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educ - Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?


Chronologique Discussions 
  • From: cnestel AT free.fr
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC]Logiciels libres ou logiciels liberticides sous licences libres ?
  • Date: Fri, 16 Jul 2010 17:39:43 +0200 (CEST)


----- gnunux AT gnunux.info a écrit :

> Ce qui est absurde c'est de dire que :
> - l'Amon interroge un AD plutôt qu'un serveur LDAP alors que ce n'est
> pas forcement vrai ;

Ce qui est absurde c'est de tenir un discours totalement déconnecté
du terrain.

Lorsque les anciennes versions d'Amon-Eole interrogeaient un annuaire LDAP
par défaut, tous les élèves devaient s'identifier au moins deux fois :*
la première fois lors de l'ouverture d'une session (sous MS Windows ou
sous GNU/Linux), la seconde pour sortir du collège et accéder à Internet.

Désormais, ils n'ont besoin de s'identifier qu'une seule fois sous Windows
(lors de l'ouverture d'une session) et ne peuvent carrément plus accéder
de manière ergonomique à Internet sous Linux, ce qui interdit de fait son
usage avec AMON NG.

Que THEORIQUEMENT il soit toujours possible qu'AMON utilise le protocole
LDAP en lieu et place de NTLM je te le concède volontiers. Mais PRATIQUEMENT
il en est tout autrement. Lorsqu'un Rectorat décide d'installer AMON NG
dans tous les établissements secondaires, il installe une config et
point barre.

> - il faut "court-circuiter" je ne sais quoi pour utiliser un poste
> GNU/Linux.
>
> Même avec un AD, il est possible de s'authentifier avec un poste
> GNU/Linux.

Certes, mais tu vois un prof Lambda alors même qu'il n'a aucun droit
pour accéder aux serveurs gérés dans de nombreuses académies par
des techniciens du Conseil Général pour les collèges/du Conseil
Régional pour les lycées écrire un script pour qu'AD reconnaisse les
Logins sous Linux ?

Faudrait redescendre sur terre.

Là est le rôle des assoces. Faire en sorte que Linux soit pris en
compte dans les configurations.



> De nombreux logiciels GNU savent utiliser des protocoles et des
> formats non libres. Est-ce un problème ?

Cela ne veut pas dire que NTLM fasse partie de GNU/Linux. Je dirais même
plus. Ici de profile en filigrane les ENT avec le système d'authentification
unique (single sign-on).
Et en ce sens, je l'ai déjà écrit ici, je distingue très mal ce qui
différencie le cloud computing d'un ENT.

> AmonEcole est installé dans de nombreux établissements du secondaire.
> Je ne comprends pas cette remarque.

Tant que l'on n'aura pas sous les yeux une vraie cartographie de
l'informatique en milieu scolaire on n'aura pas de vision globale.

Je ne nie pas que dans certaines académies (généralement là où les
établissements secondaires sont peu dotés et où l'administration
des réseaux est encore assumée par des professeurs volontaires)
puissent exister des solutions de type AmonEcole mais là où
les collectivités territoriales prennent en charge les réseaux
pédagogiques les Rectorats se concentrent sur la 'douane' gérant
les proxies.
Et c'est ce cas là que j'évoque.

> Pour le reste, c'est un choix académique. Il faut voir avec les
> personnes de votre rectorat.

Donc politique. CQFD.

Et en ces périodes de menaces sur les postes (cf. la dernière
grève des informaticiens académiques) et d'externalisation des
services, on voit mal ces informaticiens protester. D'où l'intérêt
de disposer d'associations indépendantes des institutions qui
sont en posture d'exercer une pression.

Encore faudrait-il que l'on cesse de mélanger les rôles.

> Ce n'est pas hors sujet parce que déployer dans le secondaire (je
> n'évoque absolument pas le primaire).
> Si tu penses que GNU/Linux (et pas seulement linux) n'est pas adapté à
> l'éducation (ou qu'il est impossible en pratique de travailler avec),
> à vrai dire c'est ton choix. D'autres agissent, installent et sont
> satisfait
> des solutions.

Je serais curieux de savoir combien d'établissements secondaires proposent
réellement en France aux élèves de travailler sous Linux.
Le nombre doit être infinitésimal et bien moins important qu'il y a une
dizaine d'années.
Parmi les blocages qui interdisent le déploiement de stations sous
GNU/Linux : AMON NG.

Le jour où il sera aussi aisé d'accéder au net sous Linux que sous Windows
sur les postes de travail, ce jour là un verrou aura déjà sauté.

> Ce n'est pas en tapant sur ceux qui fait VRAIMENT du libre dans
> l'éducation nationale que tu feras avancer les choses. Tout le reste,
> c'est des considérations locales qui ne concernent en rien Amon.

Comment peux-tu réduire à de seules considérations locales (qui concernent
des dizaines de milliers d'établissements secondaires) l'interdiction de
fait d'utiliser Linux sur les postes élèves.

Tu t'attaches à un produit, pas à une réalité sociale.

Et en dernière analyse ce n'est pas le produit qui compte mais la
liberté.

Charlie




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