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educ - Re: [EDUC] Re: [EDUC] Compte rendu de la rencontre non-formelle Enseignement supérieur et Logiciels libres pendant les RMLL

Objet : Liste de discussion du groupe de travail Éducation et logiciels libres de l'April (liste à inscription publique)

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Re: [EDUC] Re: [EDUC] Compte rendu de la rencontre non-formelle Enseignement supérieur et Logiciels libres pendant les RMLL


Chronologique Discussions 
  • From: "d.michon" <d.michon AT laposte.net>
  • To: educ AT april.org
  • Subject: Re: [EDUC] Re: [EDUC] Compte rendu de la rencontre non-formelle Enseignement supérieur et Logiciels libres pendant les RMLL
  • Date: Mon, 26 Jul 2010 15:30:03 -0300

Sans vouloir vexer voilà des infractions au (nouveau ? ) code de devoir de mémoire qui me chauffent la bille :

Des invitation aux RMLL ???
Ont elles besoins de se faire auprès d'organismes qui même lors de réunion "commerciales" comme solutions linux n'y répondent pas... ???
En son genre ceux là négligent ce genre d'invitation, et continue de se permettre largement d'ingérences voire de censure via les bureaux de brevetabilité ce qui ne les changent en rien de leurs habitudes de près de 20 années de pratiques très visibles voire ostensibles de démarchages, dans les écoles normales, les boutiques, coopératives de vente, à l'époque  début des années 90 des petits hommes en costar foncés,  attaché case, ça,  moi, je ne suis pas près de les oublier !

A l'époque nous nous sommes plus inquiétés de l'intrusion d'IBM dans les compagnies bancaires, tombant sous la loi anti-trust, Mais leur genre des tom-fils et ms ne se sont pas gênés !

Et a la question de savoir pourquoi leur logiciels "francophonisés" étaient vendus trois à quatre fois plus chers qu'au Canada là où ils sortaient six mois plus tôt, semblables au comma près à leur pack labellisés français ..., leur réponse était laconiquement de se refaire des coût de vente qu'ils nes pouvoaient se permettre outre Atlantique au risque de voir (à l'époque) novell ou lotus ou leur rafller le marché. C'est parspeu dire quand on connait le prix des ces logiciles concurrants.
Le wiswig existait sous GEM Gemudi avec Atatri ou mac système 5 alors que les disques sous dos ramaient encore comme pas possible et que Linux 0.9 pointait son nez et Stallann téléphonait pour demander le droit de corriger des sources de périphériques produites avec les pieds.

Des rapaces continuent de fourguer de .... à tout l'hexagone !

Ceux qui firent la guerre c'étaient eux, et comme sans doute avec raison le reste l'appareil nous considérait comme des veaux pourquoi ne continueraient ils pas !

D Michon


Aime Vareille a écrit :


Le 22/07/10 21:50, Odile Bénassy a écrit :
Le Thu, 22 Jul 2010 17:14:10 +0200,
Bastien <bzg AT altern.org> a écrit :

    
Ivaylo Ganchev <ivaylo.ganchev AT gmail.com> writes:

      
Nous avons évoqué l'activité de la part de MS envers les
établissements français -- université Paris 5 et université Lyon 1. Il
a été soulevé l’idée qu’avec la loi Libertés et Responsabilités des
Universités (LRU pour les familiers) ces pratiques risquent de se
répéter, voire de devenir la norme.
        
Le partenariat MS - Paris 5 est le fruit d'une rencontre entre le
président de Paris 5 (Axel Kahn) et Microsoft.  Une simple rencontre.
Le directeur informatique et les services informatiques de Paris 5 n'ont
pas été consultés, et les personnes qui oeuvraient au sein de Paris 5
pour faire avancer le libre (notamment Sophie Mahéo, qui a mis en place
un elgg) ont eu l'impression qu'on leur faisait un bébé dans le dos.

Il ne faut pas négliger l'effet que peut avoir une simple rencontre en
haut lieu...
      
