur commence souvent
> par tester des logiciels qui existe déjà et demande ensuite des 
> modifications.
>
> Qu'en pensez-vous ?

Peut-être faudrait-il faire deux lignes distinctes, pour marquer
l'idée d'indépendance de l'utilisateur vis-à-vis du développeur, et la
pluricité du logiciel.

Première boucle :

1) Un informaticien cherche un logiciel pour gérer ses photos. Il n'en
trouve aucun qui réponde pleinement à son besoin, il décide donc de le
faire lui-même (facile !).

2) Son logiciel est fini. Comme d'autres que lui peuvent en avoir
besoin, il le diffuse.
L'informaticien sait bien que son logiciel n'est pas (et ne sera
jamais) parfait, ou que les utilisateurs peuvent avoir un besoin
légèrement différent. Il met les sources à disposition en même temps
que le binaire afin que les utilisateurs potentiels puissent contrôler
son fonctionnement ou l'améliorer.
Pour garantir la préservation des droits des utilisateurs, il place
son logiciel sous une licence dite libre.

3) Un second informaticien a besoin d'un logiciel pour gérer ses
photos, il trouve celui du premier informaticien qu'il améliore et
diffuse le nouveau logiciel conformément à la licence du logiciel
original. Libertés 1 et 3.

Deuxième boucle :

A. Un utilisateur cherche un logiciel pour gérer ses photos. Il trouve
le logiciel libre. La liberté 0 lui permet de l'utiliser sans
restriction.

B. L'utilisateur gère toutes ses photos avec ce logiciel, il
s'inquiète de la préservation de sa vie privée et de la sécurité de
ses documents : il peut faire vérifier à l'informaticien de son choix
que le programme ne fera rien "dans son dos", grâce à la liberté 1. (
croisement avec 3) ).

C. Il montre son logiciel à un ami, qui exprime aussitôt le souhait
d'avoir une copie pour lui-même. L'utilisateur a le droit de le lui
donner, en vertu de la liberté 2.

D. Le programme tient beaucoup à coeur au nouvel utilisateur :
celui-ci, bilingue, décide donc de le traduire pour le rendre
accessible à plus de monde, mais il n'a pas la moindre idée de comment
ajouter la traduction au  logiciel. Il fait exercer sa liberté 3 par
un informaticien.


J'ai le sentiment que le schéma devrait expliquer la ligne du bas,
dans le cadre blanc du dépliant bleu, ce qui n'est pas (encore) le
cas.

La version actuelle insiste sur le côté développement qui n'est pas
nécessairement celui d'un logiciel libre, ni même celui d'un logiciel
open source puisqu'il pourrait s'appliquer à un programme
propriétaire, comme cela a été dit dans la partie discussion du wiki.
Le plan que je propose met plus en avant le côté éthique.

Cordialement,
Mathieu.