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educ - Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?


Chronologique Discussions 
  • From: gnunux AT gnunux.info
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?
  • Date: Fri, 16 Jul 2010 16:47:57 +0200

On Fri, Jul 16, 2010 at 01:08:41PM +0200, cnestel AT free.fr wrote:

> ----- "GARETTE Emmanuel" <gnunux AT gnunux.info> a écrit :
>
> > >> Un exemple, le fameux firewall Amon-Ecole déployé dans l'éducation
> > >> sous Ubuntu qui interroge l' Active Directory des serveurs Microsoft
> > >> au lieu d'un annuaire LDAP, ce qui rend impraticable l' accès à
> > >> Internet des stations sous GNU Linux dans les établissements
> > >> secondaires.
> > [...]
> > > je confirme les problèmes concernant l'utilisation de AMON... il a
> > > fallu court-circuiter tout ça de manière peu conventionelle pour
> > > pouvoir utiliser gnu/linux et BSD* sur le réseau notamment pour les
> > > serveurs.... Cela implique notre responsabilité je tiens à le
> > > souligner car ce type d'action reste compris comme un acte de
> > > résistance de la part de la hiérarchie qui ne manque pas de nous
> > > mettre des pressions.
> > > Il est clair que la philosophie du logiciel libre n'est ici pas du
> > > tout respectée elle est simplement détournée au yeux de toutes et
> > > tous. Les libertés individuelles ne sont pas respecté du tout non
> > > plus.
> >
> > Bonjour,
> >
> > Je ne sais pas d'où vous tenez ces informations, mais l'intégration
> > ^^^^^^^^^^^
> > d'Active Directory pour l'authentification à travers le proxy
> > ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
> > filtrante est très récente.
>
> Merci de confirmer NOS propos (nous ne nous sommes pas concertés avant
> pour faire la même constatation). Que cette intégration soit "récente" ou
> moins récente en fait pour AMON NG, rien ne t'autorise à dire, comme
> tu l'énonces plus bas, que ce que nous disons est absurde.

Ce qui est absurde c'est de dire que :
- l'Amon interroge un AD plutôt qu'un serveur LDAP alors que ce n'est pas
forcement vrai ;
- il faut "court-circuiter" je ne sais quoi pour utiliser un poste GNU/Linux.

Même avec un AD, il est possible de s'authentifier avec un poste GNU/Linux.

> > Elle n'était pas proposée sur la version 2.2 (dernière version stable)
> > à sa sortie. Par contre il est possible de s'authentifier en mode LDAP
> > ou NTLM (les deux authentifications fonctionnent sur GNU/Linux).
>
> Le projet GNU a pour objectif de produire un nombre de logiciels libres
> suffisamment important pour pouvoir travailler sans aucun logiciel
> propriétaire.
> Réf : http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_GNU
>
> Le protocole d'identifications NTLM des réseaux Microsoft n'est pas
> libre. Il ne s'agit donc d'un système GNU/Linux. Ce n'est pas libre.

De nombreux logiciels GNU savent utiliser des protocoles et des formats non
libres. Est-ce un problème ?

> > Je ne sais pas d'où vous tenez vos informations, mais ce que vous
> > dites est absurde.
> > Pour que tout le monde comprenne l'absurdité de vos propos, il faut
> > savoir qu'AmonEcole est une solution de serveur virtuel comprennant
> > ^^^^^^^^
> > Amon (parefeu/proxy filtrant/...) et un Scribe (contrôle de domaine).
> > Il ne faut absolument pas d'Active Directory Microsoft puisque la
> > solution fait contrôleur de domaine.
>
> Relis bien le paragraphe auquel tu réponds. Il est écrit
> noir sur blanc "l'accès à Internet des stations sous GNU/Linux dans
> les établissements *secondaires*".
>
> On ne peut pas comparer, ni s'appuyer sur les écoles primaires, pour
> généraliser un propos aux établissements secondaires.
>
> Dans certains départements, comme les Bouches-du-Rhône, les collèges
> sont dotés de plusieurs centaines de machines gérées par le Conseil
> Général (IACA développé par le CRDP de Reims), les Rectorats gèrent donc
> la "douane", c'est-à-dire les proxies configurés pour dialoguer avec Active
> Ditectory depuis l'installation d'AMON NG.

AmonEcole est installé dans de nombreux établissements du secondaire. Je ne
comprends pas cette remarque.

Pour le reste, c'est un choix académique. Il faut voir avec les personnes de
votre rectorat.

