Re: [EDUC] Re: [EDUC] Re: [EDUC] Enseignement de l'informatique oui, B2i non

[cnestel AT free.fr]

Rémi Boule a écrit :

"+1
Merci à toi de le préciser à nouveau.
Ici, consacrons notre énergie à faire avancer le libre dans l'éducation.
L'initiative de Julia me semble tout à fait intéressante.
Rémi."

C'est un langage de pute. Tu t'es systématiquement opposé à toute référence
à l'instruction publique dans la charte, sur la base d'un argument de com'.

Par souci de pluralité, je souhaitais qu'il y ait les deux. J'ai eu le tort
de laisser pisser même si la com' comme seule finalité politique ne me sied 
pas.

Puis au fur et à mesure, je me suis rendu compte que ton refus de 
l'instruction
publique était en totale cohérence avec un certain nombre d'autres signifiants
idéologiques, comme celui par exemple sur le wiki de te référer au concept de 
l'OCDE et de pires directives néo-libérales sur la "formation tout au long de 
la vie". 

A la moindre critique de ce corpus idéologique tu réponds le but c'est le 
défendre
le logiciel libre, comme si cette dérivé néo-libérale devait être 
indiscutable. 
Je considère qu'on se trouve donc confronté à une instrumentalisation du 
libre au
profit d'une axiomatique idéologique.

Lorsque je t'ai contacté dans le but de mettre en place un groupe de travail
Education au sein de l'April c'était sur la base d'un travail neutre qui 
avait comme 
ambition de dresser un état des lieux des prescriptions et politiques mises en
oeuvre dans les Rectorats, collectivités territoriales, en matière 
d'insfrastructures
d'équipements matériels et logiciels, pour comprendre ensuite, compte tenu de
l'extrême hétérogénéité des terrains sur quels leviers April devait, sur le 
plan
politique, appuyer.
Dans le même temps, d'autres devaient mettre en place un groupe de travail de 
réflexion de référentiels informatiques pouvant constituer une culture 
commune. 
Ce qui impliquait aussi de comprendre comment les lobbies avaient pu par 
exemple
imposer du B2i, y compris dans le choix et la rédaction des items, y compris 
dans
l'inrégration du B2i dans la loi Hadopi.
Le travail d'aka de Framasoft qui avait, par un véritable travail 
d'investigation,
mis en lumière la synergie entre le Café pédagogique et la société Microsoft 
était, de
ce point de vue, des plus fondamentaux. 
Un inspecteur de technologie à la retraite, membre de l'ASTI et de l'EPI, 
Ignace Rak
démontrait quant à lui inlassablement comment se transforma au fur et à 
mesure 
le B2i en instrumentalisation d'une certaine utopie pédagogique où l'on valide
des compétences dont les notions sous-jacentes à leur mise en oeuvre ne font 
l'objet
d'aucun enseignement. Et bien sûr, on trouve derrière bien sûr le Café 
Pédagogique
entre autre.

La force de lobbying des firmes propriétaires (Stallman dirait privateurs de 
libertés) 
est d'être présentes partout à la fois.

Catherine Gabay, par exemple qui venait du Médef, fut la conseillère TICE de 
Xavier
Darcos. Dans le même temps le Café Pédagogique fut l'une des plaques 
tournantes
de la contestation de certaines réformes de Xavier Darcos.
D'un certain point de vue, Microsoft était présente dans les deux bouts de la 
chaîne.
Dans le même temps, Aka avait admirablement bien démontré que toute référence 
aux
logiciels libres sur le site du Café pédagogique était systématiquement 
censurée.

Autre forme de lobbying de type pieuvre : Paraschool qui est soutenu et 
financé
par de nombreuses collectivités territoriales. Son fondateur qui fut à un 
moment
donné au bureau de la FSU, dans une structure de Science Po pour la 
discrimination
positive, conseiller de Dominique Voynet, etc, représente également ces 
nouvelles
formes de lobbying qui sont à la fois dans le monde de l'entreprise et dans le
monde de l'éducation, et bien sûr farouches opposants au Libre, excepté 
l'Open source.

L'open source, dans l'éducation, consiste à reprendre le corpus néo-libéral 
sous
couvert de pragmatisme pour mettre en place dans quelques niches de l'open 
source.
Si cela que tu appelles "faire avancer le libre dans l'éducation ce sera sans 
moi".