Probablement, ce ne sont pas seulement des rencontres en haut lieu mais de véritables logiques et stratégies différentes ; dans l'hyperlivre de Jacques Attali (ISBN 978-2-221-11160-4, Editions Robert Laffont, 2009), il y a un chapitre sur "le travail, nouvelles pratiques, nouvelles précarité" (pp. 50-67) avec Vincent Champain (Administrateur INSEE) et Jean-Philippe Courtois (Président de Microsoft International) qui explique bien l'adaptation des environnement Microsoft au monde du travail avec, entre autres, les cursus et certifications pour les formations ... Dommage qu'il n'y ait pas un mot sur l'Economie de la connaissance par la culture des logiciels et des contenus libres ...
en effet

Ayant travaillé 5 ans en université, j'ai fini par comprendre les choses suivantes :

1) Les Universitaires sont par définition les plus forts. Donc y compris dans votre spécialité à vous, l'informatique. D'autant que l'informatique, justement, ce n'est pas une spécialité : pensez, ce n'est même pas enseigné en lycée !! - Tout juste une technologie, un produit, quelque chose qu'on achète. CQFD.

    
Les universitaires sont dans des logiques de transmission et exploration de connaissances nouvelles ; dans cette perspective, l'informatique de partage des connaissances, n'est qu'une préoccupation de logistique universitaire que Microsoft rassure en présentant un discours de cursus et de certification ...
2) Comme beaucoup de gens, les huiles universitaires et les huiles administratives sont plus sensibles à ce qui les touche de plus près. Donc des ordis qui marchent bien et qui font de jolies images, c'est important. Mais d'éviter la double-saisie entre le service de la scolarité et le service du planning, c'est pas important. Ce phénomène est encore accentué avec le passage à l'autonomie, et cette fois, seul importe ce qui touche le Président d'assez près.

    
Dans l'inconscient, il s'agit de garder des emplois ; l'informatique sert facilement de prétexte pour en supprimer beaucoup : c'est un des messages que j'ai pu recevoir en aparté de CA de CRDP ...
3) La pression du résultat n'existe pas partout, mais rarement on a vu une totale absence de pression du résultat, comme dans les universités. En tous cas pour les huiles. Ce qui rejoint les phénomènes comme celui que je signale plus haut sur la double saisie et en général tout ce qui ne se voit pas mais qui permettrait de faire gagner du temps et du confort aux personnes qui travaillent vraiment. [ cf la fable de l'unique rameur et des 8 barreurs (*)]

Résultat : 

* pas d'organisation pensée réfléchie
* une superposition de méthodes parfois opposées, de choix techniques divergents et qui changent tout le temps...

La place du logiciel libre dans tout cela ? Uniquement en fonction de l'idéologie domainante car les qualités intrinsèques du logiciel ne sont JAMAIS évaluées. Dans les meilleurs des cas (PLUME, CF2L...), on a une poignée de bonnes volontés qui se décarcassent avec des bouts de ficelle et essayent de survivre aux politiques successives, tandis que l'essentiel des moyens va ailleurs.

Dit comme cela, ce n'est pas très encourageant... mais ne vaut-il mieux pas connaître l'ennemi pour le combattre ?
    
Je ne sais pas si on peut parler d'ennemi ; j'ai surtout la sensation de logiques orthogonales difficiles à concilier ; les discours d'Elie Cohen sur l'intelligence des réseaux et l'économie des connaissances et de l'innovation sous-entendent de la propriété intellectuelle et les investissements dans la société numérique sont en 7ème position (cf. http://www.auki.net/blog/?p=226 ) ... il faudrait voir le sens qui pourrait être donné à un PIB du logiciel libre.
A défaut de parvenir à mieux connaître l'ennemi, on peut aussi travailler les outils et usages libres ; les présentations (slideware) et les feuilles de calcul (excel ...) sont des outils de prédilection des décideurs et la compatibilité avec OpenOffice ne s'améliore pas vraiment pour favoriser échanges et partages ; messageries, contacts, agendas, suivis de tâches, environnements de développements pour tous (e.g. façon dernier environnement Android http://appinventor.googlelabs.com/about/ ...), réseaux sociaux (status.net ...) sont à développer.
(*) http://www.lexpansion.com/economie/la-fable-du-rameur-et-des-barreurs_9776.html
(**) 

PS : si j'avais mieux lu la liste (ou si quelqu'un avait pensé à m'en parler), je serais venue à la rencontre des RMLL puisque j'étais à Bordeaux... mais si la discussion peut continuer ici ce n'est pas si mal :)

    
Pourquoi pas inviter Microsoft, Apple, IBM, Google ... aux RMLL pour débattre économie numérique ... et usages informatiques pour l'Enseignement supérieur ... ?

Aimé




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