> >
> > Il serait cocasse que le serveur virtuel ne soit pas compatible avec
> > le serveur maître. Vous ne trouvez pas ?
> >
>
> > De plus, dans le cadre du projet EOLE, il y a un serveur de client
> > léger GNU/Linux (Eclair) installable également sur AmonEcole et des
> > postes clients GNU/Linux (Client Scribe) totalement compatible avec Amon
> > (évident puisque fait partie du même projet).
>
> Hors sujet. Tu évoques le primaire. Ici l'enjeu c'est le secondaire.
> Et ce qui compte c'est la REALITE DU TERRAIN où l'enseignant Lambda
> se retrouve dans l'impossibilité pratique de travailler avec ses
> élèves sous Linux.

Ce n'est pas hors sujet parce que déployer dans le secondaire (je n'évoque
absolument pas le primaire).
Si tu penses que GNU/Linux (et pas seulement linux) n'est pas adapté à
l'éducation (ou qu'il est impossible en pratique de travailler avec), à vrai
dire c'est ton choix. D'autres agissent, installent et sont satisfait des
solutions.

> >
> > La compatibilité GNU/Linux, est donc assuré car proposé par le
> > projet.
> >
> > > Apres quelques observations l'utilisation de serveur de fichiers
> > > (externe au réseau) faite par les enseignants est très mal vue...
> > et
> > > souvent bloqué à travers la passerelle AMON.
> >
> > C'est un choix académique. Cela n'a rien a voir avec Amon.
>
> Si sur le plan technique, rien n'interdit fort heureusement à un proxy
> tournant sous Ubuntu et/ou Mandriva (anciennes versions) d'être libre et
> interopérable de bout en bout ; sur le plan pratique, une configuration
> par défaut un protocole NTLM par exemple, rend improbable tout travail
> pédagogique sous GNU/Linux.

FUD. Qu'est ce qui empêche un utilisateur d'Ubuntu de s'identifier en NTLM ?

> La solution du problème n'est pas dans une réponse au cas par cas
> mais dans une prise en compte dans les prescriptions au plan national et
> académique de l'existence de stations de travail sous GNU/Linux.

> Ce que tu qualifies de choix académique est donc un choix politique.

C'est un choix local strictement indépendant de la solution.

> Seules les associations indépendantes de l'institution scolaire
> n'étant pas tenues à une obligation de réserve et/ou à l'obligation
> d'appliquer les directives de la hiérarchie peuvent être en mesure
> d'agir librement et d'ouvrir un dialogue avec les différentes
> instances de décision.

> C'est la raison pour laquelle, une association comme l'April, l'Aful
> ou libre accès ne peut pas s'aligner sur les positions du pôle de
> développement du logiciel libre du Scéren CNDP, de l'EPI même si elles
> peuvent les soutenir, ni écrire sous un nom de domaine académique.
>
> Cette posture est à la fois conforme à la neutralité du service public (1)
> et aux positions de neutralité de politique mandataire.
>
> Si en tant que fonctionnaire, un enseignant est tenu de faire passer
> le B2i par exemple, ou de remplir un livret de compétences, etc, rien
> n'autorise les associations du logiciel libre à adhérer aux politiques
> "néo-libérales" mises en place 'sous prétexte que c'est obligatoire',
> à moins d'une confusion totale des genres et des rôles.
>
> Au contraire, c'est le rôle des associations du Libre de tenir une
> posture critique, cela fait partie du jeu démocratique.
>
> L'exemple, parmi tant d'autres (on pourrait citer celui de la solution
> de-learning Dokeos, sous licence GNU GPL, recommandée dans de nombreuses
> académies, qui dans sa doc en ligne accessible aux profs et aux élèves,
> pour une prise en main, se réfère exclusivement à Microsoft office
> pour l'échange de fichiers) d'AMON NG visait principalement à un
> débat interne, notamment pour le groupe de travail Education de l'April,
> pour une prise officielle de position de l'April.
>
> En gros, si sur le plan pragmatique nous ne pouvons que trouver sympathique
> le déploiement de solutions open source dans l'éducation, nous ne pouvons
> pas béatement les soutenir si elles restreignent au final les libertés
> des utilisateurs.
>
> Or pour le moment, les positions du groupe de travail Education de l'April
> ne me semblent pas claires. Il importe non seulement de rétablir une
> référence à la notion d'instruction publique dans la charte, mais également
> d'examiner ces points.

Ce n'est pas en tapant sur ceux qui fait VRAIMENT du libre dans l'éducation
nationale que tu feras avancer les choses. Tout le reste, c'est des
considérations locales qui ne concernent en rien Amon.

Cordialement.

> Bien à toi,
> Librement,
> Charlie
>
> Note 1
> Jurisprudence du Conseil d'État sur l'utilisation du courrier électronique
> par un fonctionnaire
> http://fr.jurispedia.org/index.php/Jurisprudence_du_Conseil_d%27%C3%89tat_sur_l%27utilisation_du_courrier_%C3%A9lectronique_par_un_fonctionnaire_%28fr%29
>
>
> Copie au CA d'April et au CA de Libre Accès
>

>
> --
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