Objet :
Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)
Archives de la liste
- From: Michel Briand <michel.briand AT telecom-bretagne.eu>
- To: educ AT april.org
- Subject: Re: [EDUC] Formation, société et économ ie de la connaissance
- Date: Wed, 14 Oct 2009 13:22:36 +0200
- Organization: Telecom Bretagne
Pas souci pour la priorité aux savoirs :
savoir être, savoir faire, savoir apprendre sont essentiels
à côté des savoirs touts courts :-)
pour le poids je ne faisais que relater ce qui s'est passé en CG 13
Philippe-Charles Nestel (Charlie) a écrit :
Michel
Briand a écrit :
les outils avant les usages !
et des centaines d'emplois autour de la maintenance pour bien peu sur
les contenus pédagogiques mis en communs
pourtant le bilan des conseils généraux lancés dans cette aventure est
pour le moins discutable
et que par exemple pour cause de poids des cartables dans le bouches du
Rhone c'est un PC à la maison et un autre à l'école
Benoit Sibaud a écrit :
> Bonjour,
>
> pour info :
>
> http://www.ces.fr/rapport/doclon/09101225.pdf
> PAILLASSON Gabriel
> CONTRIBUTION DU CONSEIL ÉCONOMIQUE, SOCIAL ET ENVIRONNEMENTAL A LA
> PRÉPARATION DU RAPPORT DE SUIVI 2009 DU PROGRAMME NATIONAL DE
RÉFORME
> 2008-2010
> DELEGATION POUR L'UNION EUROPEENNE >
> « L'école doit continuer à enseigner et à transmettre des
savoirs. Un
> minimum de culture scientifique et technique doit être considéré
comme un
> impératif et « l'alphabétisation numérique » comme l'un des
savoirs de base. À
> cet effet, l'incorporation du micro-ordinateur au cartable des
élèves,
> accompagnée de la maintenance indispensable, doit être
systématisée. »
>
>
Il me semble que l'aspect principal à relever c'est "l'école doit
continuer à enseigner et transmettre des savoirs". je dirais donc par
provocation : les savoirs avant les usages (même si les deux peuvent
également se marier de pair), mais en aucune manière les usages sans
les savoirs.
Pour autant, je partage entièrement ton avis sur les outils. Les
Bouches-du-Rhône en sont un exemple flagrant !
Des centaines de milliers d'ordinateurs portables bridés (installer
Linux dessus est un parcours du combattant) sous Windows distribués à
tous les élèves de quatrième et de troisième du département n'ont pas
fait reculer la fracture numérique. Au contraire !
Quant au poids du cartable, il faudrait arrêter avec la démagogie et
les discours de marchands de soupe qui tendent à refourguer leur drogue
addictive. La plupart des profs disposent d'un double des livres
scolaires dans leur salle. Les livres scolaires demeurent donc comme
les ordinateurs portables à la maison. De plus tous les élèves
disposent d'un casier, d'un compte sur les extranet proprios.
Quant à la maintenance, elle peut tendre vers du flicage. Depuis que
j'ai mis le double-boot dans ma salle, les partitions Windows, sur
lesques je n'ai aucun droit, n'ont pas été mises à jour depuis des
années. Quand une machine plante sous Windows (conflit réseau d'adresse
IP), je me suis entendu dire hier que c'est à cause du double boot (sic
!).
De plus, avec les proxies qui n'interrogent que le domaine windows,
aller sur le net avec des gamins sous Linux devient quasiment
infaisable.
Charlie
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